Chapitre 3

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L'après-midi est passée très vite, je suis dans le bus pour rentrer chez moi. Le paysage défile et je le regarde en écoutant de la musique et en me récapitulant ma journée. Je me suis embrouillée avec deux filles mais j'ai surtout rencontré deux personnes très gentilles, Aria, elle a les cheveux chatains clair qui lui arrive au-dessous des épaules, les yeux presque noir, assez petite et Octavia elle a les cheveux chatains foncé aussi long que ceux d'Aria, les yeux bleus-gris, des taches de rousseurs parsemées sur son visage, elle est élancée.

J'étais plongée dans mes pensées quand le bus freina d'un coup et je me pris le siège devant moi ! Je me lève pour voir ce qui a causé ce freinage si brusque et vis une fille étendue par terre. À côté d'elle se tient un vélo tout cassé. Tout le monde hurle,  je descends du bus pour voir si elle va bien. Je m'approche du corps de la jeune fille qui doit avoir environ mon âge.

Malia : -Elle respire, elle a dû  tomber dans les pommes. Écartez vous il faut qu'elle respire!

Je laisse le chauffeur appeler  une ambulance pendant que je regarde ce qui a pu causer sa chute. Il y a de grandes traces de frein qui traversent la route mais rien d'autre. Quelques instants après elle reprend ses esprits. Je m'approche d'elle.

Malia : -Comment tu t'appelles ?

La fille : - Euh, Lina. Que se passe t-il ?

Malia: -Ne t'inquiète pas tu es tombée de vélo et tu as perdu connaissance.

Lina: -Ah oui je m'en souviens !

Malia: -Comment tu as fait ?

Lina: -J'ai vu un chat passé devant moi et j'ai freiné. Comme mon frein arrière est foutu j'ai utilisé le frein avant et je suis passée par-dessus... ensuite je ne me souviens plus...

Malia: -Tu as de la chance que le bus se soit arrêté ! Une ambulance arrive pour t'examiner.

Lina: -Non ce n'est pas la peine.

Malia: -Si, bouge pas tu t'es peut-être cassé quelques choses.

*Pinponpinponpinponpinponpi*

Malia: -Bon les pompiers arrivent je te laisse.

Lina: -Attends prends mon numèro on pourra continuer de se parler!

Je rentre le numéro qu'elle me dicte dans mon téléphone et je pars en direction du bus. Une fois que tous les passagers du bus sont remontés à bord je me rassois sur mon siège et je revois encore en boucle l'image de cette fille étendue sur le sol. Elle était brune, les cheveux au carré, une peau matte avec de beaux yeux marrons. Elle est très grande pour son âge.

Pourquoi moi  ...  [en correction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant