Goodbye

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Encore une fois j'avais tout perdu, comme d'habitude.
Comme toujours je retrouve ce fond sans fin qui vous bloque et vous glace le sang. J'ai retrouvé cette solitude et dépression qui s'ouvrait à moi presque tout le temps. Je l'ai perdu, je l'ai fais fuir. Le seul qui arrivait à me comprendre. Celui qui s'occupait de moi comme il le pouvait. Celui qui ne voyait seulement mes bons côtés. Lui qui était là quoiqu'il m'arrive.
J'ai pas su le garder. Il m'avait prévenu, pourtant j'ai recommencé.

J'ai recommencé ce monde dangereux, celui de la luxure. Le truc qui vous soulage, qui fait que l'on oublie tout histoire d'un moment qui vous fais vous sentir bien en quelques seconde.. Ce monde peint d'un rouge si dangereux, si mal, si bestial mais si bon.

C'est le moment d'après qui et dur qui fait que dieu vous punis d'avoir fait du mal. Qui décide de nous punir à notre tour, à faire en sorte que nous vivions cette même douleur, je l'avais vécu cette douleur, au moment où il a décidé de partir. Au moment où il a décidé que c'était finit et qu'il n'en pouvait plus, qu'il voulait être heureux. Que cette vie était juste horrible pour lui.

Et cette douleur qui c'était peu à peu fermé s'ouvre bien plus; elle me déchire l'âme et le corps tout entier, mes larmes monte. Et le froid de dehors me gèle un peu plus que maintenant, l'hiver tombait à ce même instant, la neige camouflait tout comme si elle cherchait à camoufler les douleurs des autres, le vent soufflait doucement dans mes cheveux. J'étais à quelque mètre de son appartement.
Il était là dehors, si beau, si souriant, si joyeux. Je perdais tous mes sens juste à le voir.
Et pourtant aujourd'hui ce n'est pas moi qui le fait sourire. C'est le mec, l'ordure qui est à côté de lui, qui lui tiens la main et ne se gêne pas à le contempler.
Je voulais crier, l'embrasser, lui faire l'amour comme vous avions l'habitude de faire, le prendre dans mes bras. Mais à cette instant, je ne pouvais que m'en vouloir. M'en vouloir d'avoir chercher ailleurs quand le ciel me donnait tout.

Je le regardais, rire comme il le fait si bien. Je le regardais parler comme il le fait quand il est heureux, je regardais leurs mains. La jalousie me prenait de haut et je ne pouvais plus rien faire puisque je ne peux plus le rendre heureux, je ne peux que le laisser partir.

Mon corps eu des frissons quand son regard s'encra dans le mien. Mon cœur battait fort, mes mains devenaient moite, ma respiration devenait folle.

J'étais déchiré de l'intérieur, son regard me donnait chaud, j'avais envie de courir vers lui et l'embrasser de lui promettre pour la dernière fois qu'il serait l'homme de ma vie, que l'on sera heureux, que je le comblerai de bonheur. Malheureusement c'était bel et bien un rêve, c'était impossible que je lui dise ça.

On se regarde dans un long silence. Jusqu'à ce que son copain lui demande qui je suis.

<<Personne.>>

Personne, voilà qui j'étais devenu. Je baissais les yeux au sol, et ils partirent.
Je m'effondre et pleure à chaude larmes. Me demandant pourquoi j'ai étais aussi con de l'avoir fais souffrir.

C'est ainsi que je me releva.
Je courrais, criais, cassais tous ce qui pouvais être sur mon chemin.
Je cours à en perdre haleine,
Encore et encore.
Mes jambes me brûlaient. J'allais à cette endroit où tout a commencé, mais où tout s'arrêterait.
A ce moment il pourra recommencer ça vie comme il le faut, être heureux et amoureux. Sourire comme il le faisait à notre première rencontre, qu'il ne pleure plus de tristesse mais de bonheur.

Je courrais ainsi jusqu'au pont ou en dessous passait les trains. Je m'arrêta au milieu de celui ci, reprenant mon souffle. Et regarda le lieu où il était quand nous nous étions rencontré.

Je l'avais poussé ne l'ayant pas vu, il était tombé. Je me suis excusé et je l'ai aidé à se remettre debout. Il m'avait sourit, son sourire qui m'a fait tomber amoureux de lui, il était si doux avec moi, je lui avait offert un café, et nous avions discuté le temps d'une après midi. Je le faisais rire comme je pouvais, pour l'entendre encore et encore. Entendre son rire que j'aime plus que tout au monde.

Je me remémorais se souvenir en souriant. Tout en installant mes bras sur la rambarde, le regard lointain.
Je restais plus d'une heure à regarder la ville, coulant sous la neige, des gens qui courraient marchaient, souriaient. Je les enviaient d'un côté d'être aussi actif et heureux.

C'est ainsi que je décida que c'était bon. Je n'avais plus rien à perdre. J'avais perdu ce qui m'étais de plus cher au monde.

Jin.

Je pris une grande inspiration, monta sur la rambarde puis m'assois.
Je mis une mains dans ma poche et en sortit une photo, de nous. Je souris et caresse son visage de mon pouce. Je resta un moment à l'admirer.
Mes larmes coulaient d'elles mêmes. C'est ainsi que je savais que la douleur étais trop forte, que je ne pourrais pas la supporter comme lui à supporté ce que je lui ai fais.

Je me laissa tomber au moment d'un train qui passe, la photo en mains,
Laissant couler cette dernière larme qui lui était destiné. Puis tomba pour mieux remonter vers le ciel.

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Bonjour/Bonsoir, j'ai enfin fini ce que j'avais commencé depuis longtemps, la flemme ayant pris mon contrôle j'avais pas envie de le finir.
Enfin, maintenant il est la, tout chaud pour vous~.

Sur ce je vous remercie et vous souhaite une agréable journée/soirée. ❤️

 ❤️

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