Chambre de tous les secrets (OS Romione)

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Résumé: {La bataille a éclaté et la terreur règne au sein de Poudlard. Les défenses du château ont rendu l'âme et les élèves sont prêts à combatte.}
Une énorme explosion se fit entendre et les élèves crièrent. Les membres de l'ordre du phénix se tenaient prêts à combattre et l'entièreté de l'armée de Dumbledore aussi.
Ron prit le bras d'Hermione et le tira.
- Viens, Hermione! cria-t-il à travers le bruit.
Il courut et elle le suivit sans réfléchir.
- Tu vas où, Ron? Ron?
Elle continua à l'appeler mais il faisait la sourde oreille.
Elle s'arrêta et Ron aussi.
- RONALD WEALSEY! Peux tu me dire où est ce que tu m'emmène alors que nous devrions aller combattre aux côtés de Harry!
- Dans les toilettes mais, pas le temps de t'expliquer.
Il lui reprit le bras et ils coururent jusqu'au toilettes des filles.
Hermione, ne sachant toujours pas ce qu'elle faisait là, observa Ron se placer devant le grand lavabo.
Elle comprit enfin qu'ils devaient se rendre dans la chambre des secret mais ne savais pas pourquoi.
Il cracha une phrase qui ressemblait à un sifflement et le lavabo pivota sur lui-même.
- Comment tu as fait pour l'ouvrir? demanda Hermione. Tu parles Fourchelang ?!
- Bien sur que non, Hermione! répondit Ron en rigolant. Je ne comprend même pas ce que je viens de dire. Mais, Harry parle souvent dans son sommeil; ça peut être pratique dans des situations comme celles-ci.
Ils s'engouffrèrent dans les tuyaux menant à la chambre.
- Tu peux me dire ce qu'on fait dans la chambre des secrets maintenant, Ronald? demanda Hermione.
- Les crochets du basilic... dit-il. Ils peuvent nous aider à détruire tous les horcruxes.
- C'est une excellente idée ! s'exclama la Gryffondor.
Ron se sentit rougir. Il voulut la remercier mais ils arrivèrent à destination et il préféra se taire.
Au milieu de la chambre, un énorme squelette du basilic trônait et Hermione se précipita dessus pour attraper quelques crochets mais Ron attrapa son bras.
- Attend, Mione...euh...maintenant qu'on est seuls, tout les deux...j'aimerais...enfin...j'aimerais te parler.
Elle sembla quelque peu exaspérée mais s'arrêta pour l'écouter.
- Je sais que je n'ai pas toujours été le plus intelligent - j'étais même parfois très très con - mais je n'ai jamais douté de toi. J'ai toujours su que tu étais la meilleur d'entre nous  et, même si parfois j'en étais jaloux,  je n'ai jamais cesser de...de...
Il s'arrêta, ne voulant plus continuer cette déclaration.
Un silence gênant s'installa entre eux et Ron rougit légèrement.
- De quoi, Ronald ? demanda gentiment Hermione.
- Déjà, Mione, dit Ron en reprenant son sang-froid, j'aimerais que tu cesses de m'appeler Ronald. C'est très agaçant tu sais ?
- Je te signale que c'est ton prénom, Ronal...Ron, pardon, répliqua Hermione exaspérée. Si tu n'es pas capable d'accepter ton prénom ce n'est pas mon problème.
Elle repartit en direction du squelette.
Ron soupira. Ca finissait toujours pareil entre elle et lui; ils ne s'entendaient jamais et finissaient en dispute.
Ca ne changera pas, se dit-il avec une pointe d'amertume, vous n'êtes pas fait pour être ensemble...ou bien alors c'est toi qui te fait des idées...
Il refoula cette mauvaise pensée et alla rejoindre Hermione pour l'aider à détacher les dents et à les empiler en un gros tas d'os.
- J'ai l'horcruxe avec moi, dit-elle, dans mon sac, la coupe de Poufsouffle. Tu veux bien aller la chercher ?
Elle avait parlé d'un ton sec et ça avait enlevé à Ron toute lueur d'espoir.
Il fouilla dans le petit sac de perle d'Hermione et en sortit la petite coupe d'or.
Dès qu'il l'eu touché, elle lui brûla le doigt et la fit tomber dans un bruit sourd sur le pied de la jeune fille.
- Aie! s'exclama-t-elle en prenant son pied en mains. Mais fait donc attention à ce que tu prends, Ronald !
- Dé...désolé, Mione... c'est l'objet qui m'a brûlé le doigt...
- Mouais, dit-elle peu convainque, et arrête un peu de m'appeler "Mione"! Ce surnom est ridicule.
Au fond d'elle, Hermione se disait le contraire. Elle adorait quand il lui donnait ce surnom mais n'osait pas se l'avouer complètement.
Ron laissa l'horcruxe par terre et rougit de plus bel à cause des réflexions d'Hermione.
Il prit alors un crochet de basilic et, sans réfléchir, il courut vers l'horcruxe et y planta la pointe de l'énorme dent.
L'objet se fendit légèrement en laissant écouler un liquide rougeâtre semblable à du sang.
Hermione, qui n'avait pas vu ce que Ron venait de faire, se retourna et découvrit avec émerveillement l'acharnement et le courage du garçon.
Elle le regarda planter la pointe du crochet encore une fois et, à la troisième reprise, l'objet se fendit en deux dans un éclat de lumière verte.
L'éclat devint de plus en plus intense et les fit, tout deux, tomber sur le sol, les yeux à demi fermés.
Quand la lumière se dissipa, Ron se releva, emplit d'un mystérieux bonheur et aida Hermione à se relever.
Elle fut surprise de voir le garçon aussi galant et se releva très facilement mais, une fois sur pied, il la fit basculer vers lui et s'empara de ses lèvres avec délice.
Elle était prête à le repousser mais une multitude de papillons emplirent son ventre et la poussèrent à rester collé à lui.
Son cœur n'avait jamais battu aussi vite et elle eu l'impression qu'il allait sortir à tout moment de sa poitrine pour continuer à battre la chamade sur le sol.
Chez Ron, son cœur aussi battait comme un fou. Il n'avait pas réfléchi et ses lèvres s'étaient guidées toute seule vers celles d'Hermione.
Il aurait pu rester ainsi, collé à elle pendant des heures mais il décida de lui-même de se décoller.
  - Voilà ce que je ne peux cesser, Hermione, dit-il simplement. Je ne peux cesser de t'aimer parce que je suis fou de toi. Je serais prêt à décrocher toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux et pour que la jolie couleur noisette que tu porte brille pour toute la vie...
- Wow, Ron... souffla-y-elle impressionnée. Je ne te pensais pas si poétique. Ca me touche, vraiment.
Ron rougit sous le coup de l'émotion et décida d'être franc avec celle qu'il aimait.
- À vrai dire, je ne suis pas l'auteur de cette belle citation... Tu avais raison sur un point; les livres, ça aide beaucoup!
Il rigola puis Hermione le rejoins et ils éclatèrent de rire, tous les deux, comme des idiots, au milieu d'un squelette de basilic.
Hermione s'arrêta de rire d'un coup et le regarda intensément.
- Moi aussi je t'aime, Ron!
Elle lui sourit et il lui rendit son sourire.
Puis, dans un silence pour le moins bizarre, ils ramassèrent les crochets de basilic et sortirent de la chambre où ils s'étaient avoué leur pensées les plus secrètes...
Sortir de là était comme un retour à la réalité, la dure réalité de la bataille de Poudlard.
En sortant de là, ils abandonnaient leur moment de calme, à deux, amoureux.
Ils ne savaient pas s'ils allaient s'en sortir mais ils avaient fait ce qu'ils voulaient faire; s'avouer la vérité.

Recueil d'OS Harry PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant