Je te hais

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Bonsoir o/

Aujourd'hui un petit texte, que j'ai mis quand même pas mal de temps à mettre en forme, j'en suis plutôt fière même si je n'aime pas trop la fin,

BREF

Bonne lecture :3

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Tout était fini...je me laissais longuement glisser contre le mur, je réalisais...mes larmes salées s'étaient mélangées avec le sang sur le sol...une odeur nauséabonde se dégageait désormais de la pièce, Venais-je vraiment de commettre...un meurtre ?
°•~~~~~~~~~~~~•°
Ce soir là mes pensées s'étaient mélangées, la fatigue avait laissée place à la tristesse, tu me manquais, tu me manquais terriblement, je n'en pouvais plus de tes déplacements imprévus, j'avais besoin de te voir, j'avais besoin de sentir tes lèvres contres les miennes, j'avais besoin de sentir ton corps contre le mien, j'avais besoin d'entendre ta voix, j'avais besoin de te serrer dans mes bras, mais malheureusement tu n'étais pas la, tu étais encore parti loin, très loin, sauf que tu comprends moi je n'en peux plus, je n'en peux plus de te savoir loin de moi, je n'en peux plus,vraiment plus, un jour je vais finir par partir comme toi, prendre le large, changer de vie, t'oublier, t'oublier pour toujours, ne plus jamais penser à toi, ne plus jamais te voir, ne plus jamais...t'aimer.Mais pour le moment il m'est impossible de faire cela, je tiens trop a toi, beaucoup, beaucoup trop.J'ai envie de te voir, vraiment. Mais tu es loin, vraiment loin, l'Australie c'est loin non ? Comme je ne pouvais pas te voir, j'avais décidé de passer chez toi récupérer quelques trucs, j'adorais aller chez toi c'était une manière de me sentir plus proche de toi, de me rendre compte a quel point je t'aimais, je marchais donc tranquillement dans les rues de Paris en ce soir de décembre, mes larmes avaient fini par arrêter de couler, je me disais qu'au final ce n'était pas ta faute, je me disais que j'étais égoïste d'avoir pensé à t'abandonner, je me disais que je t'aimais, je t'aimais comme un fou.Comme tu devais rentrer dans quelques jours j'avais décidé de t'offrir des roses, de jolies roses, de jolies roses blanches, tes préférées. Une fois le bouquet en main, je courrais, courrais en pleine rue, je courrais comme un fou, toute la foule me dévisageait mais j'men foutais, appart toi plus rien n'comptait, au fond je ne savais même pas pourquoi j'courrais, j'veux dire t'étais pas là, tu n'allais pas m'attendre derrière cette porte, mais fallait que j'cours,que j'cours pour te prouver mon amour.... après quelques minutes j'étais enfin arrivé. Le trajet n'avait duré en soit que quelques minutes, mais pour moi il avait duré des heures, j'avais eu le temps de me remémorer tout les bons moments passés à tes côtés...c'était si bon. Te souviens tu de ma déclaration d'amour ? C'était la plus ridicule de la planète, j'étais si stressé en même temps, j'me rappelle aussi nos premières p'tites attentions, nos premiers p'tits câlins, nos premiers p'tits bisous. J'étais innocent putain, je savais pas que, aimer, faisait... Mal. Je tournais doucement la clé dans la serrure, passais le seuil de la porte, et vis quelque chose d'étrange, deux paires de chaussures balancées en vrac sur le sol, un pull, un jean, un blouson, j'avançais doucement, tout doucement je commencais à me demander ce qu'il se passait...a ce moment, je vis, une chose ignoble. Tu étais la devant moi, dans ton lit, avec à côté de toi, un mec, torse nu.Les roses que je tenais jusqu'à présent en main tombèrent violemment sur le sol, je lachais les clés par la même occasion, et, je tombais, à genoux.

-Je peux..je peux tout expliquer Tobias

Le temps c'était arrêté, j'essayais désespérément de reprendre mes esprits, mais en vain. L'homme avec qui je pensais faire ma vie, était la devant moi, torse nu, avec un type que je ne connaissais pas, essayant de m'expliquer cette situation plus que douteuse. Il n'y avait rien à expliquer. Il m'avait pris pour un con, il m'avait trompé, il m'avait menti, tous ses déplacements n'étaient en fait qu'un prétexte pour aller voir ailleurs, pour ce débarrasser de moi, et moi, comme un con, je l'ai cru, je l'ai cru parce que je l'aimais, je l'ai cru parce que je pensais que l'essentiel dans un couple, étais basé sur la confiance, donc je lui ai fait confiance, je l'ai cru car je pensais qu'il était différent, mais en fait j'avais tout faux. Il ne m'aimait pas, il avait abusé de ma confiance, et,il n'était pas différent. Il était comme tout les autres, à sauter sur tout ce qui bouge. Je n'étais sûrement qu'une de ses nombreuses aventures, mais je ne sais pas pourquoi, j'y ai cru, j'ai cru que pour une fois, quelqu'un, m'aimait....Et, j'ai eu tort, comme d'habitude. ça y est les larmes coulent, les larmes coulent par milliers, comme d'habitude....j'en ai marre de pleurer, j'en ai marre qu'on me fassent du mal, j'en ai marre qu'on me prenne pour un con, j'en ai marre d'être triste, j'en ai marre de la vie, j'ai juste envie, que, pour une fois, tout se passe bien pour moi, j'ai juste envie d'être aimé. Après avoir à peu près repris mes esprits, je relevais la tête, le mec de tout à l'heure avait disparu, il ne restait désormais plus que lui et moi, je me relevais doucement encore choqué par les événements, c'est la qu'il prit la parole :

-Tobias..je, je vais t'expliquer

-Y a rien à expliquer.

-Hein ? Comment ça ?

-T'es qu'un salop, point.

-Hein ?! T'as dis quoi là ?!

J'avais eu le courage de lui dire ma pensée, il l'avait mal pris et m'avais plaqué contre le mur

-J'ai dis que t'étais qu'un SALOP, t'es qu'une merde qui baise tout ce qui bouge, tu m'as utilisé, et si je n'avais pas découvert ton petit jeu, tu aurais continué longtemps, puis quand tu en aurais eu marre tu m'aurais jeté, tu m'aurais jeté et tu aurais ris, tu aurais ris d'être tombé sur un con comme moi, sauf que, moi, j'aurais été détruit, j'aurais été détruit d'avoir été encore trahit, tu te rends compte, tu connais toute ma vie ! je t'ai tout dis, mes joies, mes peines, mes envies..et toi..et toi tu casse tout...t'es qu'un égoïste..t'es qu'une merde comment j'ai pu t'aimer comment j'ai pu croire une seconde que tu étais sincère, comment j'ai pu croire que tu m'aimais..

-Euh comment, comment dire..

-Bah vas-y, dis le que j'étais qu'une de tes nombreuses aventures...

-Non ce n'est pas, en fait c'est, c'est que ..je

Après tout ce qu'il m'avait fait, il essayait encore de me mentir, il essayait encore de s'en sortir, sauf que non. J'en avais marre de me faire marcher dessus, j'en avais marre qu'on me mente, alors pour une fois, j'avais décidé de...d'inverser les rôles.

-Bah dis le bordel !

-Ohohoh du calme Tobias, tu me parle pas comme ça !

C'est la que tout bascula. C'était, la phrase, de trop. Je courrus vers la cuisine, saisis un couteau et me dirigea vers lui, j'en avais assez, j'avais envie que tout cela cesse.Il était de dos et parlait du respect que je lui devais, honnêtement je ne l'écoutais même plus.

-James ?

-Tu oses m'interrompres ! Euh..euh Tobias pourquoi as tu un couteau dans ...ta main ? Poses ça toute suite, tu risque de faire une bêtise vu comment tu es maladroit !

-Tu fermes ta gueule !

-Aha quoi ? Qu'à tu dis Tobias ?

-Je t'ai dis de te la fermer, James.

-Alors to...!!

Je l'avais fait, j'avais enfoncé ce putain de couteau dans son ventre, je..j'lavais planté.

-To-to..bias que..que..

-Ça fait mal hein ? Eh bien, tu vois, ça, c'est la douleur de mon coeur.

Tobias s'asseyait sur le lit, il comtemplait son oeuvre. Le parquet était désormais couvert de sang, mais il s'en fichait, la seule chose qu'il admirait était les roses, elles étaient toujours par terre, le sang les avait recouvert, leur innocent blanc avait laissé place à un rouge ardant.

"J'ai toujours préféré les roses rouges" ce dit Tobias.

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Voilà, Voilà alors je m'excuse pour cette fin un peu pourri :c En fait pour tout vous raconter à partir de la phrase "J'étais innocent putain je savais pas que aimer faisait...Mal" Eh bien j'ai tout écrit de 4h à 5h30 du mat' donc c'est pour ça que c'est un peu...nul x)

BREF

Merci d'avoir lu et Joyeux Noël :'3

Gros bisous et à bientôt <3

~Chuchie~

Pleins de p'tit Os :oOù les histoires vivent. Découvrez maintenant