Selvaggio

Prologue

Je le regarde, l'étrange personnage mystérieux qui est devant moi. Il est plutôt élancé, mais tout de même imposant. Je le vois à peine dans la pénombre qui nous entoure. Seule une lumière vacillante me permet de distinguer l'essentiel de l'endroit où je me trouve, ainsi que les formes de l'inconnu. Malgré ce faible éclairage, je ne vois pas son visage, il le cache sous le capuchon d'une longue cape noir. L'endroit m'est inconnu, je vois seulement que c'est sombre et sale. Ça ressemble à une ruelle d'un quartier pauvre, je ne m'y sens pas en sécurité. Il y a une clôture derrière l'homme avec de nombreuses poubelles pleines et toutes sales, ça me dégoûte. L'inconnu s'avance dans la lumière et lève la tête. Je peux maintenant percevoir les traits de son visage; sa bouche pincée, ses sourcils froncés et ses yeux couleur émeraude. Je n'ai jamais vu d'yeux d'une telle couleur.

Quelqu'un de sensé aurait dû avoir peur et fuir devant ce personnage sombre, mais pas moi, il m'intrigue et je ne sais pas pourquoi. C'est sûrement son air mystérieux ou ses yeux d'une couleur exceptionnelle qui m'attirent. Je trouve un peu déroutante la manière qu'il a de me fixer... C'est un peu comme s'il me connaissait déjà. « Suis-moi, m'ordonne-t-il d'une voix grave.» Celle-ci m'indique que je n'ai pas à discuter, mais je m'y risque quand même.

- Qui êtes-vous ? Où est-ce qu'on est ? lui demandai-je.

- Suis-moi, me répète-t-il plus fort.

-Pourquoi je ferai ça ? dis-je en croisant les bras.

Qu'il le veuille ou non, j'ai la ferme intention de le faire parler. Je le regarde, il semble surpris que je lui tienne tête. Dans son regard, je peux discerner de l'intrigue, de l'incompréhension et du doute, mais aussi de la curiosité.

- Je ne te fais donc pas peur ? me demande-t-il plus doucement, tout en soulevant l'un de ses sourcils.

Je garde le silence quelques instants, le scrutant de haut en bas. Je n'ai pas peur de lui, même s'il a l'air beaucoup plus fort que moi. Je remonte mes yeux vers les siens et lui répond d'une voix posée :

-Non, je n'ai pas peur.

-Tu devrais peut-être, dit-il tout en penchant la tête, un petit sourire sadique aux lèvres.

C'est à ce moment que je sens la panique monter en moi, mais pas à cause de ses paroles. C'est le sabre que je vois maintenant qui me dérange. Je vois sa lame briller sous la lumière, elle m'a l'air très tranchante. Elle est à moitié enfouie sous la cape de l'homme. C'est la première fois que je pense à m'enfuir depuis que je suis avec lui dans cet endroit inquiétant, mais avant que je puisse le faire, il sort son arme. Je suis certaine qu'il va s'en servir contre moi jusqu'à ce qu'il prononce ces quelques mots : « Il est magnifique, très aiguisé. J'espère ne pas avoir à m'en servir contre toi. » Avant que je ne comprenne le sens de ses paroles, l'homme au chaperon noir disparaît et je me sens attirée vers le noir.
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Salut ! J'espère que vous aimez mon prologue! C'est la première histoire complètement inventé que j'écris, donc, n'hésitez pas à me donner vos commentaires, dites moi ce que vous en pensez, ce que je pourrais améliorer. Et je vous écris un autre chapitre bientôt ! Merci !