Ma lettre au Père Noël

70 4 4
                                    

Bonjour
Je m'appelle Nina, et je suis en classe de première.
Je n'ai pas une vie très facile ; mes parents ne s'occupent presque pas de moi, pour je ne sais quel raison. Ils me crient souvent dessus pour un rien. Et je suis fille unique.

Au lycée, tous le monde me met de côté, et chaques jours, j'ai le droit à des "tu sers vraiment à rien toi enfaite" ou encore "t'es nule", voire pire.
J'avais deux amis, mais à l'arrivée des nouvelles élèves cette années, ils m'ont totalement oublié. Maintenant, ils me blâme presque eux aussi.

Enfin bon ; je suis malheureuse dans ma vie et tous ce que je suis encore capable de faire, c'est me taillader le poignet.

Dans peu de temps, c'est Noël.
Je suis tellement désespérée, que j'ai décidé d'écrire une lettre, "destiné au Père Noël".
Je sais très bien que cela peut paraitre enfantin, mais tanpis.

"Cher Père Noël,

Je m'appelle Nina, et j'ai 17 ans.
Je ne vais pas me plaindre tous au long de cette lettre, ni demander des gadgets high-tech.
Mes parents de m'adressent presque plus la parole et au lycée, tous le monde m'évite comme la peste.

Pour ce Noël, tous ce que je voudrais, c'est de l'amour.
Que enfin les gens autour de moi cessent de me rabaisser, qu'ils cessent de me faire souffrir.
Que tous cela cessent tous simplement.
J'aimerais moi aussi pouvoir être apprécié.
Parce que, je pense que personne ne mérite de souffrir autant.

Ceci étant dit, j'espère ne pas vous avoir fait perdre votre temps en ayant vidé mon sac.
Bien à vous,
Nina"

************

Je me suis levée en panique ; en retard comme presque tous les jours.
Je saute dans la salle de bain pour enfiler mes vêtements et un large bracelet pour cacher mes nouvelles coupures en plus des anciennes.
Je basse un coup de brosse rapide sur mes cheveux foncé, je mets me lunette, mes chaussures et part, sans manger.

Je cours sur le chemin, et j'arrive une minute avant la sonnerie ; j'ai eu chaud...

Je rentre en classe, et je vois que la table ou je devais m'assoir n'avait plus de chaise. Super.

A force, je ne pleure plus ; tous ça m'est passé. Je me sens trop vide, pour pleurer.

Je regard alors partout, sans faire attention au moquerie des autres élèves ; Kilian et Franck aussi ce moquent de moi.
Je vois finalement ma chaise planquer sous le bureau du professeur ; je m'y baisse pour l'attraper quand j'entend :

"Sous l'bureau ! Sous l'bureau ! Sous l'bureau ! Sous l'bureau !"

Des rires envahissent la salle, mais moi je reste de marbre, et m'installe. Je suis assise au fond, à côté de la fenêtre.

Le professeur rentre, toujours aussi ennuyant. Il s'installe rapidement et le cours débute.
Je ne l'ai peut-être pas précisé, mais je suis surdouée ; je ne m'en vante pas, au contraire, mais cela me donne d'autant plus l'impression que les cours sont ennuyant.

Au bout de 10 minutes, le proviseur rentre dans la classe, accompagné d'un garçon de notre âge.
Je crois que je n'ai jamais vu un garçon aussi beau ; il est blond, et des yeux gris persan. Et ce sourire.. Quel sourire !

Ma lettre au père NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant