Choix (Naruhina) [Terminée]

chapitre 2

Naruto, c'est le genre de personne qui pique votre curiosité, qui impressionne par sa manière de penser puis finit par changer votre vision du monde et des gens.
C'est la personne dont je suis amoureuse de lui.
Il m'a sortie de cette spirale infernale où je m'étais enchevêtrée, en ouvrant les yeux à Neji qui était plein de haine. 

Mais apparemment même mes sentiments sont inscrits dans mes gènes.

Le type de personnes que je vais fréquenter, apprécier ... Tout cela semble être au préalable défini.
Par nos parents, leurs habitudes, l'école dans laquelle nous allons, le quartier dans lequel nous vivions, notre entourage et d'après un reportage sur Arte, même pré-définis dans nos gènes. Les futurs goûts musicaux ou le pourcentage de "chance" que votre enfant devienne un criminel.
Au fond, si j'avais tous ces facteurs contre moi, avais-je réellement le choix ?
Même le choix de la personne qu'on aime semble être conditionné, alors que c'est le sentiment le plus naturel de ressentir.
Ne dit-on pas "le cœur a ses raisons que la raison ignore".
Pourtant d'après ces théories, la logique semble avoir pris le dessus sur les sentiments.

Bien sûr, les études sociologiques ne les prennent pas en compte et ils existent bon nombre d'exceptions, cependant on peut rapprocher un grand nombre de cas à ces études.
Et si finalement, ce que nous ressentions est faux ?
Mes sentiments pour Naruto sont-ils réels ou finalement influencés par des décisions que je n'ai même pas eu le loisir de prendre?
Il a changé ma vie en permettant à mon cousin de finalement être en paix avec lui-même mais je crois que le véritable problème est que moi je ne le suis pas.
Le fait d'être toujours sous la contrainte me pèse.
Je voudrais être libre, comme Hanabi, comme Neji à présent, comme Naruto. Il ne semble jamais forcé à faire quelque chose qui ne lui plaît pas.
Il faut dire que j'ai toujours été très docile, surtout après la mort de ma mère et mon oncle.
Oui ...
C'est à cette époque que tout est devenu vide, froid et sans choix.
À cette époque que l'on m'a emprisonné dans un rôle, dans une cage, comme m'a dit une fois Neji.
Qu'il se sentait prisonnier, comme un oiseau en cage.