La princesse perdue

Chapitre 4

A la fin d'une chasse, Flora et Lika s'étant énormément éloignés de la grotte, elles se retrouvèrent à encore plusieurs heures de marche de leur grotte et la journée avait été particulièrement rude.

Flora n'avait rien emmené car elle pensait rentrer avant la nuit. Lika, devant la fatigue de Flora lui proposa de monter sur son dos et de voir si elle arriverait à courir.

Flora, épuisée ne put qu'accepter. Lika se coucha pour laisser monter Flora qui lui sembla très légère. Elle se mit à courir et courut près de 2h sans s'arrêter ni se plaindre de Flora sur son dos. En fait, elle ne la sentait presque pas sur son dos du fait de son épais pelage.

Quant à Flora, cette sensation de totale liberté, d'abandon et de sentir le vent sur tout son corps lui était totalement inconnue. Une fois arrivées à la grotte, en descendant du dos de Lika, sa seule envie était de recommencer.

Depuis, Lika prit l'habitude de porter Flora ce qui leur rendit la chasse bien plus facile et plus rapide.

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Peu après les dix-huit ans de Flora, par une belle journée ensoleillée, elle et Lika chassaient une belle biche depuis plusieurs heures.

Celle-ci semblait très maligne et déjouait tous leurs plans, il leur était impossible de s'en approcher à une distance suffisante pour que Flora puisse lancer sa flèche meurtrière qui ne loupait jamais sa cible.

Leur proie les avait emmené assez loin de la grotte et elles la pourchassaient depuis longtemps. Flora et la louve décidèrent de se séparer une nouvelle fois pour la prendre en tenaille.

Flora choisit de passer par la voie des arbres en laissant Lika passer en éclaireur en bas. Leur lien particulier leur permettrait de pouvoir communiquer même si elles étaient séparées de plusieurs dizaine de km.

Soudain, en passant d'un arbre à un autre, Flora cru entendre un gémissement en dessous de sa position.

Elle s'arrêta et alerta la louve qui était déjà partie plus loin et lui dis qu'elle la rattraperait. En effet, Flora pensait que c'était une bête blessée qui avait poussé ce léger gémissement et qu'elle aurait peut être besoin d'être soignée en urgence.

Flora descendit de son arbre sans faire aucun bruit. Une fois sur le sol, elle se rapprocha silencieusement de l'endroit d'où provenait le gémissement. Elle ne faisait aucun bruit, elle effleurait à peine le sol. Même sa respiration semblait absente. Personne n'aurait pu deviner qu'elle était là...