Chapitre 9 : Part 2

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PROMESSE
DEUXIÈME PARTIE.

 
 
-          Ne me force pas à te supplier, murmurai-je contre sa bouche.
 
Ces quelques mots eurent raison de sa réserve. Il m'embrassa, délibérément, avec force. Je sentis le désir brûler mon bas-ventre. Mes doigts coururent le long de son dos, s'arrêtant à la ceinture de son boxer pour la suivre nerveusement. Ses lèvres se firent plus pressantes encore, et je tombai à la renverse sur le lit. Il me plaqua de tout son corps, sa langue retrouva la mienne et quand, rassemblant mon courage, je glissai une main entre sa peau et son vêtement, il émit un grognement.
 
Sa main descendit sur moi, impatiente de se débarrasser de mon boxer. A nouveau, nos bouches se retrouvèrent tandis qu'il remontait lentement sur l'intérieur de ma cuisse. Je laissai un long soupir haletant quand je sentis son érection contre mon sexe. Et doucement, il glissa sa main sur mon sexe tendu. Chaque caresse, chaque mouvement de sa main me faisait sursauter et cambrer le dos. Quand j'enfonçai les ongles dans sa peau, il commença :
 
-          Chaton, souffla-t-il, Je préfére attendre que tu sois prêt.
 
J'ouvris en hâte le tiroir de sa table de nuit, pris un préservatif et déchirai l'étui avec les dents. Sa main libre quitta mon dos et envoya balader son boxer ainsi que le mien.
 
J'entendis l'étui crisser entre ses doigts, et quelques secondes plus tard, je fermai les yeux.
 
-          Regarde-moi Chaton.
 
J'obéis. Il me fixait avec intensité et bienveillance.
 
-          Si ça fait trop mal, tu me le dis et on arrête tout.
 
Il versa quelques gouttes de lubrifiant sur  ses doigts.  Doucement, il se pencha et m'embrassa tendrement, alors que je sentis ses doigts à mon entrée. Je gémis faiblement, et sentis Zayn sourire contre mes lèvres.
 
-          Il faut que je te prépare avant, sinon ça va te faire vraiment trop mal.
 
Il m'embrassa de nouveau, quelques instants plus tard, il s'introduisit en moi. Lentement, délicatement. C'est comme s'il me déchirait. J'avais mal, trop mal.
 
-          Je sais, Chaton, dit-il en essayant le coin de mes yeux.
 
Il ne bougea plus, me permettant de m'habituer à la douleur.
 
-          Tu veux continuer ? demanda-t-il
-          Oui, soufflai-je doucement.
 
Il s'enfonça un peu plus en moi, et une plainte sortit de ma bouche
.
-          Ok, Chaton, on arrête-là, je veux pas que...
-          Chut, le coupai-je, vas-y Zayn, continue, s'il te plaît.
 
Il s'enfonça entièrement en moi, et commença à bouger, lentement. Je fermai les yeux pour avoir moins mal. Il m'embrassa encore.
 
-          Regarde-moi, répéta-t-il en se retirant.
 
Quand j'ouvris les yeux, il se coula plus loin en moi, et la douleur se transforma en plaisir, au fur et à mesure de ses vas-et-viens. Zayn semblait me vouloir tout entier, sa bouche était partout. Je l'attirai plus près encore, et il poussa un gémissement quand le pression monta en lui.
 
-          J'ai envie de toi depuis tellement longtemps, Ni. Tu es tout ce que j'ai toujours désiré, murmura-t-il.
 
Il fit glisser mes jambes sur ses épaules, et se redressa ; un voile de sueur nous recouvrait tous les deux.
 
-          Zayn... murmurai-je en me cambrant.
 
M'entendre prononcer son nom sembla augmenter son ardeur. Ses mouvements se raidirent, de sa gorge montèrent des gémissements plus puissants, et sur un cri, il s'enfonça soudain plus profond encore.
Quelques instants passèrent, puis il se détendit et retrouva son souffle. Il empoigna mon sexe, faisant coulisser sa main, lentement. C'était un supplice.
 
-          Plus vite, soufflai-je.
 
Il accéléra jusqu'à ce que j'atteigne l'orgasme en criant son prénom.
 
-          Pas mal, pour un premier baiser, dit-il, l'air épuisé mais satisfait. Ton dernier premier baiser, ajouta-t-il en me souriant.
 
J'étais trop bouleversé pour répondre.
Il se laissa tomber sur le ventre à côté de moi, un bras en travers de mon torse, le front contre ma joue. Je caressai son dos du bout des doigts jusqu'à ce que sa respiration devienne légère et régulière.
 
Je restai plusieurs heures à écouter le souffle de Zayn endormi et le vent, dehors, qui faisait bruisser les feuilles.
Harry et Liam rentrèrent sur la pointe des pieds, je les entendis parler à voix basse puis fermer la porte de leur chambre.
Nous avions préparé mes bagages un peu plus tôt dans la journée, et la perspective des adieux et de la gêne qu'il y aurait sans doute entre nous me fit frissonner. J'avais cru qu'après avoir couché avec moi la curiosité de Zayn serait satisfaite, mais voilà qu'il parlait d'avenir. Je fermai les yeux en imaginant son expression quand il apprendrait que ce qui venait d'arriver marquait la fin et non un début. Je ne pouvais pas prendre ce chemin-là, et quand je le lui aurais annoncé, sa fureur serait terrible.
 
Je me dégageai doucement pour me lever et me préparer. Ensuite, mes chaussures à la main, je sortis de la chambre et allai frapper à la porte de Liam et Harry. Ce dernier était assis sur le lit tandis que Liam se déshabillait devant le placard.
 
-          Un souci, Niall ? me lança-t-il.
 
Je fis signe à Harry de me rejoindre dans le couloir. Il me suivit, l'air inquiet.
 
-          Qu'est-ce qui se passe ?
-          J'aimerai que tu m'emmènes à la résidence. Je ne peux pas attendre demain.
 
Un sourire entendu apparut sur ses lèvres.
 
-          Oh... Toi, t'as jamais su gérer les adieux.

Beautiful Disaster // Ziall MoranOù les histoires vivent. Découvrez maintenant