Mon sommeil fut secoué de terribles cauchemars, mais aux réveils, je n'en gardais que l'impression de solitude et de souffrance. J'ouvrais doucement les yeux, la lumière était douce. J'étais allongé à plat ventre sur le sol dur et gris, mais agréablement frais au contact de mon corps, encore pris de terribles crampes, et de mes muscles tétanisés et dure comme l'acier. Chacun de mes nerfs brûlaient comme s'ils étaient passaient au fer rouge. J'espérais pouvoir retrouver le sommeil le temps que la douleur passe, que les douleurs s'estompent et que je puisse enfin bouger. Mais j'avais déjà beaucoup trop dormi et mon corps en feu ne me laissait aucun répit.
C'est après un long moment que je pus commencer a bouger les doigtset incliner légèrement la tête. Je pus donc voir tout ce qu'il y avait sur le sol, devant moi a moins de trente centimètre du sol. C'est a dire peu de chose, des cuvettes en métal brillant, ce qui semblât être un pied de lavabo et deux lits, du moins ce qui devait être deux couchettes prêt du sol, relier a mur par des chaînes. La salle était entièrement grise du sol au plafond, c'est du moins ce que je pouvais voir dans les toilettes. Je pouvais aussi voir le mur derrière moi, de façon assez difforme. Entièrement transparent, je pouvais vaguement voir la porte de la chambre, encadrée par deux silhouettes noires, sûrement des gardes, et plus loin derrière encore, semblais se dessiner d'autres chambres semblables à la mienne. Je pouvais enfin lever la tête, peu, mais suffisamment pour apercevoir des pieds reposant sur un des matelas. Ils restaient immobile, mais je pouvais voir des mouvements imperceptibles du sang circulant dans les minces vaisseaux sanguins.
J'avais dû finir par m'endormir et a mon réveil, la douleur et les courbatures avaient fortement diminué et je pus me lever sans trop de mal. Je découvris enfin a qui appartenais ces pieds. Une jeune personne a l'aspect rassurant. Il avait de magnifiques yeux bleus, un sourire merveilleux, chaleureux, une présence aussi bienveillante que le fut Père. En me voyant debout, il fit de même et s'approcha de moi :
« Bonjour, je suis Alice, à partir de maintenant, je veillerais sur toi. Je serai ton professeur, ton ami, ta famille. Tu devras m'écouter et faire tout ce que je te dis. Mais pour l'instant, tu vas aller te doucher, regarde-moi ça, tu es tout poisseus dit, il en rigolant.
Sur ces mots, il passa son doigt sur ma poitrine et en effet, j'étais toujours recouvert du placenta gluant de ma cuve mélangé à mon sang et ma sueur. Je pris alors le temps de regarder mon corps. Au niveau des bras et du ventre, j'avais de petits trous :
« C'est ici que passaient les intraveineuses. Tu en as aussi dans le dos, mais ne t'inquiètes pas, cela va vite disparaître. »Il se dirigea vers la porte, sans geste superflu, dans une grâce féline, donna deux coups et cette dernière s'ouvrit. Les gardes en postes devant rentrèrent. Ils étaient habillés d'un vêtement épais et renforcé, chaque centimètre de peau caché par l'uniforme, les gants, la cagoule et les lunettes noires donnaient l'impression de machine, et on ne pouvait distinguer les deux gardes que par leurs corpulences et le badge numéroté sur leurs poitrines, et leurs seules armes était une matraque électrique porté à la ceinture.
L'un des gardes ouvrit la marche, le second me fit signe de le suivre, je jetais un regard inquiet à Alice, qui toujours avec un grand sourire, acquiesça de la tête. Je me retrouver donc à déambuler dans les couloirs aux murs en acier. Des vitres transparentes laissaient apparaître d'autre enfant, dans des chambres similaires à celle que j'avais quitté, occupé, pour la plus part, à dormir. Puis au détour d'un virage, il n'y eut plus de chambres, mais des portes renforcées en acier , visible, car légèrement enfoncer dans le mur, avec un digi-pad à côté. Sur les murs, courraient d'étranges signaux colorés. En marchant, je réfléchissais à plein de choses, Alice, ma naissance, avant cela, la disparition de Père. Je n'avais pas fait attention au long chemin, et je me retrouvais donc comme perdu, si jamais les gardes disparaissaient soudainement, je ne savais pas comment j'aurais pu faire pour retrouver ma route. Ils stoppèrent nette, et je faillis rentrer dans l'escorte devant moi. Ils se tournèrent d'un même mouvement dos au mur, la porte rentra dans celui-ci avec un petit bruit sourd et à peine audible.
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RelationX
Science FictionSpace opéra, l'histoire d'une jeune créature, livré a elle même, dans un univers immense et infinie, bien décidé a tout faire pour survivre.