Le garçon qui rêvait de voler

Un adolescent regardait le soleil se lever du haut du toit de la plus grande tour du royaume. Ses cheveux bruns tombaient sur ses grands yeux noisettes, le cachant partiellement. D'un mouvement sûr il sauta par dessus le parapet du toit et rejoint l'escalier extérieur en sautant sur le balcon en dessous de lui. L'escalier de pierre serpentait autour de la tour donnant un accès pratiquable au toit,  surtout lorsque l'adolescent voulait s'échapper des griffes de son patron. Celui-ci pouvait s'avérer être un excellent employeur, lorsque dix-huit heures sonnaient il était le premier à quitter son poste pour aller au pub le plus abordable et crasseux du village. C'était d'ailleurs souvent son apprenti qui se charger de le ramener chez lui quand il était trop soul pour le faire se lui même, c'est à dire presque tout le temps.

Traversant la forêt puis les champs, où de nombreux paysans poussés déjà leur charrue, le jeune homme rejoint la porte principale des remparts entourant la plupart de la population ainsi que le château. Passant la douane composée de deux soldats de nuit qui finissaient leur ronde, l'adolescent les salua et se remit à courir vers le fameux bar où son patron devait être attablé pour sa "picole du matin" comme il disait.

Poussant du mieux qu'il pouvait la lourde porte du Pub, le jeune homme plissa les yeux pour s'accommoder à la luminosité basse et pour les protéger des effluves d'alcool qui l'irritaient.

"Bertholdt ! " Le brun se tourna vers la voix familière qui venait de l'appeler.

-Bonjour Mathilda, la soirée a été bonne ?

-Aph, tu sais rien qu'avec ton ivrogne de patron cela suffirait à me remplir les poches pour une semaine. Peut-être même plus.

Bertholdt sourit à la taquinerie de la serveuse et regarda autour de lui, à la recherche de l'intéressé.

-Où est-il ?

-Juste là. Elle désigna ses pieds tandis que l'adolescent se penchait par dessus le bar pour y découvrir son employeur, ronflant à même le sol. Mathilda arrêta d'essayer les verres et en tandis un remplit d'eau. Bertholdt le renversa machinalement sur l'homme qui se réveilla instantanément en criant.

"Bon Dieu Bertholdt ! Est-ce-que c'est nécessaire de me réveiller de cette façon tous les matins ?!

-Désolé Philibert mais aujourd'hui le baron nous apporte un aigle royal pour qu'on le dresse. Dit-il tout excité avant de reprendre. On a deux semaines et pas de temps à perdre.

L'adulte soupira mais se releva avec l'aide de son apprenti.

"Tiens mon garçon, prends ça pour te revigorer." Bertholdt avala d'une traite la pinte de bière que venait de lui donner la serveuse et sortit du Pub en aidant l'adulte à marcher.

"Tu n'es pas rentré chez toi hier ?

-Je t'attendais. Le brun protesta.

-J'ai pas à te ramener chez toi tous les soirs ! J'ai une vie et mon rôle n'est pas de surveiller mo~..

-Non non, tu te méprends. On avait dit qu'on irait prendre une pinte ensemble après le boulot.  Bertholdt se tu et ne pu qu'ouvrir la bouche en "O".
-Désolé j'avais complètement oublié, je suis allé directement à..

-Ta tour, je sais. Bon, on a un pigeon à dresser, on devrait se bouger les miches. "

L'adolescent grogna à la comparaison d'un volatile des bas-fonds avec l'un des plus rares et majestueux oiseau du monde. Sûrement que Philibert, fauconnier du roi et décoré maintes fois, lui même n'en avait jamais vu.

Bertholdt dechanta rapidement.
Devant lui, une chouette qu'on pouvait qualifier de banal le regardait avec ses yeux perçants.

"Allez moi petit, remets t'en. Les p'tiots de Valentine vont bientôt éclore, il faudra les nourrir. "  Bertholdt hocha la tête et attrapa le seau prévu à cet effet.
Cela faisait une heure que le Baron, ou plutôt un de ses représentants, était arrivé pour ne pas leur livre l'aigle royal tant attendu pour le jeune mais une vulgaire chouette ainsi qu'un faucon destiné à la chasse.

Seul point positif selon Bertholdt, si le faucon était à rendre, la chouette elle avait été donné en cadeau au fauconnier du roi. "Comme si j'avais pas assez de bestiaux à m'occuper"  Avait dit Philibert une fois le représentant partit.

"Arrête de rêvasser et mets toi au boulot, on a pleins de chose à faire. C'est d'ailleurs peut-être mieux qu'on ai pas eu l'aigle sur les bras. " Bertholdt sourit en voyant que son employeur tentait de lui remonter le moral et versa les graines broyés pour les futurs enfants de la colombe.

La journée passa et dix-huit heure sonna. Le fauconnier se leva et sortit de la fauconnerie en saluant son discipline comme il aimait l'appeler.

"Philibert ! Ce dernier se tourna vers lui.

-Oui ?

-Est-ce que je peux rester entraîner la chouette ? " l'adulte accepta et sortit. Bertholdt se dirigea vers la cage de la chouette et la sortir délicatement.

"On va voir ce que tu vaux." le brun enfila un gant de protection qui lui arrivait jusqu'à l'avant bras et posa la chouette dessus.

"Comment est-ce qu'on va t'appeler ?
Je sais que Armin, Jean, Eren, sont plutôt populaires pour les oiseaux. Ça te dis ?

A chaque proposition, la chouette semblait le regarder avec des yeux horrifiés, Bertholdt se gratta la tête puis lui proposa un énième nom.

-Marco ?" La chouette battit des ailes et Bertholdt décida que ça lui convenait.

"Parfait, allons voir ce que tu sais faire Marco." Et il se dirigea vers la volière en verre du château. Après s'être assuré qu'aucun oiseau n'était à l'intérieur, il l'ouvrit et lâcha Marco
La chouette bâtit des ailes et s'envola dans la volière. Enchaînant des loopings et des vols planés, elle ne revint néanmoins pas lorsque Bertholdt tendit son bras ganté.

"Marco ! Eh ! " Le jeune homme décida de l'attirer avec un morceau de viande qu'il sortit de sa pochette mais Marco le snoba royalement. Pris à dépourvu, Bertholdt tenta le tout pour le tout et escalada un des arbres de la voilière. Le plus haut, là où il y aura plus de chance pour que le volatile se pose. En haut il tenta de nouveau de l'attirer avec de la viande et sa stratégie paya. Le rapace fonça sur lui, à tel point que Bertholdt regretta d'être en équilibre sur un pied, et l'adolescent en profita pour l'attraper par la patte. Pris au piège la chouette se débattit en agressant le jeune homme.

"Hoover ne vous suicidez pas ! Descendez calmement de cet arbre.. Bertholdt regarda vers la porte de la volière où un soldat qui s'appelait Galager-Galagheur, Gallagher lui criait des absurdités.

-Ne saute pas ! On va t'aider." Bertholdt et Marco regardèrent en même temps cet idiot qui pensait que l'adolescent voulait se suicider. Puis ils regardèrent derrière lui où la porte était grande ouverte. Bertholdt eu juste le temps de lui crier de fermer la porte que le rapace se dégageait de la prise de l'apprenti fauconnier le faisant basculer en arrière, pour ensuite s'échapper de la volière. Son dresseur, lui eut moins de veine, et tomba de l'arbre avant s'écraser par terre.

"Hoover, vous allez bien ?! Vous avez quelque chose de casser ?

Le brun se redressa avec difficulté et constata qu'il n'avait rien de grave. Ou du moins le pensé.

-Aidez moi à me relever. Le garde s'exécuta et le souleva facilement, pour un soldat entraîné soulever Bertholdt revenait à soulever un sac, un petit sac.

-Désolé je voulais pas vous faire tomber en criant, je pens~,.. Bertholdt l'arrêta d'une main et se massa l'épaule.

-C'est pas vous Gallagher, c'est la chouet~..  Bertholdt ouvrit grand les yeux et se tourna vers la porte ouverte qui donnait sur un des jardins du roi. ~te.. "

YOOOOOO

OS QUI N'EN AI PAS UN POUR AmatriceDesFictions JOYEUX ANNIVERSAIRE ET BONNE FÊTE EN RETARD BB ! j'essayerai de poster la suite plus tard !