Do me baby

Chapitre 1 : et puis merde.

Il est 1 heure du matin à Seoul et au lieu d'être dans mon nouvel appartement je plane dans les bras d'un jeune homme que je viens à peine de rencontrer. Si Charles le savait... il me tuerait à coup sûr. "Je ne t'ai pas envoyée en Corée pour que tu t'envoie un chanteur. Tu te rends compte de l'image que tu me donnes ? C'est la dernière fois que j'utilise mes relations pour toi." Oh oui c'est clairement ça qu'il dirait, je l'entends d'ici. Mais peu importe, ce soir j'ai envie de me lâcher. Tout comme lui s'est lâché cette nuit-là... 

Ah oui j'oubliais, vous ne devez pas comprendre un pesos de ce que je raconte pas vrai ? Je vais éclairer votre lanterne. Déjà je vais me présenter, je m'appelle Olivia Mackenzie et j'ai 22 ans. Je viens de Californie aux Etats-Unis où j'étudie le business et des langues étrangères (notamment le coréen vous vous en doutez, je ne serais pas là sinon lol). J'ai une histoire assez compliquée mais pour faire court je vis chez mon riche tuteur Charles Mackenzie dont je porte le nom, il est à la tête d'une société plutôt grande et influente. Je vous en dirais plus au fil du temps car j'avoue que c'est une explication un peu floue.  

Bref. Revenons au pourquoi du comment je me retrouve dans les bras d'un bel inconnu (fin pas si inconnu que ça hehe). Pour ça il faut remonter à un événement déplaisant qui date d'il y a 23 jours pour être exacte. En effet jusqu'à cette nuit-là, cela faisait 1 an et demi que je pensais avoir le petit ami le plus adorable, le plus sexy et le plus fidèle du monde. Evidemment je me trompais. Tom Keen, ce grand brun aux yeux bleu profond comme l'océan (ouhlà je sens que je m'égare) n'a rien trouvé de mieux à faire que de se taper une fausse blonde stupide (attention je n'insulte pas les autres fausses blondes hein je suis juste vénère) dans notre propre lit ! Ce fut un véritable choc pour moi... jusqu'à il y a 5 jours j'étais un vrai légume, je ne bougeais pas de mon  lit, dans ma chambre, chez Charles. Ce dernier l'a remarqué et ne supportant pas de me voir aussi anéantie il me dégota un stage dans un label discographique comme assistante manager. C'est vraiment une des choses les plus gentilles qu'il ait pu faire (et dieu sait qu'il en a fait des choses pour moi). Je me suis donc retrouvée avec un nouvel appartement, dans un immeuble chicos de Seoul et un stage d'un an à BigHit Entertainement. Quand je dis que Charles a de l'argent et des relations ce n'est pas un euphémisme ! Je ne vais pas vous mentir ça aide beaucoup, je n'ai pas à m'inquiéter de quoi que ce soit mais je ne me repose pas sur mes lauriers pour autant. Par expérience je sais que les moments tranquilles de la vie ne durent pas éternellement, c'est pourquoi je travaille dur et que j'étudie ! 

Enfin bref. A mon arrivée dans la capitale je me suis sentie un peu seule, je ne commençais pas le travail avant la semaine prochaine. Cependant, le label organisait une soirée du style "restons entre nous et fêtons notre réussite". J'ai reçu une invitation de la part du fondateur (que Cal connaît bien apparemment) pour, je cite, "connaître mes "futurs collègues" et ce qui compose cette société". Au début je n'étais pas très motivée à sortir mais mon tuteur m'a rappelée que si je faisais quoi que ce soit qui puisse nuire à son image il me tuerait. Donc il m'a fortement conseillée de m'y rendre. 

J'y suis donc allée, j'ai fait un effort vestimentaire. Adieu le pyjama tout doux et réconfortant, et bonjour la robe noire saillante et les escarpins glamours. J'aime me sentir attirante mais entre nous, c'est pas la tenue la plus confortable au monde n'est ce pas ? J'ai fait la connaissance du manager qui sera mon maître de stage, il s'occupe du groupe très populaire BTS. Je dois bien avouer que l'idée de travailler aux côtés d'artistes aussi reconnus me donne envie de sauter partout ! Après ces présentations je me suis retrouvée de nouveau seule, dans ce genre de soirée tout le monde se connaît alors ce n'est pas évident de se faire une place... Pour noyer mon ennui je me suis mise au bar et ai commencé à boire un ou deux verres. Je commençais surtout à regretter d'être venue, jusqu'à ce qu'un jeune homme, aux cheveux noirs de jais et aux lèvres irrésistiblement pulpeuses, vienne se joindre à moi.