Prologue

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Nous sommes en 2017. 

Le 21 Janvier précisément. 

Il est 2h du matin et je ne parviens toujours pas à fermer les yeux, voilà maintenant 4 heure que je me tourne et retourne dans tout les sens, ne parvenant pas à trouver la bonne position, et attendant désespérément que le sommeil m'emporte...

Il est 2 h 45 et je sens enfin la fatigue me ronger tout doucement, comme une légère brise matinale qui viens vous caresser le visage, et qui, tout en douceur, vous emportes dans un monde qu'est le sommeil. 

Le réveille fut rude. C'est une douleur atroce au ventre qui m'a tiré du sommeil. J'avais l'impression qu'un fer chauffé à blanc était dans mon ventre et brûlait mon foi et mes intestins, l'impression qu'une lame coupait en deux ma colonne vertébrale et que mon cerveau prenait trop de place dans ma tête et que mon crâne allait se fendre.  

Je criais de toute mes forces mais la douleur me coupait le souffle, criant de l'air, comme une muette, je souffrais dans la pénombre de ma chambre, en silence, malgré moi. 

Incapable de crier, de bouger, je restais immobile, essayant de respirer malgré la douleur à chaque inspiration. 

Je voyais les heures qui passaient sans que la douleur ne se calme. Je voulais en finir. Lassé d'avoir mal, je priais qu'on m'achève, alors, malgré la douleur persistante à chaque mouvement, je me levais, et marcha non sans difficulté dans la noirceur de la pièce moite. 

J'ouvris le rideau, et les rayons blanc du soleil froid d'hiver vinrent me brûler les yeux. Une nouvelle douleur apparue : mes yeux. L'horrible impression d'avoir une flamme devant chaque œil. J'ouvris la fenêtre avec une lenteur que je n'avais jamais connu. 

Le froid me donna une claque sur tout mon corps. Chaque parcelle de mon armure de douleur s'étaient contracté, me faisant sentir la douleur avec plus d'intensité. Ne supportant plus rien, je me retourna et me pencha en arrière, fixant le ciel. Mes pieds décollèrent du sol ténébreux, et abandonna mon corps au vide. A ce moment, toute la douleur disparue. 

Ce fut un moment de délivrance. 

Lors ce que mon corps tapa le sol, ce fut d'abord le vide dans ma tête. Puis, pendant quelques seconde, je ne sentis rien. Après une dizaine de seconde, une immense vague de froid me parcourra les entrailles. Je me préparais à accueillir une seconde fois la douleur. 

Cependant ce ne fut pas comme je l'avais imaginé en quelques seconde. Non, ce fut pire.

La peau de mon dos est arraché, mon coccyx est broyé par le béton du sol, ma cuisse gauche est déboîtée de ma hanche et mon genoux droit est littéralement retourné. Mon épaule droite est elle aussi déboîtée et tout les os de ma main gauche se sont casser en miette. 

Ma nuque ayant prit le pire des coup s'est fendu en deux, ma tête pouvais tourner à 360°. 

Je ne sais pas par quelle malédiction je suis rester vivante mais je n'y croyais pas. J'était allongé sur le sol, la tête trop en arrière, je voyais ce qu'il se passait derrière moi, mais malgré la douleur cette fois réelle et physique, la douleur d'auparavant m'avait enfin lâché. Et cette apaisement me fut un bien fou, si bien que je commençais somnoler, là, par terre, avec mon corps cassé, fichu. 

En réalité j'attendais la mort. Longtemps...

encore...

J'attendais qu'elle me prenne et d'abandonner mon corps en miette là, et de partir autre part. 

J'attendais de me réveiller dans un autre monde, car quelque soit le temps que la mort mettra, personne n'arrivera à me réparer, pas ma nuque, au pire, je serais paralysé, au mieux, je meure. 

Alors je l'attendais encore. Le temps passe...je vois l'aube qui donne sa place au jour, étant dans une petite ruelle qui n'est emprunté que par peu de personne, je me demande si quelqu'un va me voir, m'aider, ou si je devrais rester là encore longtemps. 

La pluie commence à tomber. Je rassemble toute mes forces pour mettre ma tête correctement. 

Et puis...pour tuer le temps, je repense à ma vie, à qui je suis, et de qui je suis...

Et je suis agréablement surprise de constater de savoir que je me souviens que je m'appel Miranda O'cktavor. J'ai 19 ans et j'ai perdu mes parents et ma famille dans un attentat. J'ai appris à vivre seul et j'ai plus ou moins remonter la pente. 

J'ai perdu mon identité en même temps que mon frère jumeau, ainsi que le reste de la famille. 

Je suis seul, dans ma tête, dans mon corps, dans cette ruelle sombre, et bientôt inonder. 

Je regarde le ciel, attendant encore que la mort vienne à moi. A croire que la ruelle est tellement peu utilisé que la mort elle même ne connais pas cette endroit.

La pénombre arrive, doucement, puis envahie le ciel encore pluvieux. 

La nuit est là, devant moi, le ciel est dégagé, je vois les étoiles et la lune. 

Je ne ressent ni le froid, ni la faim, ni la soif, rien. Je n'arrive pas à bouger et encore moins à dormir. 

J'attend encore que la mort arrive. Mais elle semble m'oublier. Ou suis-je déjà morte ? 

La nuit passe...Le lendemain, ce fut pareil, j'attendais que le temps passe...ne pouvant rien faire, ne recevant l'aide de personne, je suis livré à moi même. 

Les jours passe...je ne sais même pas combien de temps, mais je sais que c'est la énième nuit que je vois. 

Au bout d'un moment, mon corps s'est guérie, seul, en ne bougeant pas, mes os se sont reformer, mon dos s'est rétablie, ma main est reconstruite, mon genoux s'est replacer, juste mon épaule et ma hanche on besoin d'aide. 

A la 21 ème nuit, je me levai pour la première fois.

Tout était engourdie, et je ne parvenais pas à marchais sans tomber. Alors, avec le reste de force qu'il me restais, je remis mon épaule ainsi que ma hanche en place, ce qui m'arracha des cris de douleur. 

Lors ce que je parvins à marcher (en boitant) je me mis à la recherche de nourriture, de boissons et de vêtement plus chaud qu'une robe de chambre. 

Je marchais dans la ville, faisant fuir les passant, pleurer les enfants, et terrorisé les personnes âgés. Je m'approchai d'une glace, et je vis un monstre. Etant sale, j'étais surtout très maigre, le visage creusé, des cernes noir sous des yeux globuleux qui manque de sommeil, les cheveux gras et en bataille me donnais une allure de bête à crinière. Ma nuisette étant déchiré et taché de sang à plusieurs endroit, ma peau était de même. 

Je fis demi tour et rentra chez moi, sonnant chez un voisin n'ayant pas mes clefs. Une fois dans mon appartement je me fis couler un bain, et vida le frigo en attendant. 

Mes forces étant revenu, mon corps étant enfin propre, je pris soins de le chouchouter, et de coudre les quelques morceau de peau qui pendait encore ça et là. 

Je changeais mes draps, ouvris la fenêtre, et je m'endormis pour la première fois depuis un 21 jour maintenant. 

Nous étions le 13 février 2017. 

Lors ce que j'ouvris les yeux, que je me réveillai de ce long sommeil très récupérateur, je me préparais pour sortir, pour chercher un journal, pour récupérer les nouvelles que j'avais manqué. lors ce que je vis la date du jour, je manquais de tomber...Nous étions le samedi 13 février 2032...

CondamnéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant