Chapitre 39 Transformation progressive

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Les premiers jours de la semaine j'agissais tel un automate. De jour en jour j'étais de plus en plus fatigué alors que je ne faisais aucun effort particulier.J'étais un zombie, un mort vivant marchant dans les couloirs en essayant de se concentrer dans les cours ce qui fut mission impossible. J'avais l'impression qu'on m'avait vidé de mon énergie. De plus je déprimais. Je n'avais envie de rien. 

Hunter essayait de me redonner le sourire mais ça ne fonctionnait pas. Et avec Damen... plusieurs fois il m'avait proposé de manger avec lui, mais je refusais poliment. C'était mieux ainsi, de plus Hunter était devenu très possessif...

Quand je discutais avec lui, Hunter surgissait de nul part et m'emmenait plus loin prétextant toujours quelque chose. Ou encore quand Damen était dans les parages Hunter me prenait la main, m'embrassait.... C' était presque drôle, j'avais l'impression qu'une sorte de compétions c'était installé entre eux. Damen quand à lui venait me parler exprès parfois quand j'étais avec Hunter... Celui qui retiendra mon attention le plus longtemps gagnera ! N'importe quoi. C'était bien la seule chose qui m'amusait. 

Je suis émotionnellement dépassée, moralement épuisée, spirituellement ? Morte. Et Physiquement je traîne mon corps comme un cadavre de cours en cours comme un fardeau. J'étais sur les nerfs. Poussé à bout. Heureusement on n'était vendredi je pourrait aller me coucher, et me reposer dés la fin des cours. Il me restait à peine deux heures et je pourrait m'affaler sur mon lit. 

Je suis certaine d'avoir attrapé la grippe ou un truc du genre. Parce que je ne voyais pas comment expliquer ma fatigue. Je ne faisais rien et pourtant j'étais exténuée. Et on dirais que ça empirait d'heure en heure.

J'avais tous les symptômes que décrivent les publicités pour médicaments. Mal de tête. Mal à la gorge. Et ce n'ai pas tous malheureusement. Quand je ne tremblais pas de froid, je crevais de chaud ; je n'arrêtais pas de frissonner ; partout où ma peau était en contact avec mes vêtements, j'avais l'impression d'avoir des coups de soleil comme en plein été. Un vrai cauchemar. Quand la cloche sonna je me leva avec toute les peine du monde et je failli mais je fus rattraper extremis par Enzo assit derrière moi.

Hunter assit à quelque table de là accourut aussitôt.

-Ça va ? me demanda Enzo inquiet.

-Euh... oui, bredouillais-je en tentant de me remettre debout j'avais l'impression qu'il y avait du béton dans mes jambes.

-Mais tu es brûlante, fis remarquer Diana en posant sa main sur mon front.

-Je t'amène à l'infirmerie! déclara Hunter.

-Pas la peine, dis-je je peux encore tenir, dis-je en essayant de nouveau de me mettre debout, ce fut un échec heureusement que les bras d'Enzo me soutenait.

-Bravo Rubis ! déclara Diana, ne sois pas têtue, Hunter va te ramener dans ta chambre et je vais appeler l'infirmière. Tu n'es même pas capable de tenir debout.

-Ok ... dis-je, je suis sur de toute façon que c'est la grippe un truc du genre dans quelques jours j'irais mieux.

Une heure plus tard j'étais allongé dans mon lit, contemplant le plafond comme si c'était quelque chose d'intéressant. L'infirmière était venu et elle avait déclarer comme je le pensais que j'avais attrapé un virus. Elle même ne semblait pas sur, pourtant elle était une Fée guérisseuse. Elle avait dit qu'il y avait quelque chose qui clochait dans mon sang. Au début mais elle semblait perplexe, mais avait finit par se dire que ce devait être un virus. Sinon qu'est ce que ça pourrait être d'autre ?  

 Hunter m'avait proposé de rester à mes cotés pour je cite « accélérer ma guérison grâce à ces baisers miraculeux ». Mais comme ce soir il était invité à une fête par Mathieu, je ne voulais pas l'empêcher d'y aller. Mais j'étais inquiète tous de même pour lui, il ne faut que sa nature de Traqueurs reste à tous prix secret.

RUBIS Tome 2   L'UnionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant