Il vivait dans cette mince boîte sombre, d'un blanc que l'on pouvait désormais qualifier de gris tant il s'était détériorer au cours des années, il s'introduisait dans l'espace un faible rayon de lumière provenant de l'étroite ouverture située au dessus de la dépouille de ce qui paraissait être un matelas reposant sur une carcasse métallique.
Des latrines maculées adossées sur ces terrifiants temps s'échappait une vague d'air humide aussi répugnante qu'irrespirable , qui se propageait dans l'infime pièce et dont le sol de pierre brisée s'imprégnait .
La pièce plongée dans cette obscurité glauque et sordide n'abritait pas même une tablette sur laquelle on pouvait déposer la ridicule becquet à laquelle il était condamné : c'était d'ailleurs pour cela que le sol était jonché de débris dont la putréfaction était déjà avancée.
C'est entre les murs de cette cellule close qu'il lui arrivait parfois d'entendre les lamentations déchirantes semblables aux rugissements foudroyant des éclairs à travers les épaisses parois dont les fissures abondantes ruisselaient à chaque angle de mur.
Assis au milieu de cet environnement prônant l'enfer , il voyait et verrait pour toujours cette frontière de fer entre lui et la liberté, qui resterait à jamais fermée par cette serrure indestructible.