Chapitre II: La vie à Chicago

147 10 0
                                    

20 novembre 1999: Depuis la fenêtre du train, je vois le paysage défiler sous mes yeux. Mes paupières sont lourdes... Je suis fatiguée et je n'ai rien mangé depuis cinq jours (excepté une barre chocolatée). Je ne sais pas comment je vais pouvoir tenir à ce rythme. Je décide de me lever et d'aller voir si quelqu'un est endormi dans les cabines voisines. Dans la cabine numéro six, une dame est assoupie. Je vois son sac... Il contient pleins de bonnes choses: deux barres de chocolat Apollo, un sandwich, une petite bouteille de jus d'orange...Je sais que ce n'est pas bien, mais je n'ai pas le choix; j'ai faim. Je m'approche de son sac et je prend ce qui va être mon festin. Mon butin en main, je repars dans ma cabine pour le déguster. Les barres de chocolat Apollo contenues dans celui-ci, m'évoquent une souvenir d'enfance:

J'avais environ huit ans. J'était allée au cinéma avec mon école. Nous étions partit voir "Merlin l'Enchanteur". Ce jour là aussi j'avais faim et  une de ces barres de chocolat dépassait de la poche d'une dame. Je m'était approchée et je le lui avait prise mais à ce moment-là, l'un des employés du cinéma était venu me voir... Au début, je pensais que j'allait me faire gronder à cause de la barre de chocolat mais ce n'était pas ça. Il m'avait dit "Ne fais pas ça, Emma." je n'en croyais pas mes yeux, il connaissais mon nom. Confuse, je le regardais d'un air ébahi. Il me dit "laisse l'épée tranquille" et se mit à me parler d'Excalibur ou je ne sais quoi. Il a finalement disparu en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. C'est sûr, cet homme était fou !

Le ventre plein, je me suis endormie. C'est la sonnette du train qui vient de me réveiller: nous sommes arrivés... Chicago... 

Sans trop perdre de temps, je regarde les petites annonces pour trouver une travail, mais sans grand succès. La nuit se met à  tomber et il me faut à présent un endroit où coucher. Avec les 800$ qu'il me reste, je décide de louer une chambre dans un de ses hôtels miteux de bord de route.  Ma chambre, comparée à d'autres, est plutôt propre -excepté les quelques toiles d'araignées- elle était parfaite. 

Emma Swan, la vie d'une orphelineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant