Le jour où tout a commencé...

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Alexander Marshall, jeune homme vivant dans le Bronx, avec ses parents et ses deux surs, Morgane et Angélique. Alexander, surnommé Alex par tous ses amis, est un beau garçon de 1m80, brun aux yeux verts, le genre de toutes les filles. Sensible et attentif, Alex a un avenir tout tracé de médecin. La médecine, c'est le truc de son père, le célèbre docteur Douglas Marshall, lui a toujours dit: "Mon fils, un jour tu seras comme ton père, et je l'espère encore plus douer". Alex a toujours eu ce lourd fardeau sur les épaules depuis sa naissance, son père était tellement content d'avoir eu un fils, qui puisse le succéder. Alex, lui, un peu moins mais il ferait tout pour exister au moins un minimum dans la vie de son père. C'est d'ailleurs son père qui avait choisi son prénom: Alexander en hommage au célèbre médecin britannique Alexander Fleming. Sa mère, Caroline, l'a toujours couvé, lui et ses surs, mère au foyer, elle s'est toujours occupée de ces enfants, et, il le fallait mieux vu le métier très prenant de son mari, il lui arrivait parfois de ne pas rentrer pendant un ou deux jours et refaisait surface après comme si de rien était.

Mais aujourd'hui, c'est un grand jour pour Alexander, c'est son anniversaire, il vient d'avoir 18 ans. Un âge important pour tout adolescent, l'indépendance, l'appartement, la vie, mais aussi la fête, l'alcool, les pétards, les amis. L'âge bête où l'on fait beaucoup d'expériences qui nous forgera ensuite pour la vie adulte. Alex, à l'étage, dans sa chambre à l'effigie des Los Angeles Lakers la célèbre équipe de basket-ball, son équipe favorite, était allongé sur son lit, portable en main, comme tous les jeunes de sa génération. Il ne se doutait absolument pas de ce qui se tramait en bas, cela devait faire une heure qu'Alex n'avait pas entendu un son, mais peu inquiet, décida de se replonger sur son Facebook. Quelques minutes plus tard sa mère l'appela :

-Alexander ? Tu descends mon chou, il faut que l'on te montre quelque chose.

Alex leva la tête vers sa porte de chambre, elle ne s'ouvrit pas, d'habitude quand sa mère voulait lui dire quelque chose, elle venait directement dans sa chambre, pourquoi cette fois-ci veut-elle qu'il se rende en bas ? Portant peu d'importance, il ne bougea pas de son lit, où il trouvait qu'il était assez bien. Mais...

-Alex, descend s'il te plaît ! dit Caroline d'un ton plutôt convaincant.

Cette fois-ci il parut perplexe, il enfila son sweat-shirt Tommy Hilfiger, prit sa paire de van's favorite, bien qu'un peu abîmé puis décida de descendre.

-Oui mam's je suis là, qu'est-ce que tu me veux? dit-il tout en descendant l'escalier.

-Viens voir dehors, tu verras par toi-même !

Lassé de tous ces mystères, Alex se dirigea vers la porte d'entrée, et...découvrit une super mini cooper rouge, avec le drapeau américain sur le capot et les rétroviseurs, une belle voiture pour un jeune venant d'avoir son permis. Alex se jeta dans les bras de sa mère pour la remercier, et serra simplement la main de son père en formulant un simple "merci" . Il s'empressa de la prendre en photo pour l'envoyer à Jules. Jules était son meilleur ami depuis plus de deux ans, avec lui il avait traversé toutes les galères, les embrouilles, les problèmes familiaux, passé de nombreuses soirées devant des films, parlant de tout et de rien, en rigolant jusqu'à en avoir mal au ventre, en résumé Jules, c'était son frère de cur, membre à part entière de sa famille. Sa mère enthousiasmée par le bonheur de son fils dit tout naturellement :

-On va faire un tour mon chou? elle s'approchait déjà de la voiture, quand, elle fut arrêtée par son fils.

-Maman ! D'un il faut que tu arrêtes de m'appeler "mon chou", j'ai 18 ans maintenant c'est trop la honte ! Deuxièmement, je n'ai jamais conduit cette voiture, il faut peut-être attendre quelques jours pour que je m'habitue à la voiture avant que je ne vous emmène, tu ne crois pas? dit-il gêné.

Mystères ou vérité?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant