-"Mince, mince, mince ! Il faut vraiment que je me mette à réviser ! Il ne reste que 3 semaine ! et je n'ai toujours pas commencé !"
-"STOP ! Calme toi Marine ! Arrête de stresser ! Certes, c'est le Bac, mais si tu continue à stresser de la sorte, jamais tu n'arrivera à te concentrer le jour des épreuves."
Je sais bien qu'elle a raison ! Mais je ne peut pas empêcher cette angoisse de monter en moi. La peur de l'échec. Même si ce n'est qu'un examen parmi tant d'autres, C'est le premier diplôme vraiment important que l'on doit obtenir, Un bac, c'est toujours un plus sur le dossier scolaire. Hors, un bon dossier scolaire c'est ma priorité ! J'ai trop peur de ne pas pouvoir intégrer la Fac pour me permettre d'avoir des mauvaises notes.
-"C'est sympa d'essayer de me rassurer Hélo, mais tu sais bien que ça ne sert à rien. "
- "C'est vrai que tu stress toujours de toute façon, même pour des détails sans importances. Je me demande bien pourquoi d'ailleurs. "
Sa moue dubitative me fait sourire.
Je le garde pour moi, mais j'aimerais aussi savoir ce qui me rend en permanence aussi tendue.
Il me semble pourtant que je n'ai pas toujours été si affolée du moindre grain de sable qui se calerait dans les rouages de ma petite vie quotidienne.Pourtant dès que j'essaie de mettre le doigt sur cette époque, les bribes de souvenirs qu'il me reste deviennent flous et disparaissent. Comme un brouillard amnésique ou un rideau qui cache quelque chose qui ne doit pas être vu. Ces lambeaux de mémoires ont fait leurs apparitions peu après le déménagement, il y a quelques années.
Nous sommes en Janvier 2017, nous sommes arrivés en Août 2013. Ce n'était pas volontaire. Ce déménagement était à la fois une déchirure, un soulagement immense et un nouveau départ plus que bienvenu.
La journée étant fini, je rentre chez moi, laisse tomber mon sac en vrac en bas des escaliers, et grimpe les marchés deux à deux. Une fois dans ma chambre, mon corps se lâche et s'écrase de tout son poids sur le matelas ferme de mon lit.
-"Aaaaah ! Si confortable !" Je lâche dans un soupir mêlant fatigue et plaisir.
Je me tourne sur le dos et fixe le velux juste au dessus de moi. Il est 18h30, et il fait déjà nuit. A travers ce petit cadre ouvert sur le ciel s'étend l'immensité de l'Espace. Je perd mon regard et ma conscience se plonge dans mon passé.
Pourquoi doit-il toujours refaire surface quand je pense à ses résidus d'images anciennes qui m'apparaissent en restant tout de même cacher sous un voile de mystère pudique?
Je me revois au collège, les pires années de ma vie. La ville au j'habitais ne portait pas les nouveaux venus dans leur cœur. Et j'en était un.
Tout les jours, c'était la même rengaine. Je me lève, je déjeune, je me rend à l'établissement en vélo accompagné de Kirian, un ami. Jusque là tout va bien, puis on arrive à l'endroit de mon enfer.
En entrant dans l'établissement, j'entends déjà les moqueries et les insultes ici et là. Mais rien de très dérangeant. Ils sont encore endormis. Mais plus les heures passent, et plus les insultes et les moqueries se font fréquentes. Accompagnés parfois de quelques coups. Tout le mondes est au courant. Même mes parents. Seulement, ils ne peuvent rien faire, il y a trop de personnes à réprimandé. Ils sont l'équivalent de trois classes minimum.
Cela faisait 4 ans que ça durait. 4 ans à ce dire "Tout va bien se passer, ils vont se lassés. Ne t'en fait pas, ce n'est qu'une mauvaise période. Courage, au bout du chemin tout ne pourra qu'aller mieux."
Au bout de ces 4 ans, à la fin de la troisième, la petite entreprise de mon père coula. Entraînant une liquidation ainsi qu'une saisie de la maison.
C'était un déchirement pour eux, ils étaient au fond du gouffre. Mais pour moi c'était une occasion de tout recommencer, depuis le début.-------------------------------------------------------------------
Merci d'avoir lu ! Si la lecture vous a plu, n'hésitez pas à le dire dans les commentaires, à me suivre et surtout, parlez en autour de vous ! S'il y a des choses qui vous ont particulièrement plu, ou au contraire des passages que vous avez moins aimez, faites m'en part dans les commentaires également ! À bientôt ^^
Valentin.A
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Loin du pire des Enfers (2ème aspect): Atonie cauchemardesque
HorrorMarine ne veut pas aller dormir, elle a peur. Pourtant, elle n'est plus une enfant pour faire ce genre de caprice. C'est une adolescente tout ce qu'il y a de plus normal. Du moins, en apparence. Quelque chose la terrifie dans l'idée d'aller dormir...