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Je regarde partout autour de moi, il n'y a aucun bruit, personne.

Je marche un peu pour regarder s'il ne s'est pas assis quelque part d'autre.

Non, aucune trace d'Aaron. Je m'assoie alors sur la fontaine. Je réfléchis..

Alors je ne se saurai jamais ce qui s'est passé.. il est partit..

Perdu dans mes pensées je ne senti pas de suite les mains qui étaient venus se placer sur mes épaules.

Après quelques secondes je me retourne et le vois.

Il était devant moi, avec des macarons dans les mains.

Il me dit alors:

-T'es enfin arrivée, t'en as mis du temps, je suis allé chercher à manger parce que je me suis dit que tu allais avoir faim.

Je le regarde les yeux rond.

-Arrête de me regarder comme ça. Me dit Aaron avec une pointe d'agressivité.

Je baisse directement les yeux, comme par instinc. Un silence s'installe.

Ce n'est pas un silence reposant mais plutôt un silence lourd et pesant.. je le brise alors en disant:

-Aaron.. qu'es ce que je t'ai dit..? Je disais ça timidement

Il me regarde, souffle un bon coup et retorque

-Je m'excuse de ne pas avoir respecté ma promesse, pardonne moi, mais c'est plus fort que moi..

Il baisse la tête, comment se fait-il qu'il se sente si mal..? Il continue tout de même

-Je vais d'abord te rappeller le contexte.. tu étais entrain de fumer comme une digue et tous les chiens trainaient autour de toi pour te gérer.. je t'ai donc ramasser.. ça a été dur parce que tu me criais que tu me haïssais de toutes tes forces.. les gens se retournaient sur moi parce qu'ils pensaient que j'allais te faire du mal. Bref, tu me hurlait que tu me détestais, tu me tapait de toutes tes forces..

Quand il me disait ça je me rendais compte à quelle point j'ai été horrible avec lui, à quel point il m'a supporté juste pour ne pas qu'on me fasse du mal..

-Aaron.. je suis..

-Non laisse moi finir, je t'ai dit quelque chose.. tout ce que je ressentait enfaite, puis après ça tu as pleuré, beaucoup pleuré, tu m'as dit que je t'avais fait trop de mal, que tout le monde te faisais du mal.. et puis tu m'a parlé de Félix..

À ses mots mon coeur se serra.

-Au fur et à mesure de la soirée tu t'es confié à moi.. tu m'as parler de ce que t'avais fait Gaby, tu sais son bisou.. puis ensuite tu m'a fait promettre de ne pas lui casser sa grosse gueule. Ce que j'ai tenu. Et enfin tu m'as dit ce que tu ressentais pour moi.. tu m'as dit comment tu me voyais. Voilà je t'ai tout dit.

Je le regarde les yeux rond.. comment se fait il qu'il me dise ça avec autant de calme et de sérénité?

Durant son long monologue j'eus quelques flashback mais rien d'extraordinaire.

-Je vois... je ne me rappelle de rien, dis moi Aaron.. que m'as tu dit peur que je pleure? Je disais ça très peu sur de moi la tête baissé, mes yeux rivés sur mes chaussures.

-Je..euh.. tu veux vraiment savoir..? Contrairement à ce que je pensais il me répondit avec aussi peu de sûreté.

-S'il te plait Aaron..

-Je t'ai dit que je te haïssait moi aussi.. tout autant que je t'aime.. que tu me rendais faible et lâche et puis que ça me faisais chiez quand tu étais avec un autre mec qui te fait sourire.. bref en gros je t'ai dit des trucs.

Il m'avait répondu ça de manière très fermé, il avait les bras croisés, il fuyait mon regard.

Je pense qu'au final c'est juste qu'il cache une grande timidité, il s'est forgé une carapace en quelques sortes.

Mais après quelques petite secondes il souffle, décroise les bras et regarde dans le vide.

-Clara.. je suis fatigué.. je veux juste arrêter de réfléchir j'en peu plus.. je ne dors plus. Me dit-il perdu.

-Tout va bien Aaron.. je suis là, tu n'es plus seul.

Suite à mes paroles, il s'approche me regarde dans les yeux, et me serra dans ses bras.

Je ne sais pas ce que j'ai ressentie à ce moment là.. de la joie? De la pitié?

Je ressentais toute sa détresse dans son câlin, je sentais qu'il essayais d'enlever tous les mauvais sentiments qu'il ressentait.

Il s'assoit sur la fontaine tout en faisant attention à toujours me tenir.

Je reste debout face à lui.. je commence alors à lui toucher les cheveux. Quand j'étais petite et que j'étais triste mon papa me caressé les cheveux aussi.

J'aimais tellement quand il faisait ça.. je ne sais pas vraiment pourquoi je lui fais ça.. je pense juste que je ne veux pas le voir triste.

Nous restons alors comme ça plusieurs minutes.

Je commençais à avoir mal au bras, je décide alors de les mettres les long de mon corps en lachant ses cheveux.

C'est à ce moment là qu'il me regarda dans les yeux, je pouvais y voir dedans l'innocence d'un enfant.

Il me dit:

-Continue.. s'il te plait.. continue de me faire des papouilles dans les cheveux.

----suite au prochain chapitre----

Un Amour Semé D'embûchesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant