deux

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-Hey Abby! Je croyais que tu m'avais posé un lapin, souria Nathan.

Elle sauta dans ses bras, ses jambes s'enroula automatiquement autour de la taille de Nathan. Ils s'embrassèrent lentement en oubliant ce qui les entouraient. Quelques minutes plus tard, Abygaelle se dégagea de son entreinte et le regarda dans les yeux avec une moue moqueuse.

-Pourquoi me regardes-tu ainsi?, demanda Nathan.

-Pour aucune raison. J'aime juste te regarder, répondis Abby.

Elle se mit sur la pointe des pieds pour l'embrasser. "Il est tellement grand", soupira-t-elle. Nathan se dégagea et prit les joues d'Abby dans ses grandes mains. Elle lui réprima un air triste mais Nathan ria.

-Je dois te parler, dit Nathan avec une voix tremblante.

-Je t'écoute.

Nathan lui prit les mains et ils prirent place en tailleur sur l'herbe verte. Nathan prit une grande inspiration avant de parler.

-Tu sais.. Landon est toujours mon ami même après tout ça, sur ces mots Nathan balaya l'air de sa main.

-Oui je sais.

-Bien. Tu sais aussi qu'on a recommencé à ce parler et à se voir dernièrement.

-Vas-y Nathan, c'est long. Je le sais aussi ça.

-Bon c'est pas contre toi mais Bryan nous a lâché.. enfin m'a lâché.

-Quoi ton dealer t'a laisser tomber mais pourquoi?? On va faire quoi nous? Il a pensé à ça lui? Bordel!

Tandis qu'Abygaelle rumina en se faisant tout pleins de scénarios pas possible Nathan la fit taire en agitant les bras devant lui.

-Abby, la ferme. Chut, baisse le ton. J'étais dans une ruelle, j'avais bu. Il y a deux semaines. Et puis. Landon est arrivé, par hasard. Il ait prit place à mes côtés. Je lui ai dit que Bryan est parti. Alors, il m'a proposé..

-Non!! Pas question Nathan!! T'es dingue ou quoi???

Abby se leva d'un bond et cria son désaccord.

-Mais Abby nous n'avons pas le choix. Landon est notre dernière chance. Il s'en veut pour ta jambe. Il est désolé. Tu fais chier Abby de ne pas m'écouter!

La jeune fille fronça les sourcils et partit. Nathan la rattrapa et lui tira le bras pour la faire tournoyer vers lui. Mais faut croire que ça ne marche que dans les films.

-Ne me touches pas! cria-t-elle en lui donnant une baffe.

Il la lâcha puis Abby rentra le tête basse chez elle. Elle parcouru les trottoirs de Montréal, habilement, pour ne plus se soucier des tonnes de gens qui passaient encore à une heure tardive. Elle se força à ne pas pense à Nathan. C'est ce qui faut.

Elle ferma le plus doucement possible la porte d'entrée et enleva ses converse blanche. Elle regarda l'heure sur le micro-ondes qui indiqua 23H56. Elle avait prit beaucoup plus de temps que prévue. Par chance, sa mère ne la réprimanderait pas. Comme d'habitude. De toute façon, sa mère s'en fout.

Elle entra dans sa chambre et poussa un long soupir avant de se mettre en pyjama, de se brosser les cheveux et de s'étendre de tout son long sur son lit aux couettes rose bonbon et de s'endormir rapidement.

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