Je suis la petite fille d'un tueur.

Chapter 1

Je m'appelle Nora Caly Hollens. J'ai 25 ans à l'heure actuelle et j'habite, heureusement pour moi, loin du lieu où j'ai grandi ... Et blah blah blah ... . Ça c'est une intro bien trop classique à mon goût. Commençons plutôt par vous raconter comment ma vie peut être vue comme une quête épique de liberté. Libérons-nous de ces chaînes, échappons-nous des règles de ces stupides récit. Changeons nos phrases pour rendre ça bien plus cool que ça ne l'est. Posons d'abord le décor et annonçons la couleur ! Je suis née le 21 mars 1991 en plein cœur de la Nouvelle Orléans d'un Papa et d'une Maman qui m'attendait depuis un bon moment pour recommencer une nouvelle vie, oublier leur passé et balayer leurs inquiétudes pour enfin se réjouir de mon arrivée. Pour moi, vous le pensez bien, tout le mystère qu'entourait mes parents me passait au-dessus du ciboulot et je ne posais aucune question (de toute manière j'étais trop petite juste dans ce passage). J'ai passé tout au plus 4 années à la Nouvelle-Orléans avant que le fruit des inquiétudes de mes parents ne leur revienne en pleine figure et que ça ne nous pousse à laisser tout le bonheur qu'on avait en Louisiane pour habiter dans un quartier qui, aujourd'hui, est tendance mais qui, à l'époque où j'y étais, était plutôt malfamé. On sortait de quelques révolutions urbaines ici sur le droit des afro-américains et mon point de vue présent est en leur faveur mais à l'époque, je le répète, j'étais trop petite pour comprendre, Cependant ma vie allait devenir totalement différente ce soir de noël 1998. Ce soir-là, comme chaque années, Papa et Maman attendaient des invités pour fêter le réveillon entre amis. J'avais déjà demander pourquoi on ne voyait pas de la famille mais Papa me répondait que nous n'en avions plus et je buvais ses paroles, j'avalais ce bobard jusqu'à ce soir, oui CE fameux soir. La sonnette retentit à a la porte et ma mère, très élégamment vêtue, se précipita d'ouvrir mais poussa presque un cri en voyant la personne présente sur son perron. Mon père était en haut en plein jeu avec moi quand il décida de descendre et vit le vieil homme. Je m'incrustai dans les escaliers en restant bien cachée et regardais la conversation houleuse entre les deux hommes. Je me souviens que mon père hurlait sur cet homme et que ma mère n'arrivait pas à le calmer. Qui était- il ? Aucune réponse ne me fut donner ce soir-là mais la question me resta en tête ainsi que son visage froid.
Bon, petit moussaillon ! retour au présent je te donne une petite pause car je fais aussi une pause ! ça n'aide pas de raconter son passé à a un ou plusieurs inconnus sans avoir un léger pincement. Je ne ferais pas de psychologie mais je suppose que tu as assez de neurone pour deviner qui était ce vieil homme qui est venu ce fameux soir de noël. J'ai su à ce moment que mon père ne m'avait pas mentit par méchanceté mais plus par protection ..Protection contre quoi ? A ce moment-là je l'ignorais mais mon père n'était pas aussi tordu du bulbe pour faire ça il n'était pas un poil méchant parfois ça en faisait flipper. Bon t'es prêt ? on va repartir et puis même si tu n'es pas prêt bah on y va !
Je n'ai plus entendu parler de cet homme pendant des années, pour être précise ? de mes 7 ans à mes 13 ans, mais vous savez ce qui m'a interpellée quand j'ai vu son visage ? il ressemblait à ce tueur en série que l'on avait vu à la télévision qui avait été interné pour avoir tué sous les traits de sa mère. Maintenant que j'entrai dans l'adolescence je voulais comprendre ce qui s'était passé ce soir-là et les antécédents pour que la réaction de mes parents ait été ainsi excessive et croyez-moi je n'allais pas être déçue. Je rentrais du collège un soir comme les autres. Je posai mon sac dans l'entrée au pied des escaliers et je me rendis à la cuisine où mon père était comme il quittait le travail avant ma mère. Je m'assieds et prit mon goûter puis sans qu'il puisse ne serait-ce que se préparer je lui posai la question « Qui était cet homme qui était venu et avait rendu mon père si colérique ? » c'est à ce moment précis que mon père se rendit à l'évidence que j'étais en âge de comprendre et qu'éluder à nouveau serait une perte de temps. Croyez-moi je n'étais pas prête à tant de révélations bouleversantes.