Endless

Chapitre 3.

- Comment ça se fait que tu ne me l'ai pas dis. J'ai quand même passé toute les vacances avec toi.

Nous étions dans la voiture de Stella en route pour rentrer. De tout le reste de la journée je n'avais écouté aucun cours, tout ce que je voulais c'était rentrer chez moi. J'ai essayer d'éviter Adrian, je vérifiais à chaque recoins des couloirs du lycée. À la sonnerie du dernier cours, dès que j'ai aperçu Stella j'ai accourus vers elle et je lui ai tout racontée. J'ai très bien vu son énervement mais il fallait que je parle.

- Je ne pensais pas que t'allais approuvée son âge et puis..

- Mon frère vient juste de te largué, je sais. Mais ce n'était pas une raison, je suis ta meilleure amie !

- Je sais je sais Stella, et combien de fois je vais devoir m'excuser? Pardonnes-moi.

Elle souffla ce qui me fit sentir son mécontentement, je compris que ce n'était pas gagner d'avance.

- Et maintenant, tu vas devoir te le coltiner toute l'année. Finissa-t-elle.

- Tu penses que je peux changer de cours ? questionnais-je.

- Je ne crois pas, non. Allez, ça ira. Ignore-le, je sais que ça va être difficile mais il le faut.

Elle avait raison. Je dois me concentrer surtout sur mes cours et ne pas me laisser distraire par l'homme qui m'a fait passé des vacances de rêves et qui se trouve être désormais mon professeur.

- Il est seulement dix sept heure, on va chez moi ? dit Stella.

Je commençai alors à penser à la personne qui encombrait ma tête depuis que mes Steve Madden Boots avait foulé le sol de la voiture de ma meilleure amie. Je n'avais pas parlé à Darius depuis bien avant les grandes vacances, et même si c'était le frère de Stella, je crois que j'essayais de l'éviter. Lui aussi. Je crois que je vais finir par éviter même mon chat si ça continue. Dans tous les cas j'espérais ne pas avoir changé à ses yeux. Je ne sentais plus mes jambes et mes bras étaient engourdis, Stella ayant oublié ses clefs, appuyer sur la sonnette m'avait demandé un effort surhumain. Je tirai nerveusement sur mon top et m'insultai mentalement d'être aussi stressée. Ce n'était que Darius après tout. La porte s'ouvrit vivement.

- Tu n'as pas les clefs ? .. Oh, Victoria.

- Moi-même. Mhh, ça ne va pas ?

- Je suis troublé c'est tout...

- Je vois.

- Je ne pense pas que tu devrais entrée.. commença-t-il.

- Elle ne vient pas pour toi, je te rappels que c'est mon amie autant que ton ex. Intervenu Stella.

- T'inquiètes, j'ai déjà vu tes caleçons sales trainés au sol, riais-je.

Un silence se fit tandis que je m'insultait de tous les nom intérieurement.

- Ouais ouais.... Eh bien, Entrez.

Je lui envoyai un regard interrogateur. Des disques méticuleusement rangés dans des étagères, des canettes de bières posées sur la table basse et ... une fille nue sur le canapé. J'arquai le sourcil à me le décoller de l'arcade, avant de lancé un regard incendiaire à Darius.

- Hum. Elle n'a rien à voir avec un caleçon sale.

Darius m'aimait, enfin je le pensais. Quand quelques tensions sont apparus, je n'ai pas compris pourquoi. Après notre rupture, j'ai chercher pendant des semaines ce qu'il n'allais pas. En fin de compte, c'était peut-être de ma faute si une fille au sourire Colgate avait prit ma place.

Le silence qui régnait dans la pièce était plus que pesant, j'ai immédiatement sentit que j'étais de trop. Je me raclai la gorge et décrochai mon regard de la jeune femme que je dévisageait un peu trop méchamment.

- Bon. Et bien ... j'y vais, finis - je par dire

- Tu vas pas partir comme ça Vic, s'écria Stella.

- Je dois me préparer pour le diner avec mes parents. Et puis je suppose que ta copine en a marre d'avoir les nichons à l'air, dis-je en me retournant face à Darius.

Des seins plus mignons que les miens, soit dit en passant. Darius se raclai la gorge et passai sa main gauche dans ses cheveux, signe que la gêne s'était aussi emparée de lui. Mais pourquoi les hommes les plus sexy avait tous ce tic ? Ça m'insupportait encore plus que le divorce d'Hilary Duff. Je lui envoyait un sourire très sec, j'avais du mal à cacher ma jalousie.

- On se voit plus tard Stella, ai je lançé en me ruant vers la sortie.

Elle m'enlaça et Darius lui, me fit un timide signe de la main et là l'exhibitionniste me répondit naturellement :

- Aurevoir.

Pétasse. Je lui envoyai un regard incendiaire avant de m'éclipser. Elle, je n'allais pas la supporter. Énervée j'envoyai des coups de poing dans les airs en marmonnant les mots et expressions les plus grossières que je connaissais. Des passants se demandait surement à quoi rimaient tous ces gestes de folle furieuse.