Chapitre 1-Isadora : Départ.

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Villa Moretti, Naples-Italie


Épuisée. Est selon moi un piètre mot pour définir l'état dans lequel je me trouve après avoir travaillé d'arrache-pied sur Ce dossier qui allait changer la vie de pas mal de personnes. Mais je ne pouvais pas reculer, pas maintenant. Je me lève doucement de la chaise en cuir de mon bureau. Je souffle en me plaçant devant la baie vitrée, je regarde notre grand jardin qui donne sur une magnifique la plage avec un pincement au cœur. Je vais quitter mon chez-moi dans deux jours, la maison qui m'a accueilli quand tout allait mal. Mon cocon à moi. Mais en ce moment rien ni personne ne peut me faire changer d'avis.

J'ai planifié se voyage depuis mon arrivée ici à Naples, depuis cinq déjà. Cinq ans que J'ai En moi cette haine. Toute cette haine, n'a jamais été sans fondement, elle est tout simplement dirige vers une seule personne. Personnage que j'ai aimé, chéri et pour qui j'ai tout donné Mais mon seul crime était d'avoir aimé, et pour récompense j'ai reçu : une humiliation fracassante et pas des moindre. Le goût de cette mésaventure m'est resté en travers de la gorge, qui s'était transformé en haine pour lui.

Lui qui m'a promis la lune, l'amour éternel. C'est lui qui m'a jeté telle une ordure, mal propre sous de fausses accusations. Mais maintenant c'était à mon tour de prendre ma revanche sur lui. Parce je compte bien la prendre.

Je suis encore arrêté devant la baie vitrée quand on frappe à la porte du bureau.

En me retournant C'Est le visage de mon père que je vis. Sans attendre je me jetais dans ses bras. Les bras de mon géniteur. Lui aussi va vraiment me manquer depuis quelques que jours Déjà j'essaye à plusieurs reprises de le convaincre de venir avec nous, mais c'était cause perdu.

-tresoro* (trésor), comment vas-tu ?


-bien papa ! Que fais-tu là ? Tu ne devrais pas être chez toi à te reposer ?


Il me regarde toujours avec cet air doux et rassurant, bien qu'il est déjà dépassé la cinquantaine. Il restait tout de même cet homme élégant et beau qu'auparavant, seulement les cheveux grisonnant qui ont fait leurs apparition, Flavio était son portrait et j'en Suis même jalouse, mais chose bien faite j'ai eu ses magnifiques yeux bleu. Mais je sais qu'il essaye de M'amadouer avec un regard pareil.

-Papa ça ne marche pas, et tu le sais bien ! Je m'inquiète pour toi !


Il essaya dans un des fauteuils en cuir noir. Et moi derrière mon bureau.


-Isa, la vivacité avec laquelle tu refuse de m'écouter c'est avec celle-là que je réussi à te tenir tête.

Le sujet qui fâche, je déteste qu'il le prenne ainsi. Mon père et mon frère son de ceux pour qui ce voyage est néfaste pour mon bien être. Car c'est eux qui m'ont vu détruite et anéantie, c'est les même qui ont su me révélé, me redonner goût à la vie. Et c'est normal qu'ils le prennent mal. Mais c'est devenu comme un besoin vital, pour moi. Sinon je ne serai heureuse. Mais pour le moment c'est la santé de mon père qui passe avant toute chose.

_Quel gamin tu fais Papa ! Le docteur à dis repos, repos et repos !

_Je ne Pas suis malade Gioia, juste fatigué, et tu comptes laisser ton pauvre père ici, quelle ingrate !

Je me levais et vint m'assois à ses côtés, il me fit un place dans ses bras. C'est vrai que je l'ai connu tard, Qu'on n'a pas vécu toujours ensemble mais j'ai pour lui énormément d'amour, et il me rend très bien. Comme on dit mieux vaut tard que jamais.



-Papa, je ne t'abandonne pas et tu le sais très bien ! La maison là-bas est tellement grande qu'avec Flavi(Flavio) et la petite on va se sentir seule, alors tu es le bienvenu !

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 09, 2017 ⏰

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