À ton sommeil perdu...

32 3 0
                                    

Il neige des flocons de douleur cérébrale
Entremêlés à mon flot continu de larmes
Sur ton visage qui me paraissais si pâle
Si l'on avait mit sous clefs l'ensemble des armes

Aurais tu fais l'ange du douzième d'une tour ?
La vie, tu ne pensais pas être faite pour
Les mots blessent, ton expérience chaque jour
Ils t'ont bien poussée dans ton aller sans retour

Chaque soir tu priais pour devenir sourde
L'amour était devenu une chose trop lourde

Ton père préférait cogner plutôt qu'accepter
On ne peut pas être rond dans un monde carré
Rond pareil au canon avec lequel t'as tiré
Courage de quitter ou bien de la lâcheté

Rien n'était parti seul le sommeil perdu
Ta préférence était un tors
Comme disait ta mère, "ni vu ni connu"
Maintenant j'espère que tu dors...

Maintenant j'espère que tu dors ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant