Mon enfance
Mon enfance était merveilleuse, une histoire adorable, l'histoire d'une petite fille sage et surdouée, une petite princesse aux yeux de ses parents, pourrie chérie gâtée, la fille à papa dans toute sa splendeur, qui à su marcher à 9 mois, qui à su lire à 4 ans en maternelle, qui surprenait tout le monde par son intelligence, et même qu'une école de surdoués à Nice avait contacté mon père pour être scolarisé chez eux, malgré le refus de mon père bref, je grandis paisiblement auprès de mon père et ma mère... enfin, paisiblement est un grand mot... en 1990 jusqu'en 1993 Nous habitons moi et mes parents a Cantepau, un quartier populaire de ma ville natale : " Albi " j'y passe des moments heureux, j'apprends à marcher je m'instruis je suis scolarisée a Jean louis Fieu en maternelle une petite bout d'chou modèle ... je commence à me forger... mais en 1993, ma mère et mon père se séparent pour la première fois, ma mère et moi prenons le train et nous allons vivre à Toulouse, sa ville natale à elle... elle me scolarise et j'y vis quelques temps avec elle chez mon grand-père maternel, mon Papy lou chéri... je n'ai plus de nouvelles de mon père... je portais le nom de ma mère à ce moment là... un jour mon père retrouve ma mère et, encore amoureuse de lui elle retourne vivre avec lui à albi, nous repartons donc à zero.... le temps passe.. je rentre au CP . Rentrée absolument parfaite, ou presque.. car j'avais eu une maîtresse intolérante ... très raciste, qui ne m'interrogeait plus en classe car je savais tout que j'étais extrêmement investie et que je levais beaucoup le doigt .. Sous quel prétexte ? La petite arabe n'a pas à répondre a tout ! Alors je me souviens qu'avec les fameuses règles en fer de l'époque, elle me frappait sur le dessus de la tête... chaque fois que je voulais participer en classe... Madame Jeanselme voilà son nom.. j'étais à l'école Mazicou dans ma ville natale à Albi... un soir, mon père, qui adorais me coiffer remarque des croûtes de sang dans mon crâne... et là j'ai découvert mon père... la haine est montée en lui je ne le reconnaissais plus...
