(Neymar) Musique & football

Une journée forte en émotions

Nous sommes le 3 juin, le soleil est au rendez-vous et la température maximale prévu pour aujourd'hui est de 18 degrés. Agréable journée à tout sur catalunya radio.

J'étais assise à l'arrière de la voiture, légèrement perdu dans mes pensés ou alors captivé par le paysage qui s'offrait à moi, je ne sais pas. Mais une chose était sur: le commentateur radio avait raison il faisait extrêmement beau aujourd'hui. Le père de Ney était assis à l'avant, Raf a côté de moi et Jo conduisait. Neymar avait pris sa propre voiture et Gil l'accompagnait; direction le Camp Nou. Je vous avoue que je suis un peu stresser, pourquoi ? Je ne sais pas. Ce n'était pas moi qui allait me présenter devant une foule en délire, mais pourtant rien que d'y penser j'en avait des frissons. C'est quand même un de ces plus grand rêve qu'il allait accomplir aujourd'hui et moi j'avais l'honneur d'y assister.

Pendant ce temps, dans l'autre voiture, on avait à faire a un Neymar plus stresser que jamais. Il avait les mains fermement agrippés au volant, le regard droit sur la route.
- Ça va mon gars ? demanda Gil en souriant, en vérité il connaissait déjà sa réponse mais il voulait juste l'entendre le lui dire.
- Est-ce que j'ai l'air d'aller bien mec ? répondit le brésilien en gloussant légèrement.
- Tout va bien se passer, t'inquiète pas, on est là; on est tout là. Il agrippa tendrement l'épaule de son "frère" comme pour le réconforter. Ney hocha légèrement la tête plusieurs fois pour approuver les propos de Gil.

Dans sa tête, tous était en mode accélérer, il se revoyait jouer au ballon dans de la terre avec ces potes à Sao Paulo, de ces débuts à Santos, des encouragements de son père et de sa mère, de son premier but, de sa première célébration qu'il avait dédié à son grand père, il aimerait tellement qu'il soit là aujourd'hui pour voir tout ce qu'il avait réussi à accomplir. Il stationna sa voiture dans le parking souterrain et il attendait que Jo daigne enfin arriver. Penser à tous ces moment l'avait retourné, il avait déjà les larmes au yeux alors que la présentation n'avait même pas encore débuté.

Ça y est, l'heure était enfin venu, il portait la panoplie du parfait joueur du Barça , il avait parler au président, fait plusieurs photos a l'intérieur des vestiaires et à l'extérieur du bâtiment. Il avait visité les locaux, il était fin près à découvrir la magnifique pelouse du Camp Nou.
-C'est a vous Neymar, aller régaler la foule; elle vous attend, annonce le président du club en souriant.
L'hymne du club retentit, il se retourna une dernière fois vers moi afin de m'adresser un sourire et il gravit peu à peu les marches qui donnaient accès a la pelouse. Quelques minutes plus tard, je monte à mon tour ces marches, pour regagner la tribune où nous sommes tous assis.

Je n'arrive toujours pas à croire ce qui se passe, j'ai envi de me frapper afin d'être sûr que je ne rêve pas. Je suis dans le stade ou joue Messi, Iniesta, Mascherano, émerveillé c'était le mot exacte, j'étais tout simplement émerveillé. Je salue la foule et je commence à jongler, après tous ils sont venues pour voir du spectacle non ?

- Holà Neymar, comment vous sentez-vous après cette accueille ? lui demanda la présentatrice, en catalan bien sûr, catalan qu'il ne maîtrise absolument pas par ailleurs. 
- Bona tarda a tothom, je suis très heureux d'être un joueur du Barça, c'est mon rêve. Il avait la voix qui tremblait un peu, pas nécessairement parce qu'il était stresser mais surtout parce qu'il ne savait pas parler la langue. Ce qu'il faisait là c'était du par cœur, un texte et des mots qu'on avait répété ensemble toute la nuit. 

- Je crois que je n'arriverai pas à dormir cette nuit, me dit le brésilien. On était tous les deux allongés en pyjamas dans mon lit.
-Pourquoi ? Parce que ce soir tu ne dormiras pas dans ton lit ? Je glousse et il m'envoie son oreiller dans la tête.
- Mais non, qu'est que t'es bête ! Il avait dit ça pour rigoler, mais chiante comme je suis je n'allait pas laisser une occasion de bouder me passer sous le nez.
- Ah bon ? Moi je suis bête, d'accord à plus alors. Je me lève du lit pour partir mais avant même d'avoir franchi le pas de la porte, il me rattrape et il me tire jusqu'à lui. Je fait semblant de le repousser alors que tout ce que je veux depuis le début c'est exactement ça.
- Tu sais bien que t'es pas bête, tu es l'une des femmes les plus intelligentes que je connaisse. Fait moi un câlin !
- Non toi fait moi un câlin, j'avais les bras croisés contre ma poitrine et je lui faisait la moue, aller dépêche toi j'attend.
- Mais qu'est que t'es chiante ! Il s'approcha de moi pour me faire mon câlin mais je le repoussais.
- Ah parce que maintenant je suis chiante ?
- Ah non tu vas pas recommencer, je rigolais pendant qu'il me serrait doucement dans ces bras et il m'embrassa; sûrement pour me faire taire, je sais que je suis chiante !