Chapitre 8: Melody

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Chapitre 8 : Melody

Azenet se débattait toujours, hurlant de plus en plus alors que les larmes coulèrent sur ses joues de plus en plus rouge. Sa crise était d'une violence que nul ne pouvaient se douter. Pierre se mordit l'intérieur de la joue. Que devait-il faire ? S'occuper de Bboy ou d'Aze ? Il se sentit légèrement pousser vers le codeur et il tourna la tête pour savoir qui avait fait le choix à sa place. Bboy. Son regard l'implorer d'aider le jeune membres des Patricks, de le sauver lui. Pierre soupira et alla vers son amant pour le prendre dans ses bras. Dire que toute cette histoire était de sa faute à lui... Parce qu'Azenet avait peur de le perdre, parce que Nems était jaloux que Bboy lui portait. Doucement, sa main passa dans le dos du codeur, les doigts glissaient le long de sa colonne dans un geste apaisant alors qu'il lui murmurait des paroles douce aux creux de l'oreille. Doucement, le codeur se calma, ses mains agrippant le chandail de son amant dans un geste désespéré. Il ne voulait pas qu'il le quitte, il ne voulait pas se retrouver seul. Il avait peur... Non, il était tétanisé. Sa voix tremblante ne cessait de répéter qu'il avait peur d'être seul, qu'il voulait juste faire peur à Bboy.

Le sus-nommé regardait la scène d'un œil terne. Il avait bien comprit qu'il ne verrait jamais ces sentiments être retourner. Aypierre tenait beaucoup trop à Azenet. Il sursauta lorsqu'une main se posa sur sa joue, retirant les larmes qui coulaient à nouveau librement. Il tourna la tête et vit Nems. L'homme au masque avait un air coupable au visage et pointa les autres génies, un geste silencieux pour lui dire qu'il les avaient eux, qu'il pouvait se reconstruire et trouver un nouveau départ. Le regard brun du troll était emplie de tristesse et de remord, ainsi que d'amour. Un amour trop longtemps mis sous silence, mais qu'il savait qu'il ne pouvait dire après toute les horreurs qu'il avait commit ou qu'il avait laisser commettre. Il regarda Bill et les génie emmener le corbeau dans l'espace infirmerie, priant inconsciemment pour que le médecin/scientifique parvienne à rendre la voix à Bboy.

- Aypierre... Faut les emmener aux flics.
- Je sais As2...

Ah... Nems s'en doutait. Après tout, il avait séquestré, violé, battue Bboy et Azenet l'avait torturer et presque tuer. Ils allaient en prendre pour leurs gardes, mais ils l'avaient chercher. Aucun des deux coupables ne cherchaient à fuir la sentence qui allait tomber. Ils s'y étaient résigner. Avant d'être emmener, Nems fit promettre à Pierre de prendre bien soin de Bboy et de l'aider à se reconstruire... Quitte à l'aimer à son tour.

Au retour au manoir, Aypierre s'était enfermer dans sa chambre. Il avait besoin de s'isoler pour réfléchir à tout ce qui venait de se passer. Comment une jalousie pouvait changer à ce point une personne ? Il soupira longuement et attrapa son portable ainsi que ses écouteurs. Il alla dans sa playlist et la mit en route. Un sourire ironique étira ses lèvres alors que la musique d'introduction résonnait dans ses oreilles.

« My heart weight minimum a ton
An army's feet pounding on my head
Maybe I'll wake up one day to notice
That all my life was just a dream... »

Il aimait particulièrement cette chanson. Elle était mélancolique, mais tellement belle. Ses yeux se fermèrent et il continua de fredonner la douce et lugubre mélodie. Il repensa à la scène qu'y s'était produite un peu plus tôt entre lui et Bboy. Il ne savait pas pourquoi il avait fait ça, c'était un réflexe, un instinct. Quelque chose au fond de lui l'avait pousser à poser ses lèvres au coin de l'oeil du jeune homme et de boire ses larmes. Bizarrement, c'était comme dans la chanson qu'il écoutait actuellement. La même détresse, le même geste de douceur. Il sursauta en sentant une main secouer son épaule. Il ouvrit les yeux et vit Jiraya devant lui. Le génie lui fit signe que le repas était prêt et qu'ils l'attendaient pour manger. Gêné, le leader se redressa et suivit le jeune homme dans la salle à manger. Effectivement, tout le monde semblait l'attendre, même Bboy qui avait été placé à ses côtés. Le repas se passa dans un silence lourd et mal à l'aise. Bboy ne touchait à peine à son assiette, toussant à chaque boucher. Bill lui frotta doucement le dos, lui donnant une tasse de lait chaud avec du miel, lui promettant que ça apaiserait sa gorge. Incertain, le génie but le contenu de la tasse dans une grimace. Il n'aimait pas le lait, vraiment, mais la douceur du miel se fit bien sentir. Il remercia l'homme à la peau verte d'un signe de la tête.

Quelque heures plus tard, Aypierre alla voir son ami dans son labo. Le scientifique semblait travailler sur une potion.

- Qu'est-ce que lui a fait Aze ? Demanda le leader, la voix basse et déchiré.
- Ah Pierre... ! Tu veux vraiment savoir ... ?

- Oui, s'il te plaît Bill...

- Bon... Azenet a grandement abîmer les cordes vocal de Bboy, le rendant muet. Je travaille déjà sur une potion pour essayer de soigner ça. Et puis, ça ne semble pas aussi grave que je ne le pensais, il peut guérir tout seul aussi, mais le traumatisme va sûrement le garder sans voix pendant une longue période après sa guérison.

Le leader serra les poings. Pauvre Bboy. Tout ça à cause de lui et de son incapacité à voir les problèmes quand il y en a. Quel piètre leader qu'il fait. Il remercia Bill pour son honnête et alla voir les génies discrètement. Il entendait la voix de Fufu et de Jiji qui résonnaient dans tout le couloir. Ils s'étaient lancer dans un concours de blagues, sûrement pour rendre le sourire au corbeau ? Il arriva devant la porte de la chambre des génies qui était grande ouverte. Il s'adossa contre l'embrasure de la porte et les regarda. Fufu et Jiji entouraient Bboy, essayant de lui arracher un sourire, en vain. Le leader eu soudainement une idée. Il se dirigea vers le salon où il y avait Nasgo, Loupio et Ika.

- Ika !

- Ouaip ?

- Je peux te demander un service ?

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Tu joue toujours du piano ?

- Heu ouais ?

- Tu peux nous jouer deux trois truc, je pense que ça serait bien pour détendre un peu l'ambiance.

Ika hacha la tête, comprenant l'idée du leader. Il alla demander à Zerator s'il pouvait lui emprunter son piano. Le jeune homme l'aida à s'installer au salon et a emménager la pièce pour que tous puisse écouter le jeune homme. Autant dire, Ika était plutôt mal à l'aise. Il n'avait jamais jouer devant autant de monde ! Mais un coup d'oeil vers le blesser lui fit prendre une grande inspiration et dans une longue expiration, ses doigts commencer à se mouvoir sur le touche. La mélodie se mit à résonner d'abord timidement dans la pièce. Tous écoutaient le musicien dans un silence religieux. Petit à petit, Ika prit plus confiance en lui et cela se faisait ressentir dans la mélodie qui résonnait de plus en plus forte, plus envoûtante, un sourire commençait à étirer les lèvres de certains habitant du domaine. Notamment celle de Bboy. Il ne connaissait pas d'où venait la mélodie, mais il adorait. C'était apaisant ! Il ferma les yeux pour ce laisser emporter par le son du piano, oubliant tout ce qui l'avait fait souffrir jusqu'à maintenant. Il était partie loin. Loin de toute souffrance, dans un coin où tout allait bien. Puis la mélodie s'arrêta. Ika avait fini de jouer. Il anticipait la réaction des autres. Un claquement retentit dans le silence. Le musicien tourna la tête et vit que c'était le blesser qui applaudissait du mieux qu'il pouvait malgré son poignet blesser. Il fut rapidement suivit par les autres. Un sourire gêné étira les lèvres d'Ika alors que Zera passa un bras autour de ses épaules, beuglant qu'ils devaient faire des duo et que Jiraya devait jouer avec eux !

Comme quoi, il suffit des fois d'une mélodie pour réparer des cœurs blessés?

TearsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant