Cauchemard

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  Sombre,voilà l'adjectif que j'utiliserai volontiers pour parler de la chose qui m'entoure(ce qui selon moi la qualifie au mieux ).Car à force de faire le même rêve toutes les nuits, on commence à le connaître un peu par cœur. Même si je trouvais que ce rêve était un peu différent des autres, car j'avais l'impression, l'impression qu'il était réel. D'un coup la masse sombre m'arracha à mes pensés, se compacta et se rapprocha de plus en plus de mon corps, je sentis alors sa parois lisse et froide dans mon dos, j'en était pétrifié. Je tentais alors la chose la plus bidon du monde, (ce que n'importe qui de normalement constitué en ce monde aurait fait) je me mis à taper contre mon cauchemar, ce qui bien sûr ne lui fit absolument rien. La masse se resserra encore et encore, je transpirais, j'étouffais. La masse se contractait de plus en plus,  je m'était  recroquevillé en PFS(position fœtal de sécurité ), la chose se resserrait toujours plus, alors que j'étais pratiquement voué à mourir, d'un coup tout disparu.

La chose qui m'entourait s'était volatilisée pour laisser place à un ciel gris, je pouvais sentir le vent contre mon torse, au loin, un ciel noir annonciateur d'orage se rapprochait. Je crois que les profs appellent ce genre de choses des cumulonimbus, ou des cunnilingus ... enfin bref, mais en tout cas ils étaient plutôt impressionnants. Pour en revenir à mon cas, il  me semblait que j'étais perché en haut d'une colline, afin de vérifier cette hypothèse je décidais de me pencher afin d'évaluer la distance qui me séparait du bas de mon perchoir. Je fus plutôt surpris de voir que la pente qui descendait jusqu'en bas était inclinée de plus de 180° ( j'avais même pas besoin d'un rapporteur, et si vous me croyez pas vous n'avez qu'à chercher le mot falaise sur le Néo I ). Pour tout vous dire d'habitude j'aurais chercher une prise ou bien un truc dans le genre mais sur ce coup là j'en avais pas trop envie.Et ce parce que une chute pouvait non seulement signer mon arrêt de mort, et puis en contrebas je pouvais apercevoir des rochers en formes de pointes ce qui rajouter en plus à une longue mort par chute , celle, de finir empalé et éventré sur des rochers.

D'un coup, je fus projeté en arrière, comme aspiré par une force invisible. Alors que je tentais de reprendre mes esprits, je remarqua un rocher qui ne devait pas être là tout à l'heure, j'attendis quelques instants et, lorsque ma vue redevint normal je compris avec surprise que le rocher n'en était pas un !!!
C'était en vérité un - homme - (on aurait plutôt dit un mélange entre un bossu et un scarabée ), en le fixant je me rendis compte que sa peau était parcourue de veines violettes, il portait une espèce de toge sur laquelle était tissée un...un...un je sais pas quoi mais en tous cas rien que de le voir ça me donnait mal à la tête.

Et d'un coup l'homme scarabée ( à partir de maintenant on l'appellera scarabée-man ) réalisa une prouesse dont je ne l'aurai jamais cru capable...il parla !!! Même si en fait il marmonnait des trucs incompréhensibles, on aurait dit un mélange entre des grincements de pneus et une porte qui grince. Ce qui donnait:

-Kriiiiick! Pshiiiiii! Krick, krick,krick !

J'aurai voulu m'approcher de lui pour -discuter-( je pose les questions lui y répond ), mais je ne pouvais tout simplement pas...pas...pas bouger!!! J'étais comme paralysé, j'essayais de bouger mes jambes, aucune réponse de la jambe droite ni même de celle de gauche; je pensais peut être pouvoir bouger au moins la bouche histoire de lui faire comprendre que j'avais envie de lui mettre une bonne tarte dans la tronche. Mais je n'arrivais même pas à bouger le petit doigt ( de pied ).

-Viens Fils d'Edrur... VIENS ET ACCEPTE TON DESTIN !!!!, cria-t'il de sa voix caverneuse .

Je n'avais même pas saisi un bout de ce qu'il venait de dire, que je fus pris d'une migraine intense qui me déchira le cerveau en deux, j'avais l'impression que ma tête allait exploser! Puis je me mis à délirer, je voyais des choses horribles:
Je voyais des enfants entrain de brûlé sur un bûcher qui appelés leur mère, l'horreur se poursuivit en voyant des femmes et des hommes en train de se faire chasser par... par... par des enfants sur des quads équipés de mitrailleuses, les pauvres personnes faisaient ce qu'elles pouvaient afin d'échapper à leurs poursuivants mais le pire dans tout cela c'est que les conducteurs n'étaient que des ados!!et qu'il prenaient un malin plaisir à mitrailler le -gibier- humain.

Et d'un coup tout disparu pour laisser place au silence le plus total.

Le FilsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant