Paris

Chapter 4

« Nous sommes tous née pour mourir, ne te crois pas plus spécial que moi »

Media: La robe de Léa

« C'est quoi cette putain d'université »

PDV Léa

Je suis à Paris depuis trois jours déjà. Et j'ai passé ces trois jours à déambuler dans mon petit appart cosy que mon père me finance. L'appart est vraiment beau, et me correspond parfaitement.

Une petite cuisine américaine ouvert sur mon salon, qui comprend une petite cheminée et un écran plat. Deux salles de bain et deux chambres.

Très soft. Justement faite pour moi.

Je regardai par la fenêtre, et jugeant le temps absolument parfait pour une balade, je me décidai à sortir découvrir la ville dont j'ai eu qu'un bref aperçu y'a trois jours.

Je montai rapidement dans ma chambre, changeant précipitamment le jogging rose et le pull noir que je portais en un short et un débardeur. Je me chaussai de mes sandales plates, attrapai mon sac à bandoulière et y fourrai mon portable, mon portefeuille et mes clés.

Je descendis rapidement les escaliers, ouvrit la porte d'entrée et m'engouffrai dans l'air chaud de Paris.

Je m'avançai a petit pas, regardant partout comme pour imprimer les images qui dès demain deviendra mon quotidien.

En effet, à partir de demain je commence avec les cours a la Downtown University. Et j'ai un mauvais pressentiment. Comme si demain allait être une journée rude en émotion.

Je m'assis sur un banc en face de la Tour Eiffel, admirant ce chef-d'œuvre que j'ai tant rêvé de voir depuis ma tendre enfance. Je la détaillai du regard, comme je viens de détailler ce beau garçon qui passa devant moi, à une vitesse folle, se dirigeant tout droit vers le marchand de glace.

En le voyant s'y diriger a aussi vive allure, j'eus soudain envie moi aussi de me prendre une glace.

Ou de lui parler.

Je me levai, avançai, et me posta juste derrière lui attendant qu'il finisse de se choisir une glace, pour engager la conversation.

Le voyant relooker les saveurs proposés, je le trouvai trop mignon. Mais je n'ai pas toute la vie devant moi quand même, je le brusquai un peu.

- « Eh oh, dépêche-toi là. Ya pas que toi qui aimerait te prendre une glace hein »

- Encore une petite minute rooh. Bon monsieur, je vais prendre une boule vanille et une boule fraise s'il vous plait

Sa voix putain... Je fonds.

- C'n'est pas trop tôt.

Lorsqu'il se retourna, ne faisant nullement attention, il envoya sa glace sur moi.

Ai-je dit que je l'ai trouvé mignon ? Ouais. Et il est un mignon maladroit.

Et j'ai un sérieux problème avec les maladroits. Ca me rappelle de mauvais souvenirs.

- Mais putain, tu ne peux pas faire attention bordel de chien ! Explosai-je

- Merde, je suis désolé. Pourquoi t'étais si près d'abord ? C'est autant ta faute que la mienne.

Connard. TU ES UN PUTAIN DE CONNARD. Mignon, mais connard quand même.

- Et tu oses remettre la faute sur moi ? ESPECE DE... DE BOMBE SEXUELLE

Tuez-moi pitié.

- Bombe sexuelle? Rétorqua-t-il abasourdi par mon insulte.

Je me retournai rapidement, lança un « Nique ta race tête de bite ! » et fila dans mon petit loft.