Chapitre 4: Étranges paroles

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l vint s'adosser sur le bar face à moi, et je me pris a observer le physique de Nazo : Il avait de jolies boucles noir qui retombaient sur un regard rouge brillant, il avait un joli nez et des lèvres fines. Il était plus grand que moi, avec plus de muscles que les garçon de son âge, mais il ne semblait pas athlétique. Il était beau pour un tueur. Je finissait de manger quand il remarqua que je l'observais. Il me sourit :

« Bon si on allait voir ta chambre ?

- Parce qu'en plus je dois rester là ?

- Tu en as trop vu, je te l'ai déjà dit.

- Je vais pas te dénoncer, c'était plutôt marrant même.

- Il n'y a RIEN de marrant. »

Nous étions arrivés en haut et un long couloir se déroulait devant mes yeux. Il y avait cinq portes, à droite, et à gauche une jolie rambarde d'où on voyait tout le salon. Il se retourna vers moi :

« Alors, les trois première porte mène chacune à une chambre, sachant que la deuxième c'est la mienne.

- J'ai pas le droit de prendre la tienne ? »

Je dis ces mots avec un grand sourire :

« Eh oh ! C'est la mienne.

- Quel dommage ! »

J'ouvris la deuxième porte, celle qui menait vers la chambre de Nazo. Il avait un grand lit à baldaquin, avec un bois sculpté, qui n'était pas du tout son genre. Je me retournais vers lui, étonée, pendant qu'il passait une main dans ses cheveux. Je m'exclamai :

« Quelle beau lit !

- C'était celui de mes parents. »

Il dit ceci amèrement, la tête baissée. Mon sourire s'évanouit quand il s'assit sur son lit, en caressant le bois. J'avançais en observant encore la grande chambre : En plus du lit sculpté, il y avait une grande armoire sculpté elle aussi, Un canapé qui semblait moelleux et une grande bibliothèque :

« Tu aimes lire ? »

Nazo se tenait derrière moi, et m'observait :

« Oui, j'aime lire

- Alors on vas bien s'entendre. Bon sinon tu prend quelle chambre ?

- La plus proche de l'escalier

- Elle ressemble à la mienne »

Il se dirigea vers la porte, moi a sa suite. Nous entrâmes dans la chambre où je dormirais désormais : C'était une grande chambre, avec des meubles sculpté dans un bois plus clairs que la chambre de Nazo. Une grande fenêtre donnait sur la forêt, plongée dans la nuit. J'avais oublié ce détail : il faisait nuit, et j'étais fatiguée :

« Il est tard, tu devrais aller te coucher »

Nazo semblait vraiment lire dans mes pensées :

« Ce n'est pas de refus ! »

Je regardais mes vêtements... Pas vraiment adapté pour dormir.

« Je vais te chercher un de mes sweat, sa ira pour l'instant. Faudrait que tu ailles chercher quelques affaires chez toi.

- Je vais devoir rester aussi longtemps que ça ?

- A croire que oui.

- Tu vas m'expliquer pourquoi tu m'as amenée là ?

- Tu le sauras bientôt. »

Nazo repartit dans sa chambre, et je m'assis sur le lit. Je le saurais bientôt ? De quoi voulait-il parler ? Je laissais mon esprits vagabonder : il me laissais ici pour me manger, ou pire, pour me torturer ! Je me faisais d'autres idées dans le genre quand Nazo revint pour me donner son sweat : Je n'aurais pas de mal, il faisait bien deux têtes de plus que moi !

« La salle de bains et par là, suis moi »

Il me montra la salle de bains, et pendant que je me changeais j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir...

Dans le coeur d'un tueurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant