" L'histoire d'une serpentard."

Chapitre 1

''Londres, année 1998, les journaux proclame la fin du seigneur des ténèbres suscitant la joie du monde Magique. Le ministère clame la fin de cette interminable guerre. Des affiches, montrant les partisans du célèbre sorcier arrêtés, sont placardés dans toutes les villes, l'ancien ministre de la magie est applaudit dans les rues, les commerçants enlevés lors de la bataille sont retrouvés et rouvriront leur boutique pour la prochaine rentrée des jeunes sorciers en soif de savoir.

Retrouvez l'interview du nouveau ministre en page 11!''

L'homme posa le journal sur son bureau, il avait été obligé de répondre a des tas d'interview depuis sa prise de fonction en tant que ministre de la Magie.

Et la plus ennuyante fut sans doute celle de la « La gazette », le plus célèbre d'entre eux parmi les sorciers. Fort heureusement pour le politicien, une nouvelle journaliste avait été embauchée, il avait entendu parler d'une autre journaliste beaucoup trop curieuse qui avait tendance a déformer ce que disait ces ''sujets'', il n'aurait pas voulu que cela arrive alors qu'il commençait son mandat. L'homme s'assit dans son siège, les tableaux, accrochés aux murs de la pièce et représentants les anciens ministres de la Magie, étaient tous vides. Ils devaient sans doute fêter la fin du seigneur des ténèbres comme tous les autres sorciers, vivants ou morts. Soudain, on toqua a la porte, John, comme s'appelait le ministre invita le mystérieux visiteur à entrer, ce que ce dernier fit.

-Bonjour monsieur le Ministre, veuillez m'excuser pour mon retard, le trafic est assez restreint dehors.

John observa attentivement le nouveau venu. Il était bruns, la peau extrêmement pâle, ces yeux noirs reflétaient une certaine chaleurs sur ce visage froid et couvert de rides. Vêtu d'une robe de sorciers noire, il tenait dans sa main droite une valise noire comme celles que le moldus possèdent quand ils vont travailler.

-Pourquoi vouliez vous me voir ?

Demanda le ministre en se levant et s'approchant de son interlocuteur pour lui serrer la main. Ce dernier accepta la poignée de main et répondit ;

-Je suis ici pour vous parler de ce qui ce passe en ce moment

John haussa les sourcils ;

-Tout va bien pourtant, les gens font la fête et ne se soucient de rien d'autres que de la défaite de Vous savez qui.

-Ça c'est ce que vous et votre peuple de petits insouciants pense, mais regardez plutôt le dernier de ce journal.

Le ministre pris le papier que lui tendait l'homme et parcouru rapidement la première de couverture.

''[...]pendant que le ministère fête sa victoire, insouciants de ce qui se passe dans le pays, de plus en plus de moldus portent plainte pour diverses raisons telle que «Hiboux volants en pleins jours », « Disparition de proches et d'enfants » ou bien encore « Explosions soudaines dans les jardins et les parcs ». Des parents moldus pleurent les mystérieuses disparition de leurs enfants. Mais que fait donc le nouveau ministre de la magie ?''

Une fois sa lecture terminée, John rendit l'article a son interlocuteur ;

- Je n'étais pas au courant de tout cela.

Et comment aurait il pu le savoir ? Le premier ministre moldu aurait très bien pu lui envoyer un courrier, ou du moins son secrétaire l'en aurait informer mais il ne l'avait pas fait, John n'oubliera pas de déduire cette erreur de sa paie.

- Monsieur le ministre, je tiens à vous prévenir que ce n'est que le début..

Le politicien regarda l'homme, haussant légèrement les sourcils.

- Qui êtes vous au juste ?

L'homme le regarda avec une lueur étrange dans le regard, un sourire en coin se forma sur son visage et il répondit ;

-Vous le saurez tôt ou tard monsieur le ministre mais sachez que en aucun cas je ne révélerais mon camps.

Sur ce il salua le Ministre, se dirigea vers la cheminée, sortit de la poudre de cheminette de sa poche, se plaça sous le conduit et disparu dans un nuage de fumée verte.

Dépité, John s'assit dans son fauteuil, sortit une feuille d'un tiroir et ensorcela sa plume pour qu'elle écrive ce qu'il dicta.

''Cher Monsieur Vickling,

je vous écris pour vous informer de ma prise de connaissance de ce qu'il se passe dans votre monde, je passerais pour une première visite ministérielle dans quelques heures.

Avec mes salutations les plus sincéres,

John, oshley.

P.S : Je viendrais par cheminée.''