Wrong [Gay Cameron Dallas Fanfiction]

Chapitre 8 : Ethan

Un silence se fit entendre, je ne savais même pas si je ressentais vraiment quelque chose. Une chaleur envahissait mon corps et je me sentais simplement bien, j'avais l'impression de vivre pour une fois c'était un peu étrange après tout ce temps mais c'était agréable. 

Il se racla la gorge et il fit tourner ma chaise car plus le silence durait et plus je me renfrognait au fond de celle-ci. Il me sourit, il m'embrassa sur la bouche rapidement et il retira ses lèvres des miennes, se grattant la nuque ses joues rougies il se mit à rire un petit peu. Il était autant gêné que moi, j'avais aimé ce baiser, je ne pensais pas du tout. 

"Pourquoi j'ai aimé ça ? 

Car tu m'aimes peut-être ? 

- C'est ça aimer tu penses ? 

Bah ouais, enfin j'imagine, comment tu te sens ? 

Mais je me sens trop bien ! dis-je trop fort en souriant " 

Le prof nous lança un regard tueur et nous demanda de nous taire. Il semblait choqué que j'ai une interaction avec mon camarade. Mais, pourquoi avait-il dit qu'il imaginait ? Il ne m'aime pas c'est ça ? J'ai tellement peur de perdre ce sentiment, j'en veux plus, je veux plus, je veux plus ! Ethan, calmes-toi, tu ne penses pas normalement, détends-toi, détends tes joues et redeviens sérieux ! Oh et merde je suis trop heureux ! 

Je tenta pour dissiper mon doute une petite demande 

" Tu m'aimes du coup.... ? 

Bah bien sûr que je t'aime, tu crois qu'une personne qui ne t'aime pas ferait ça ? " 

Il s'approcha lentement de moi, il commença par me caresser les bras et il plaqua ses lèvres contre les miennes, il me surpris quand je sentis la froideur de ses mains sur mon ventre chaud, il me poussai tellement que je chuta de ma propre chaise, notre baiser devenait de plus en plus passionné mais une voix nous rappelait à l'ordre. 

" Pensez vous sérieusement que ce soit le moment adéquat pour vous tripoter de la sorte ? Barrez vous de mon cours, je ne donne pas de cours à des singes qui ne savent pas contrôler leurs pulsions !" cria notre professeur choqué par notre comportement

En ce moment précis je voulais juste m'enterrer tandis que cet abruti de Cameron se contentait de sourire.