Carnet De Bord D'un Jeune Harcelé T.1 [Réécriture]

Chapitre 5

Quand la police arriva, le blond était déjà parti. Au moment où il avait vu la femme les appeler, sa première réaction fut de l'insulter, puis repoussant le chauffeur, il s'en alla. La police m'interrogea. Ils voulaient savoir pourquoi il s'était énervé et avait sorti un couteau.
" Alors petit, tu le connaissais ?
- Non, répondis-je en niant.
- Et sais tu pourquoi il a sorti ce cannif ? continua-t-il.
- Non, répétais-je.
- D'après nos fiche, il s'appelle Mark.
- D'accord, répondis-je.
- Ce nom te dit quelques choses ?
- Non, re-répétais-je.
- Bon, j'ai compris que ça ne servait à rien de discuter avec toi. "
Il mit fin a la discussion.

Le lendemain, à la récréation, Mark et deux de ses copains me coincèrent entre deux couloirs.
" Ce matin, quand je me suis levé, j'avais mal à la tête, me dit-il en me frappant, et tu sais pourquoi ? me demanda-il
- Non, répondis-je entre deux coups, je ne sais...
- Si tu sais ! Et il me cracha au visage, à cause de toi !"
Lui et ses copains continuèrent à me frapper jusqu'à que la cloche annonçant la fin de la pause et de mes souffrances retentit. Quand je rentris dans la classe de Mme Ferry, elle m'autorisa à aller à l'infirmerie. Je me dirigeais donc dans les couloirs en direction de la fin de mes souffrances.

Iris et moi discutons autour d'un chocolat chaud pendant l'heure. Au bout d'un moment, elle me posa une question qui me gêna.
" Savais tu que Mark, l'élève de 3ème, s'en est pris à un élève de 6éme ? me demanda t-elle.
- Non pourquoi ?
- Jimmy...je sais bien que tu est cet élève..."
Et puis la, d'un seul coup, le stress et toutes mon histoire, déferla dans des larmes. Je decidas donc de tous lui raconter.
" Ça a commencé en CP, à la fin de ma première journée, quelqu'un..."
Mon histoire pris une demi-heure à être raconté. Iris m'écoutais​ sans broncher. De temps en temps, elle me tendit un mouchoir. Après la discussion, elle me regarda droit dans les yeux, et me dit:
" Jimmy, je te promet que cela va s'arrêter, me dit-elle, nous allons les piégés !