CHAPITRE 3

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Dans le chapitre précédent :

"— J'ai tellement hâte de voir ta maison, si seulement tu savais ! Et ta mère aussi, au fait comment va-t-elle ?
— Et bien tu sais au décès de papa elle était vraiment très mal, mais elle a été forte, très forte même ! Je suis tellement fier d'elle ! Elle a su remonter la pente et je crois qu'elle commence à envisager de refaire sa vie, tu sais ça fait déjà presque 2 ans. Et puis tu vois son ami dont je t'avais parlé, ils sont de plus en plus proches et en plus on s'entend super bien, ça ne me dérangerai pas de l'avoir comme beau père.
— Et toi comment tu vas ?
— Ça me fait toujours bizarre mais bon, j'ai appris à faire avec et ça commence à aller mieux !
— Tant mieux pour vous, ça me fait plaisir. Et sinon on arrive bientôt ?

À ce moment même il s'arrête et tire le frein à main. Je crois qu'on est arrivés."

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Dimanche 28 août

Je descend de la voiture, la maison est magnifique !
— Tu habites ici ? L'interrogeais-je
— Et oui !
— Je comprends mieux pourquoi tu me disais que ça ne dérangerais pas que je vienne m'installer chez toi !
— On a six chambres dont seulement deux sont occupées au quotidien.
Je vois, en même temps la maison est vraiment immense ! Je reste plantée là, les yeux en l'air et la bouche ouverte à analyser cette maison qui semble sortie de nulle par, comme tombée du ciel. Elle est entourée par une haie immense et parfaitement taillée. À l'entrée, entre deux tours en pierre, un immense portail blanc. Quand on entre, on arrive par un chemin fraillé dans un petit parc bien entretenu légèrement en montée, sur un espace de graviers qui semble servir de parking, il donne sur deux portes de garage à gauche.
En face du chemin, une grande porte domine quelque marches.
— Vas y entre c'est ouvert, je m'occupe de tes valises !
— D'accord ! Dis-je toute excitée.

Je pousse alors la porte de cette maison, elle s'ouvre sur une sorte de couloir qui sert d'entrée, fermé par un mur qui sert de cloison, sur lequel un tableau immense, le visage d'une femme fait seulement de traits noirs sur fond blanc, donne tout son charme à cette "pièce".
Sur la gauche de ce mur, un salon immense avec une cheminée qui fait presque deux mètres de long. Il est relié à la salle à manger en passant derrière le fameux mur. Celle si donne à son tour sur la cuisine. En fait le mur sert à cacher l'escalier depuis l'entrée puisque celui-là se trouve entre le salon et la salle à manger.
— Je vois que tu es toujours aussi curieuse ! Me sort Matt avec un sourire jusqu'au yeux.
— Je ne suis pas journaliste pour rien !
— Suis moi ta chambre est par là je vais te montrer.

Il prend deux de mes valises, je pense qu'il montera la troisième après. L'escalier donne sur un couloir qui se divise en deux sur la gauche et la droite. Il m'emmène sur la gauche devant la pièce du fond. Au passage il me montre sa chambre.
Il pose mes valises.
— Viens là toi ! Me dit-il.
Je me retourne et il me bande les yeux.
— Mais tu fais quoi ? Lui demandais-je intriguée.
— C'est une surprise.
Je l'entend ouvrir la porte et il me fait avancer, encore et encore. Il me retire enfin son bandeau.
— Ta-Dam ! S'exclame-t'il.
— Oh my god !
J'ouvre les yeux sur une grande baie vitrée qui donne sur un petit balcon au dessus d'une piscine immense. Cette maison est réellement sur dimensionnée ! J'ouvre la vitre pour me rendre sur le balcon. Sur la gauche il y a une petite table ronde et deux chaises.
Je retourne dans la chambre je regarde le lit, immense lui aussi, et j'aperçois sur la gauche une porte qui donne sur une salle de bain avec douche et baignoire.
— Oh Matthiew c'est vraiment magnifique !
— Bienvenue chez vous majesté !

— Coucou chéri ! Lance du bas une voix qui m'est familière.
Je crois que la mère de Matthiew est arrivée je sors de la chambre avec lui et descend en bas.
— Oooooh Diane ! Ma chérie, qu'est ce que je suis contente de te voir ! S'exclame-t'elle en se jetant dans mes bras, avant de resserrer son étreinte.
— Oooh Pamela ! Vous m'avez manquer vous aussi !
— Mais bon sang tutoie moi voyons ! J'ai l'impression d'être une grand-mère, et puis tu me connais depuis toute petite. Tu m'excusera, j'aurai bien aimé papoter avec toi mais j'ai un rendez-vous ce soir je suis désolée ! Je repasse en coup de vent pour me faire une petite beauté.
— Mais il n'y a aucun soucis, on a deux ans devant nous ! Lui dis-je avec un grand sourire.
— Bon mes enfants, je vous laisse.
Elle se dépêche donc de monter en haut. Suivie de Matt qui monte ma troisième valise.
— Monte avec nous si tu veux commencer à t'installer ! Me dit Matthiew.
Je m'exécute aussitôt.
Une fois dans ma chambre j'ouvre ma première valise, et commencé à ranger mes robes dans la penderie.
Matt passe sa tête par ma porte
— Je redescend, rejoins moi quand tu auras fini.
— D'accord ! Lui répondais-je.
Il me sourit et s'en va.
Je continue mon petit rangement. La penderie est immense ! J'aurai put ramèrent encore plus de vêtements ! Après les robes je m'occupe de mes pantalons, mes short et mes jupes. J'ouvre ma deuxième valise et ranges mes pulls et débardeurs. Je vais mettre mes sous-vêtements dans un tiroir dans le meuble de la salle de bain. Je range ensuite mes pyjamas dans le tiroir d'en dessous. Je sors ma trousse de toilette que je vide sur le petit portant de la douche. Pour finir je prend ma trousse de maquillage que je range méticuleusement, par thème dans la coiffeuse devant les fenêtre de la salle de bain. Au passage je me regarde dans le miroir, et ma tête me fait peur !
— Diane ?
— Oui Pamela ?
— J'y vais, à demain matin, je pense pas rentrer ce soir !
— D'accord à demain.
Alors comme ça elle passe la nuit ailleurs ? Je pense que Matt doit être heureux de voir sa mère reprendre goût à la vie.
Ma troisième valise est remplie de babiole et de chaussures, je range toutes les chaussures au pied de la penderie, mes babioles c'est surtout pour le boulot, je verrai ça plus tard. Pour le moment je sors juste mon cadre avec une photo de mes parents et moi quand j'avais une dizaine d'années. J'adore cette photo.
Je referme mes deux première valises vides et descends pour demander à Matt ou je pourrais les ranger.
— Matt ?
Il ne m'entends pas, en même temps j'entends de la musique provenant de la cuisine, je m'approche et je l'aperçoit à l'œuvre.
Sur l'îlot central j'aperçois des dizaines de bières, deux bouteilles de vodka, même chose pour la téquila. Cinq bouteilles de coca, trois de jus de fruit, un pille de gobelets rouge. Des saladiers remplis de chips et autres gâteaux, des bonbons... Je crois que j'ai peur de comprendre.
— Matt ?
— Oh Diane je t'avais pas vu !
Il coupe la musique pour me parler.
— C'est quoi ça ? Je lui demande intriguée.
— Ça semble évident non ? Qui dis princesse dans sa maison, dis petite fête pour célébrer son arrivée !
— Comment ça "petite fête" ?
— Et bien je vais te présenter mes amis les plus importants ce soir ! On sera une grosse vingtaine. Ils arrive pour 19h30

Il est 18h, c'est alors que je revois ma tête dans le miroir, ça va pas le faire il va falloir que je me prépare.

À suivre...
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Note :

Et voilà le troisième chapitre, il commence à se passer un peu des choses...

À bientôt mes petits chatons !

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