So much darkness

Prologue

Elle est attentive à  tous les bruits à  proximité depuis près de trente minutes mais il n'y avait  que le bruit de l'eau  et les échos de la fête  dans la ville qui lui parviennaient. Pas de signe de son contact.

Elle rallume pour la millième fois son portable et est sur le point de lui envoyer un millième  message lorsqu'elle entends une branche craquer. Aussitôt elle envoie  une décharge  magique autour d'elle et n'a pas à  attendre pour entendre quelqu'un  hurler à  cent mètres  à  gauche. Prudemment, elle va voir et son coeur se calme quand je reconnais Josh.

- Tu m'a fais une peur bleu Josh, dit-elle en aidant son ami  à  se lever.
- Et toi un mal de chien, tu devrais stopper sur  le doppage de pouvoir tu sais Haley.

La jeune fille sourit en constatant qu'il n'était pas assez touché pour arrêter de faire des blagues stupides.
- Je vais y penser, repondit-elle tout de même. Alors, t'es  seul?
Il lui répond non de la tête et au même moment quelqu' un atterit devant elle. Haley sursaute un peu et observe le nouvel arrivant. Peau noire, grande stature et regard perçant. Elle le reconnais tout de suite: Marcellus.

- Je suis Marcel Gérard. Et je suis le chef des vampires de la ville, se presenta-t-il.
- Haley Marshall, sorcière voyageuse.

Voyageuse:le terme élégant  pour dire sans famille et seule.

- Josh m'a dit beaucoup de bien de toi, commença-t-il d'un air froid. J'espère que ce ne sont pas des bobards.

Haley déglutit faiblement.

-En tout cas les portes de la Nouvelle-Orléans te sont ouvertes, dit-il soudain souriant.
Elle se força à sourire à son tour en le remerciant. Il la salua, s'excusa et disparu.

Il ne l'avait pas reconnue. Cela  fit un peu mal au coeur de la jeune fille, mais bon c'était le mieux pour elle et pour Marcel aussi. Et ça voulait dire que le sort des Ancêtres  fonctionnait toujours.

- Il est intimidant hein, lance Josh.
- Oui, assez repond Haley.
- T'inquiète pas vas. Il est venu pour récupérer des informations pour la régente. Tu dois aller la voir cette semaine d'ailleurs.
- Quoi? Pourquoi?
- Juste une formalité, t'inquiète c'est une amie à moi elle ne mords pas.

Haley lui sourit pendant qu'il prit sa valise, la fit sauter sur son dos avant de se mette à  courir. Elle savait très bien que la régente ne mordait pas mais elle ne pouvait pas être sur que les ancêtres lui avaient appliqué le sort. Elle qui était leur lien principal avec la ville.

Josh s'arrêta et elle constata qu'ils étaient devant une porte d'appartement. Il la fit entrer et elle fut stupéfaite.
A la place du petit espace confiné et sûrement bas prix auquel elle m'attendait, Josh l'avait emmenée dans un loft spacieux et non meublé. Tout était blanc et sentait le neuf.

- Josh je t'avais demandé  de rester dans le raisonnable.
- Je suis dans le raisonnable c'est clairement à ta portée cet appart.
Je me suis arrangé avec Marcel. Il me fait faire des heures sup mais bon, tu le vaut bien.

Elle s'appretait à le réprimander mais elle se ravisa. Il avait fait ça pour lui faire plaisir et elle n'allait pas se mentir elle adorait déjà l'endroit.

- Merci beaucoup t'es un amour, j'adore, lui dit- elle avant de lui faire un bisous sur la joue.
- De rien Haley.

Tout  à coup un portable sonne. C'est celui de Joshua.
- Rosza à l'appareil, répondit il.
Il écoute  et ses sourcils se froncent petit à  petit. Il répond un '' ok je viens tout de suite" et Haley comprend qu'il  doit partir.

- Le boulot m'appelle, s'excuse-t-il. Elle hoche la tête pour lui faire signe qu'elle comprennait. Il sourit et disparaît.

Haley se balade un peu partout dans le loft. C'est vraiment beau, et on a du mal à croire qu'elle  puissent avoir vraiment  les moyens nécessaire pour le payer. Elle découvre finalement un balcon qui donne sur le lac et sur une vue panoramique de la ville.

Le défilé, les couleurs, les lumières, la musique.. c'était magnifique. Elle resta là  un moment à  observer et se dit qu'il y avait presque toute une vie qu'elle avait vécu avec les grands de cette ville, et elle avait tout effacé d'un revert de main. Demain, elle allait devoir côtoyer son passé en faisant comme s'il n'avait pas existé.

Que ne fairions nous pas pour se sentir chez sois quelque part lorsqu'on sait qu'on ne vient de nul part?