[Nouvelle - LS - Inspiration Hercule (disney) ]

Au delà des apparences

NDA: J'ai finalement décidé de le poster ce soir car je sais que j'ai certains lecteurs qui sont au taquet <3 et comme ça ça me donne un petit temps pour voir vos retours avant de partir en vacances sans internet. Bonne lecture ^^

1980, quartier d'Astoria « Little Athens » Queens, New York

Une ruelle. Sombre. Sinueuse. Trois hommes. Deux contre un. Un revolver. Braqué en plein sur la tempe de l'un des hommes. Le cran de sécurité sauta.

-Rends-toi.

-Jamais.

Des Styles avait peur. Il était mort de trouille même. Mais il ne l'aurait jamais avoué à ces deux-là. Ceux-là qui l'avaient pris en surprise la nuit, comme les deux lâches qu'ils étaient. Ils n'étaient bons qu'à ça de toute façon. Être les sbires de Troy Austuras.

-On te laisse une dernière chance crétin, s'écria le deuxième, Greg, il lui semblait bien.

Path était celui qui le fixait avec son flingue. Il devait se sentir tout puissant avec, ce con. Path était l'excellence de la caricature brute et sans cervelle. Greg était plus réfléchi, plus vicieux aussi.

-Tu fais une erreur Styles en refusant notre marché, dit Greg, parce que tu n'iras nulle part de toute façon. On va te tuer, toi, ta femme et tes enfants.

Des frémit intérieurement mais ne bougea pas d'un cil.

-Plutôt mourir que me rendre à Hadès.

-Tu l'auras voulu.

-Bang!

La détonation partit. Fatale.

-Tire-toi Greg !

Path tirait déjà sur sa manche, pressé.

-Mais...et son fils ?

-Il ne survivra pas. Tirons-nous je te dis.

Et alors que les deux lâches détalaient, dans la pénombre, un cri de nourrisson perça le ciel.

1997, Naxos, Cyclades, Grèce

Harry Styles s'était toujours senti différent des autres.

Ce n'est pas quelque chose qu'il aurait vraiment pu expliquer. Il sentait juste qu'il n'était pas comme les autres, ils n'avaient pas les mêmes aspirations.

Il soupira, rajustant rapidement le chignon qu'il s'était fait. Harry avait des cheveux bouclés, bruns, sauvages. Il était plutôt mince et sa mère disait toujours qu'il était joli garçon. Il rajusta son sac sur son épaule; il accompagnait son père en ville aujourd'hui.

-Prêt, fiston?

-J'arrive, s'écria Harry.

Il monta dans la vielle 3CV de son père, le sourire aux lèvres. Il aimait bien conduire, les cheveux au vent, et les magnifiques paysages de Naxos en fond. Il alluma la radio sur sa station préférée, chantonnant l'air d'Hotel California.

Dès qu'ils arrivèrent en ville, Harry sentit que quelque chose s'était passé. Il ne tarda pas à entendre les différents bruits qui courraient.

-Oui. Ils l'ont assassiné. D'une balle entre les deux yeux.

-Cela dit il traînait pas mal avec le groupe d'Austuras, c'est jamais bon signe ça.

-Il paraît qu'il s'est fait prendre en embuscade lors d'une livraison importante.

-Tu sais, c'est des durs, eux, ils rigolent pas: pari clandestin, prostitution, racket, trafics d'armes...

-Mais non! C'est le groupe eux-mêmes qu'ils l'ont tué. Paraît qu'il s'était taillé. On pardonne pas la trahison chez les Austuras.