PDV Reby
Je vis Mirajane continuer sa route vers le dortoir quand à moi je pris à droite du croisement me dirigeant vers la place. Je me baladais et regardais autour de moi le paysage de ma ville chérie. Je ne pensais pas qu'à ses heures-ci les ruelles étaient si vides et si silencieuses. Un parfait contraste avec une journée à la guilde. Je rigolai à cette pensée. Mais, parfois un peu de calme, ça ne fait pas de mal.
"Lentement mes pieds m'ont portés,
La bibliothèque je suis arrivée..."Je me trouvais devant les imposantes portes parfaitement bien sculptées de la bibliothèque. Je sortai la clé que l'on m'avait confié il y avais deux jours par les employés. Je l'inséra et essaya de la pivoter dans le sens des aiguilles d'une montre (Au passage, je m'étais tordus les doigts au cause de la serrure vieillissante). Je m'introduis donc dans l'enceinte obscurci par la nuit. Je pris un chandelier et quelques chiffons puis je me dirigea vers la salle d'archives pour commencer ma mission.
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Il était 2 heures du matin et il me restait à ranger tous les bouquins de magie, de sciences, de recueils mais aussi des trucs classées secret par le conseil de la magie ect...
Un petit flashback si vous le voulez bien.
J'étais arrivée vers minuit quarante cinq à la bibliothèque, je m'étais changée pour éviter de salir mes vêtements. Postée devant la porte en bois, j'avais été en quelque sorte extrêmement fière de pouvoir pénétrer dans l'antre de mes rêves parce que nous savons tous que ces portes resteront toujours fermer aux passionnés ne fesant pas partis du personnel. C'est alors qu'avec détermination et excitation, j'avais ouvert le fameux passage. Mais, immédiatement, des ouvrages ainsi que toutes sortes de grimoires me tombèrent dessus. J'avais mis bien dix minutes pour sortir de là dessous. J'étais couvertes de rougeurs et de poussières. Heureusement que j'avais pensé à me changer ! Les écrits étaient là par milliers. Il y en avait trop !!! Des centaines et des centaines de colonnes dont certaines étalées par terre. Elles étaient recouvertes de poussière. Et le sol étaient jonchées de pleins de petits montons. J'avais vu au loin des fenêtres closes. Prise par un élan d'adrénaline, je m'étais jetée dans la mer de matricules pour aller rejoindre les ouvertures. À des moments, les "remous" me montaient jusqu'à la tête mais j'arrivais toujours à remonter à la surface. L'humidité de la piece m'avais prise au dépourvu et une forte chaleur m'avait envahie. Une fois arrivé, j'avais dû déboucher l'accès pour les fenêtres. J'en ouvris une et une grande bouffé d'air s'éclata sur mon visage se qui me fit crisper mais qui tout de même me fis apprécier ce vent d'automne. Je resta cinq bonnes minutes à profiter de l'air pure. Je fis de même avec les autres fenêtres puis je décida de me mettre sérieusement au travail.
Fin du flashback.
Donc, voila pourquoi j'ai perdu beaucoup, beaucoup temps. Perturbé par cette remémoration, je n'avais pas avancée sur mon travail. Alors sortie de mes pensées, je commençais par classer les livres - malgré ma motivation - par catégorie puis ensuite par ordre alphabétique. Cela m'avait déjà pris quatre heures. Il me restait à peine deux heures pour tous ranger et nettoyer. Je courais de partout; un coup de balais par-ici, une coup de chiffon par là, un livre de retrouvé...
Il sonna huit heures et j'avais terminé pile à temps. J'entendis déjà les pas de talons d'une personne supposant être la patronne, arrivée vers la salle. Paniquée, je pris tous les objets de nettoyage et les balança par dessus une fenêtre. Je repoussa toutes les autres ouvertures. Une fois arrivée à la dernière, je sautai par dessus celle-ci pour me retrouver dans la verdure. Je retenai mon souffle pour ne pas me faire remarquer et me cachai sous la fenêtre. J'entendis une porte s'ouvrir et le bruit des pas se rapprochèrent dangeuresement de moi. Des perles de sueurs me coulèrent du visage. Je mis ma main sur ma bouche. À plat ventre plaquée contre le mur, je regardai au dessus de ma tête. Une main surgit de par la fenêtre où j'étais. J'écarquilla les yeux en me demandant comment avait-elle fait pour me trouver. Mais celle-ci n'a fut que m'efleurer les pointes de mes cheveux puis elle referma automatiquement la fenêtre de part l'intérieur. Je souffla de satisfaction. Puis, la "patronne" commença à fermer les autres.
"Mais pourquoi elle a passé sa main dehors alors que la fenêtre..."
Ayant pas eu le temps de terminer ma réflexion intérieure, je remarquai une petite chose bougé sur mon épaule. "Petite" était un mot bien trop faible après ce que j'avais vu. C'était une tarentule dite Magnognali. Cette espèce ne vit que ici seulement. Sa taille moyenne est de 7cm de diamètre...Pour les femelles. Les mâles, eux sont de... 10cm. Velues, elles sont de couleur marron et rougeâtre. Comprenez que je détestes les insectes au cause d'elles ! Toujours la main sur mes lèvres, je resta sous pression, tremblotante en attendant que la directrice est finie sa corvée. Ces dernières minutes furent les plus longues et les plus interminables de ma vie entière.
"Voilà pourquoi la bibliothécaire avait passé sa main au dehors. Elle avait sûrement voulu enlevé la toile qui était la priorité de l'araignée. Celle-ci avait dû tomber sur moi après être fait arracher de sa "maison"."
J'attendis quelques instants de plus étant sûr que l'inconnu(e) était repartie et je m'enfuis discrètement comme une voleuse à quatre pattes. Une fois debout, je sauta dans tous les sens en me frottant et en me tapant de partout sur le corps. Malgré que je savais que l'araignée était partie depuis bien longtemps, je continuais mes gestes, sentant toujours des frissons sur ma colonne vertébrale. Après m'être calmée, je respirai un bon coup. J'avais menée à bien ma mission sans m'être fais aperçue. Je serrai mon poing droit pour marquer cette victoire.
Avant de partir, je pensai bien évidemment à laisser les objets de nettoyage devant la porte d'entrée. Et oui, parce que cela serait louche : de un qu'une fille se balade dans la ville avec son seau, son balai... Et de deux que j'enbarque les produits managés de la bibliothèque. Je ne suis pas pauvre au point de voler. Et en plus des produits ménages ! Ça serait pas logique et totalement débile.
Ma bandoulière contenant mes affaires était restée là-bas mais aucune inquiétude car les libraires se chargeront du reste.Il était donc huit heures huit et je n'avais même pas fermé les yeux de la nuit. Malgré cela, je me dirigea directement vers la guilde, les pieds lourds et la larme à l'oeil. J'arrivai et j'apercus immédiatement de derrière les portes, Mirajane à sa place habituelle, derrière le bar. Traînant légèrement des pieds, je poussa la porte entrouverte pour pénétrer dans le QG. Mira me remarqua et me fit des grands signes de loin pour me saluer à l'autre bout de la salle.
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♡Amour Éphémère {Reby x Gajeel}♡
Fanfiction"Je regardais ses yeux qui devenaient encore plus rouges qu'ils ne l'étaient avant. je me plongeais dans cette couleur pourpre comme-ci mon esprit était transporté dans ces histoires de vampires que je lisais. Cet amour impossible entre une humaine...