Il était déjà 19h lorsque je sortis du café.
Je salue mes collègues, puis pris la route vers mon chez moi.
C'est demain qu'elles viennent, hein... J'ai vraiment hâte de savoir qui c'est...
Mon téléphone se mit à sonner, c'était mon père qui appelait... Bizarre...
-Hey! Allô fiston! Désolé de te déranger, mais tu rentres bientôt?
-Oui, je suis en route vers la maison.
-Ah! C'est bien! Elles sont déjà là, on attend plus que toi!
-J'arrive!
Je raccroche.
Je me mis à courir en direction de la maison quand je glisse et tombe dans la neige. Nous étions en mi-novembre, et la neige ne s'apprêtait donc pas encore à nous quitter, à mon plus grand désarroi.
Je me relève et continue mon chemin.
Arrivé devant chez moi, j'ouvre la porte à l'aide de mes clefs, puis préviens de mon arrivée.
-Je suis rentré!
J'allume la lumière du salon et enlève mes bottes pour mettre des pantoufles à la place, puis me dirige vers la cuisine. Je pris un verre d'eau, puis vais vers la salle à manger, là où était allumée la lumière. Avant d'entrer, je vérifie ma tenue. Correcte. J'entre me dirige vers eux. La fille était dos à moi, mais je l'avais reconnue, et, bizarrement, je n'étais pas très surpris.
-Bonsoir.
Ils se retournèrent tous vers moi, et Na Hee semblait vraiment surprise de me voir.
-Bonsoir, Na Hee.
-Bonsoir... Taehyung...
-Je vois que vous vous connaissez déjà. Dit mon père.
-En effet, je l'ai transférée dans sa classe, pour faire en sorte qu'ils fassent connaissance.
Je me servais puis commençais à manger.
Mes mains sont devenues moites. Ça m'arrivait souvent quand je suis excité pour quelque chose, sans sous-entendus.
Le reste du repas se termina sous les nombreuses questions de nos parents.
Je devais montrer la maison à Na Hee, alors, j'avançais, et elle me suivait.
Il s'était installé un silence gênant, qu'elle décide de briser.
-Tu... Tu n'as l'air pas du tout surpris de me voir ici...
-Non, pas vraiment.
-Comment...?
-Instinct masculin.
-Te rends-tu compte qu'on va dormir dans la même chambre?
-Oui.
-Et ça ne te fait rien?
-Non.
-Tu es vraiment... Impressionnant... Tu en as l'habitude?
-De quoi?
-Bah... De... De coucher avec les filles... Quoi...
-Humm... Pas vraiment, mais ce n'est pas comme si nous allions le faire.
-Humm... Tu as raison... Je panique pour rien...
-Bon... Je te montre ma chambre?
-Oui si tu veux...
On monte les escaliers et j'ouvre la porte de ma chambre.
-Voilà, c'est ici.
Je lui montre la salle de bain et elle part se changer. J'enlève mes vêtements et reste torse nu et en caleçon. J'allume le radiateur, et attends qu'elle finisse de la salle de bain. Elle en sortit, vêtue de son pyjama. J'y entre en lui jetant un coup d'œil, elle me regardait toute rouge, ce qui ne manqua pas de m'arracher un sourire. J'y entre et me brosse les dents, puis sors et me redirige vers la chambre. J'entre et ferme la porte, puis la vois en train d'étendre des couverture sur le sol.
Intrigué, je lui demande.
-Qu'est-ce que tu fais?
Elle leva la tête vers moi.
-Je me prépare pour dormir.
-Ah...
Quelques secondes plus tard, je m'exclame.
-Attends! Tu ne comptes quand même pas dormir sur le sol!
Elle leva les yeux vers moi alors qu'elle mettait l'oreiller.
-Tu es lent à la détente, dites-moi.
-Ah ça non! Tu dors sur le lit! Avec moi!
-Non, sûrement pas. Si tu comptes me faire des... Choses, alors c'est non.
-Je ne compte rien te faire, mais je ne te laisserai sûrement pas dormir par terre !
Elle m'ignore et se met sous les couvertures.
Il ne me restait plus qu'une solution.
Je m'avance dangereusement vers elle et lui enlève les couvertures.
Je la tire par les jambes. Elle se débattait mais je la prends en sac à patates, et la jette sur le lit.
Elle se lève et se met à courir à travers la pièce. À un moment donné, je réussis à la coincer. Nos visages étaient si proches que je sentais son souffle chaud et son pouls s'accélérer. Je lui fais de l'effet à ce que je vois.
-Je te fais de l'effet à ce que je vois.
-N-non!
-Ah oui...?
J'approchais mon visage de plus en plus du sien.
-Tu vas dormir sur le lit, à côté de moi.
-N-non! Sûrement pas!
-Ce n'était pas une question.
-Peu importe! Je ne le ferai pas!
-En es-tu sûre?
-Oui!
-Même si je t'embrassais, tu ne changeras pas d'avis?
Elle devient cramoisie.
Finalement, elle se laisse faire et je la porte jusqu'au lit. J'éteins le radiateur ainsi que la lumière, puis me glisse à côté d'elle sous les couvertures.
Quelques minutes plus tard, elle ouvre enfin la bouche.
-Hé Taehyung, je te raconte une blague?
-Humm... Vas-y...
-C'est une fille elle s'appelle Adèle. Un jour, elle se fait écraser et BAM! Elle est mortadelle!
Je restais sans voix. J'avais bugué.
-Avoue que t'as ri hein!
-Dors.
Elle se tut.
Quelques minutes plus tard, elle rouvre la bouche pour raconter encore une de ses bêtises.
-Hé Taehyung! Si on dort et qu'on rêve qu'on dort, alors on doit se réveiller deux fois!
-Humm...
J'étais vraiment fatigué, mais elle me réveillait à chaque fois.
-Hé Taehyung, j'ai une question! Pourquoi les français ont des noms chelous? Genre, Marteau, Delapisse, Derrien, Boutte, Boucher... Ou encore pire! Hollande! [CECI N'EST PAS UNE INCITATION À LA HAINE! SECOND DEGRÉ EST DEMANDÉ À L'ACCEUIL MERCI!]
Cette fois j'en avais vraiment marre!
-Hé Taehyung! Connais-tu le pouvoir de la Sainte-Pelle?
-Oui, elle défonce ta gueule! Maintenant, dors et laisse moi dormir!
-Hé Taehyung! J'ai appris à faire des tresses hier! Tu sais en faire toi?
-Oui...
-Et tu les fais sur qui?
-Bah sur moi... Logique non?
-Euh... T'avais les cheveux longs quand t'as appris?
-Ça fait même pas un an.
-Euh... D'accord...
-Tu peux pas la fermer et me laisser dormir?!
-Genre le mec il me connais même pas et il me parle comme si on avait élevé des vaches ensemble.
Quelques minutes plus tard, alors que j'avais cru qu'elle s'était vraiment tue, elle réouvert sa gueule.
-Hé Taehyung, j'ai une question!
-Non.
-Est-ce qu'on peut respirer sous l'eau?
-C'est difficile askip.
-Mais nan on peut!
-Bah oui normal, t'es un poisson toi, tu comprends les poissons comme toi.
-Mais nan toi aussi tu le peux!
-Ah oui...?
-Mais oui! Sous l'eau oxygénée!
Je... Je vais pleurer...
-J'ai raté le moment de rire. C'était même pas un tout petit peu drôle. Désolée j'ai pas trouvé l'humour, je cherche hein.
-Humm... T'es pas sympa... Mon petit ami riait tout le temps à mes blagues...
Là, je pouffe de rire.
-Toi?! Petit ami?! J'en peux plus!
-Ta gueule.
-C'est comme si je disais, Suwa, sexy, ou Jungkook, garçon.
Alerté par tout le bruit qu'on faisait, papa entre dans ma chambre.
-Qu'est-ce qu'il y a ici?!
-Y a de l'homme. Répondit ma "sœur".
-Putain on dirait trop Elfman là... Chuchotais-je.
-Elfman...? Dit-elle, intriguée.
-C'est rien c'est rien. Bonne nuit papa parce que tu vois, on essaie de dormir ici.
Il ressortit.
-Hé Taehyung!
-MAIS TU COMPTES PAS LA FERMER?!
-Parler 1 millard de fois par nuit, c'est bien pour la santé. Na Hee de la Fontaine.
-Na Hee Kim, philosophe 2017, 150 cm, appelée le philosophe bébé canard.
-Kim Taehyung, 16 ans, se retrouve assassiné dans de mystérieuses circonstances dans sa cabane se situant dans un coin paumé au beau milieu d'une des jungles du Kenya. Rapporté par: Kim Na Hee.
-J'habite une maison.
Quelques secondes s'écoulèrent, et je dis.
-Na Hee?
-Hmm?
-Oh mon dieu la philosophe m'a répondu! Je peux mourir moins con!
Elle pouffa de rire.
-Hé Taehyung. J'aimerai bien visiter Paris un jour...
-Hein? Paris?
-Oui, la ville avec les terroristes, tu sais...?
-Je connais la France, merci.
-Hé Taehyung! Quel est le point commun entre un surdoué et un pédophile?
-...
-Ils ont tous les deux sauté le CP!
OK, j'en pouvais plus!
-Je t'en supplie laisse moi dormir!
-Fallait me laisser dormir par terre!
OK, je n'avais plus le choix.
Je me penche sur elle, et colle mes lèvres aux siennes.
Sous le choc, elle se tut. Je me colle à elle, et, tous les deux, on s'endort.
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Je tiens à préciser que toutes les blagues citées ici sont du vécu! Et celles avec la France, les français, Paris, tout ça tout ça, ont été lancées par des français!
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Our Story [Kim Taehyung-Kim Na Hee]
RomanceElle avait un sale caractère, elle était difficile. Elle se vexait vite et râlait tout le temps. Elle avait une fierté monumentale et mal placée, elle était simple et banale. Et, à vrai dire, je ne sais pas ce qu'on est censé ressentir quand on est...