S'il y a bien une chose qu'adore Eliott, c'est les trucs mignons; Les chatons, les bracelets pour enfants, les peluches en forme de petit lapin et tout au-dessus du podium, le plaisir que procure les cris de ses victimes. Oui, bien-sûr tout est toujours relatif. Eliott a comme passe-temps favori, la recherche de sa prochaine victime. Elle les aimes jeunes d'une vingtaine d'année, blondes, fines et d'une taille moyenne. Elle pourrait passer des heures derrière la fenêtre de sa chambre à regarder les passants faire leurs courses, leur balades et tout autres activités qu'Eliott ne peut supporter.
Aujourd'hui, c'est une journée parfaite pour Eliott. Nous sommes samedi, en plein milieu d'après-midi, avec un ciel nuageux et beaucoup de personnes dans la rue se promènent à la recherche de quoi faire de leurs journées tristes et ennuyeuses. Comme chaque jour de la semaine, depuis deux mois, Eliott regarde par la fenêtre à épier les passant, à la recherche de la personne parfaite selon elle: Femme de vingt ans, blonde, mince et de taille moyenne. Elle ne se fatigue jamais derrière cette fenêtre. Cela fait plus de trois heures qu'elle est assise là à prendre des photos des passants. Peut-être de sa prochaine proie. Des personnes de tout type sont dans la rue: Un homme d'affaire en costard, une cigarette à la main; Une maman accompagnée des ses deux enfants qui se disputent à propos de qui aura la TV en rentrant; Un groupe d'adolescent, téléphones en main; Mais toujours pas de demoiselle blonde ! Eliott commence a avoir faim et veut se préparer un petit casse-croûte, mais au moment ou elle décide de se lever, la personne la plus belle qu'elle n'est jamais vue au-par avant sort d'une librairie. Elle a les cheveux blonds relevés en un chignon, un corps mince avec une poitrine de taille généreuse et paraît avoir la vingtaine. Eliott oublie son petit creux et se dépêche à se préparer à sortir.
Enfin arrivée en bas de sa maison, Eliott cherche du regard sa future victime. Cette dernière se trouve juste devant le magasin de chaussure à cinq maisons à droite de la librairie. Elle regarde, exposées derrière la vitrine, les milles et une paires de chaussures. Eliott marche en direction de la jeune femme, en cherchant une excuse pour l'aborder. Une fois en face d'elle Eliott lui demande:
-Ou habitez-vous ?
La jeune blonde ne répond pas tout de suite, étonnée par cette drôle de question.
-Je n'habite pas ici. Je... J'habite en France. Je loge chez mes parents. Pourquoi ? Vous avez besoin d'aide ?
-Oui, excusez-moi pour cette question. Je n'aurais pas du commencer par ça. Moi non plus je n-habite pas ici, et j'aurais voulu un renseignement. Mais ce n'est pas grave. Donc vous dites que vous n'estes pas d'ici ? Intéressant. Si je peux me permettre cette question, pourquoi êtes vous ici, en Belgique je veux dire.
-Oh non ça ne me dérange pas ! J'aime beaucoup la conversation. Mes parents disent que je parle même de trop et que j'ai tendance à ennuyer les gens. Mince... même là, je vous raconte ma vie alors que vous vouliez juste savoir une seule chose. Eh bien, en fait je me suis pris une petite semaine de vacances ici, chez mes parents. Mon travail est très fatiguant, j'en avais vraiment besoin, de ces vacances. C'est dommage ce mauvais temps. Moi qui voulait des vacances relaxantes et reposantes. Avec un temps pareil, ce n'est pas possible.
-Oui, je vous comprend complètement ! Un temps pareil à tendance à me mettre de mauvais humeur ! Vous savez quoi ? Venez. Je vous invite prendre un café chez moi. C'est jute la maison là-bas. Le numéro 57. Ça vous dit ?
-Euh, je croyais que vous... Non, merci... Euh... Mes parents m'attendent chez moi vous savez... Et euh... Si je rentre tard, ils vont s'inquiéter...
Eliott venait de comprendre la grosse erreur qu'elle venait de commettre. Elle ne laissa pas à la jeune femme le temps de terminer sa phrase. Elle sortit la seringue paralysante de la poche de sa veste et la planta sur le bras droit de la blonde. Ses yeux se fermèrent petit-à-petit elle tomba dans les bras d'Eliott. Quelques regards se tournèrent vers elles. Eliott répondit au petit groupe de personnes qui s'étaient mis autour d'elles, que son amie se sentait mal et s'était évanouie dans ses bras, Que ça allait. Elle la ramènerait chez elle, juste en face.
Un homme de la trentaine l'aida à l'emmener jusqu'à chez elle, la maison numérotée 57. Il lui proposa de l'aider à la monter à l'étage, mais elle déclina en gardant son calme, et en étant le plus naturel possible.
***
Eliott remonte les escalier. Elle vient de donner une seconde piqûre paralysante à sa victime. Elle lui a retirée les vêtements, ne laissant que sa culotte et son soutien-gorge. Elle s'assoit sur le fauteuil du salon et fouille le sac à main de sa prisonnière. Un porte-feuille en cuir noir contient une carte de crédit, des bons de réductions pour des magasins, de la monnaie, et le plus important, sa carte d'identité. La jeune femme s'appelle Hazel Teller, aura 22 ans le 26 juin et vie à Paris. La personne idéale pour Eliott.
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Enfermée dans la cave
Mystery / ThrillerEliott, accoudée à sa fenêtre recherche la personne idéale pour mettre dans sa cave comme prisonnière.