Je me disais que dans sa vie tout allait bien qu'elle ne connaissait ni le malheur ni la tristesse. Je ne voyais que son sourire, ses longs cheveux bruns et ses yeux brillants. Je ne me doutais pas que son goût à la vie disparaissait peu à peu. Dès que je l'eus rencontré je n'eus jamais penser qu'elle allait me quitter et partir aussi loin que je ne puisse la voir. Pour moi l'idée de faire le saut de l'ange a seulement dix-sept ans ne lui aurait pas effleuré l'esprit. Elle devait vivre vieille, elle devait avoir des enfants, des petits enfants, voir même des arrière-petits-enfants, elle devait avoir de longues journées de travail lassantes, et revenir le soir pour s'en plaindre à l'homme qui aurait eu la chance de partager sa vie. Elle devait avoir tout sauf l'envie de se suicider. Je me souviens de tout. Je me souviens de quand je l'ai rencontré, c'était un mardi je revenais de l'école, j'étais à l'hopitale pour voir ma sœur qui s'était cassée la jambe en jouant dans les arbres avec ses amies. J'en avait marre d'être dans cette chambre sans âme, qui plus est sentait le désinfectant alors j'y ai laissé mes parents et je suis descendus a la cafétéria pour me prendre un bon café. J'étais dans la file, et devant moi se trouvait une jeune fille d'une beauté rare. Blonde, mince bien qu'elle eu quelques formes, des yeux d'un bleu azur et une peau blanche sans aucunes imperfection. Elle etait en chaise roulante mais cela n'avait point l'air de la déranger. Elle bavait devant un croissant au beurre, on aurait dit que ca faisait des mois qu'elle n'eut pas la chance d'en dévorer des yeux. C'est alors qu'une fille entra et s'adressa à l'inconnu aux cheveux blonds.
L'arrivante lui dit :" attention sœurette un pervers te matte"
"Maena ! Je t'ai déjà dit de corriger ton langage !", répondit l'ange.
Elle se tourna vers moi et m'adressa ces quelques mots :"veuillez excuser ma sœur, mais voyez-vous c'est une jeune sotte qui ne sait pas garder sa langue dans sa bouche"
Je fus tellement surpris qu'elle me parla que je n'ai pu balbutier qu'un semblant de phrase; "ce n'est pas grave".
Maena était brune, un peu ronde, sans aucuns traits caractéristiques, on pouvait dire qu'elle était banale. Le temps que j'observe cette jeune fille je ne réalisa pas qu'une serveuse me parlait pour me demander ce que je voulais, je leva la tête, et le première chose que je vis, était cette jeune fille d'une beauté rare partir avec sa sœur. Je ne pris pas le temps de répondre à la caissière et je partis directement à la poursuite de la jeune femme, arriver a leur niveau, Maena, se retourna, m'adressa un sourire, après quoi elle se pencha sur sa sœur et lui parla, la distance qui nous séparait m'empêcha de comprendre quoi que ce soit.
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Être le plus proche possible des étoiles.
RomantikLui, est banal, elle l'est aussi. Mais ces deux êtres vont avoir une histoire hors du commun. - Je t'aime. - Redis-le ! Clame-le ! - Je t'aime ! Crie-t-il. - Non tu ne m'aimes pas ! hurla-elle. Elle devait reprendre ses esprits, elle respira un bon...