La fin d'une vie

Partie 1 sans titre

Tu t'es senti sombré, personne ne t'as tendu la main. C'était un dimanche matin, au mois de novembre. Tu as décidé de nous quitter. Personne n'est venu vers toi. Tu as ris, tu as pleuré, tu as crié. Tu as fais ce que tu voulais de la vie. Tu as été ton propre assassin et puis c'était la fin. J'aurais voulu te connaître en tant qu'ami et pas une simple connaissance. Je t'ai perdu, on t'as tous perdu. Tu ne t'es pas posé les bonnes questions. Tu aurais du te demander pourquoi tu étais sur cette terre et te ressaisir. Mais peut-être que cette question devait être posée par quelqu'un d'autre. Cette personne t'aurais tendu la main et tu l'aurais attrapée. Mais rien ne c'est passé. Alors tu pleures un jour, tu pleures toujours et les autres profitent de ces moments de faiblesse. Tu comptais aux yeux de quelqu'un. Quelqu'un qui veillait sur toi. Elle te l'avait promis un jour, pour la vie, et aujourd'hui ? Tu es parti, elle a échoué. On t'en pensais pas capable. C'est comme si tu nous frappais, quelques secondes ont suffit pour que tu nous quittes ce monde. Quelques secondes pour que tout dérape. Donc on te dit adieu. Tu nous as quitté pour les cieux, parti pour rejoindre ton dieu. Ce n'était pas judicieux, j'espère que tu es plus heureux. Nous abandonnant face à la vie, sans nous demander notre avis, on a rien suivi, rien compris. Tous les jours on se demande un peu plus pourquoi, mais on sait qu'on aura pas la réponse. On espère que tu ne regrettes pas ce choix qui a laissé des cœurs en peine.  Avec leurs millions d'yeux, ils te regardaient. Ils parlaient dans ton dos, ils t'espionnaient. Alors tu cries, tu hurles pour les faire partir. Mais ils restaient là et continuaient à te juger avec leurs millions d'yeux. Tu te noyais sous ce maque de clown pour faire rire de tes milles défauts. Seul, quand tu es tout seul tu retires ton sourire, mais les mots impitoyables t'ont laissé de cicatrices. Tu as enlevé ton masque.... C'est fini...