- Lana, tu as finie ta chambre ? Me demanda ma mère.
- Pas encore, il me reste quelques cartons... Lui répondis-je, essoufflée.
- D'accord, ton père et moi allons sortir faire quelques courses, tu veux que je te ramène quelque chose avec moi ? Me demanda t-elle.
- Non, merci.
Elle me sourit et partit en compagnie de mon père.
Je rangea et organisa ma nouvelle chambre, je déteste les déménagements, mes anciens voisins me manquent déjà. Et je sens vraiment que je ne m'entendrais pas aussi bien avec les nouveaux voisins que les anciens, suite à mon attitude négative envers ce déménagement.
Je descendis de ma chambre et alla jeter un coup d'oeil au jardin, il y'avait un peu de cartons partout, même le camion était toujours devant la maison, je leva mon regards vers les maisons qui se trouvaient à côté de la nôtre et plus précisément vers celle qui se trouvait collée à la notre, puis je vis qu'elle n'était pas mal, elle était grande, ses murs extérieurs étaient blancs, et il y'avait une terrasse du côté droit de la maison, ce qui fait, le côté donnant sur le jardin de notre maison. Je m'empressa de mettre mes baskets pour sortir courir et découvrir ce nouveau quartier, dont je n'ai jamais entendu parler auparavant.J'ai fais le tour de tout le quartier et des quartiers qui se trouvaient non-loin du nôtre, les maisons ici sont magnifiques, presque toutes en marbre, des jardins splendides, des voitures luxueuses, j'étais bouche bée. En rentrant, je ne fis pas attention à mon entourage et traversa la route sans même regarder à droite et à gauche, ce qui risque d'énerver ma pauvre petite mamie, et une voiture faillit me percuter, à cet instant, mon cœur rata un battement, je tremblais, j'ai faillis me faire percuter par un connard qui ne sait pas différencier entre le feu rouge et le feu vert, ou ce serait peut-être moi qui ne sait pas ?
- Regardes un peu les feux la prochaine fois, t'allais tellement pas assumer si je te percutais. Me dit le conducteur d'une Mercedes, de LA Mercedes qui a faillit me passer dessus.
- Je te dirais bien la même chose. Lui répondis-je, énervée.Le conducteur était un mec assez beau, j'avoue, mais arrogant, rien que sa façon de parler m'énervait. Je traça ma route jusqu'à chez moi sans pour autant prêter attention à ce qu'il a sûrement dû dire comme insulte, et j'arriva chez moi après quelques minutes.
Mes parents n'étaient pas encore arrivés, je resta près de la porte de l'entrée en cherchant mes clés de la maison, puis j'entendis une voiture stationner, en face de la maison des voisins. Une Mercedes. Je regardais la voiture et attendais de voir qui allait sortir de cette dernière, puis, à la vue de cette personne, la colère monta, c'était ce foutu conducteur.
- Non mais, tu me suis ou quoi ? Lui dis-je.
- Non, chérie, je rentre chez moi. Me répondît-il, avec un sourire au coin.
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You and me
RomanceEst si l'amour n'avait pas de règles ? Ni de loi ? Les choses seraient différentes.