You and me

4 : PDV de Tyler

J'étais assis sur la chaise qui se trouvait dans ma terrasse, en fumant. Jessica était endormie dans mon lit, j'ai peur qu'elle tombe amoureuse de moi.
Malgré le fait qu'elle me répète chaque jour que jamais elle ne ressentira quoi que ce soit envers moi, j'ai fais du mal à plus d'une, qui me disaient la même chose mais qui sont tombées éperdument amoureuses de moi.
Mais honnêtement, je ne devrais pas m'en soucier vu que c'est elle qui aura mal, pas moi, c'est elle qui aura le cœur brisé et non pas moi. Moi je fais du mal, je ne le subis pas.
Je me leva après quelques minutes et alla me doucher, puis quand je sortis de ma salle de bain je ne vis plus Jessica, elle est partie, comme à son habitude.
Puis je repensais à cette gamine de seize ans, Lana, elle me fait pitié à faire sa miss, mais elle ne sait pas qui je suis et elle ne sait pas que si je veux l'avoir dans mon lit je l'aurais, elle aussi. Mais je me dis que c'est encore une petite mineure qui devrait penser, là exactement, au nouveau tweet qu'elle va devoir poster.
Je suis un mauvais type, et je le sais mieux que personne. Je suis un connard, et bordel je le sais mieux que personne. Mais j'ai mes raisons, chose que personne ne comprend, même pas mes parents. J'ai vécu dans le luxe, l'argent, mais aussi dans l'inattention. Mes parents, ils n'étaient jamais là, à part quand c'est pour me faire chier, ils sont absents. Je suis un mauvais type, je joue avec les meufs, j'en baise une ou deux chaque semaine, je leur donne de faux espoirs, je m'amuse d'elles, je leur fais goûter le goût acre de ce que j'ai ressentis depuis toujours, même si elles ne le méritent pas, même si elles sont des filles bien, parfois.
Je n'ai jamais connu l'amour, je n'ai jamais ressenti de l'affection envers quelqu'un, je n'ai jamais aimé personne, parce que personne ne m'a aimé avant, personne n'avait de l'affection envers moi, personne ne me regardait en souriant, satisfait de m'avoir, personne ne m'a montré que j'importais vraiment. Au lycée, mais potes étaient avec leurs copines et moi je subissais l'enfer chez moi, malgré l'argent, toutes ces choses qui nous comblent, pour moi c'est rien, ça ne m'a aidé en rien, j'étais beau, je le suis, je mets des fringues qui font vingt fois le prix d'un loyer d'une parisienne, mais au fond de moi, c'est désert, c'est vide, je n'ai jamais connu le coup de foudre, comme vous dites tous, je n'ai jamais connu le vrai amour, je n'ai jamais connu ce sentiment qui prétend être l'amour, j'ai grandis dans la misère, la froideur, la mélancolie et l'amertume.
Mais aujourd'hui j'en profite, je fais ressentir le mal que je ressens, jusqu'à ce qu'elle ne me laisse pas l'occasion de lui en faire.