Imagines

Raphaël Varane//Madison Beer three

Pour DreamBeauty1

"Je suis de plus en plus énorme, c'est une catastrophe !
-Mais nan chérie, tu es la plus belle de toutes les femmes enceinte."

Il déposa un baiser sur mon front avant de partir se laver. J'entrais dans mon neuvième moi de grossesse.

Durant les six mois qui avaient suivis ma rencontre avec les parents de Raphaël, pas une seule seule fois nous n'avions eu de nouvelles de Gaston.

Quant à Annie, elle venait très souvent nous voir à Madrid. Mais jamais elle n'évoquais son mari.

Annie allait passé tout ce mois avec nous, elle voulait être ici pour l'accouchement. J'étais heureuse qu'elle soit là pour m'aider. En ce moment le moral est au plus bas...

Les hormones de grossesse jouent beaucoup sur ce dernier. Je ne peux m'empêcher de penser que maman aurait aimé être la, à mes côtés.

Raphaël, lui, était sous pression en ce moment. Il enchaînait les matchs à enjeux. Dans deux semaines avait lieu le match de champions league contre le Bayern Munich. Les entraînement étaient plus importants et intenses.
(Nda totalement inutile: j'ai écrit ce début de chapitre je sais pas y'a 10 jours je savais absolument pas que le real allait vraiment tombé sur le bayern c'est assez ouf ce que j'ai fait la, je suis voyante...)

Je fut sorti de mes pensées quand j'entendis un bout de la conversation entre Raphaël et Annie.

"Raph... ton père est malade, tu ne peux pas lui en tenir rigueur... tout ça s'est passé il y a six mois, ton bébé va bientôt venir au Monde. Tu ne pense pas que ton fils aimerait connaître son grand-père ?
-Un grand-père qui manque de respect à ma femme, qui est aussi sa mère. Jamais je ne cautionnerai de telles propos, pas pour la femme que j'aime, ni pour aucune femmes d'ailleurs.
-C'est ton père Raphaël. Et je ne t'ai jamais dit de cautionner ses propos.
-Je sais bien. C'est mon père mais jamais il n'a voulu l'être ! Il n'a jamais rien fait pour m'encourager. Je ne lui demandais pas grand chose. Juste de m'encourager dans mon parcours de footballeur. Où était il dans les moments dure de ma carrière ? Où était il quand j'ai du partir pour l'Espagne ? Où était il lors de ma toute première sélection, alors que vous étiez tous dans les tribunes ?
-Rapha....
-Toujours pareil ! Il passait son temps à boire. Et toi ? Toi tu n'as jamais eu le courage de partir. Je ne peux pas te le reprocher. Mais j'aurais aimé qu'il soit plus présent dans ma vie. Désormais c'est du passé. J'ai Madison, et le bébé va bientôt arriver. Je ne veux pas que mon fils soient rabaissé par Gaston, comme il ma rabaissé."

Raphaël sorti de la pièce furieux, il ne me vit pas.

"Je pars à l'entraînement ! À ce soir !" Criait il simplement avant de claquer la porte.

Annie sorti à son tour. Elle tourna la tête dans ma direction.

"Oh ! Madison... dit elle, surprise.
-Je... j'ai tout entendus.
-Je suis navrée Madison.
-Ne vous excusez pas...

Je sentis un liquide chaud couler le long de mes jambes.

-Madison ! Tu perds les eaux ! Il faut allé à l'hôpital ! Vite !

He ressenti des contractions de plus en plus fortes et plus douloureuses.

-Monte dans la voiture, dépêche toi !"

Je suivis les ordres de ma belle-mère et montais dans la voiture. Deux minutes plus tard, elle revint avec la valise et nous partions pour l'hôpital.

Pdv Raphaël

J'entrais dans les vestiaires. J'entendis mon cellulaire résonner. C'était ma mère.

"Tu ne répond pas Rapha ? Qui c'est ? Demanda James (Rodriguez) qui était entré en même temps que moi.
-C'est ma mère on s'est disputé tout à l'heure.
-Tu devrais répondre, il se passe peu être quelques chose de grave.
-Je n'ai pas envie."

James souffla un "tête de mule" avant de prendre mon téléphone pour répondre.

Pdv James
(Au faite, James se prononce à l'espagnol, donc Rames...)

"Allo ?
-James ? C'est toi ?
-Oui c'est moi, qu'est ce qu'il se passe ?
-Où est Raph ?
-Il vient juste de repartir pour s'entraîner.
-Dit lui que j'emmène Madison à l'hôpital et qu'il doit nous retrouver le plus vite possible, elle a perdu les eaux !"

Je ne pris pas le temps de répondre. Je raccrochais et courrais à pleine vitesse en directions de mon coéquipier, sur le nord du terrain.

Pdv Raphaël

James arrivait, il avait l'air inquiet.

"Alors ?
-Madison.... Madison va accoucher !
-Quoi ?!
-Il faut que tu la retrouve à l'hôpital le plus vite possible.
-Quel hôpital ? Il y en à beaucoup dans Madrid !
-Elle ne m'a pas dit !

Je tentais de garder mon calme. Le stress, la peur et l'excitation se mêlaient.

-Putain. Dit à Zizou que je vais voir mon fils. Je vais être papa !"

Pdv extérieur

Le jeune homme sorti en courant du centre d'entraînement. Il s'empressa de monter dans sa voiture pour rejoindre l'hôpital le plus proche.

Il entra et demanda à l'entrée du service si sa femme était là. Mais elle n'y était pas.

De son côté, la jeune femme entrait dans la salle de travail. Son mari n'étant toujours pas la, elle serrait fort la main de sa belle mère, en tentant d'évacuer la douleur.

Le travail était terminé. Elle pouvais enfin souffler de nouveau. L'infirmière posa le nouveau née sur le cœur de sa mère.

C'est à ce moment précis, que le footballeur décida de faire son entrée.

Pdv Madison

Raphaël entra en trombe dans la pièce, le souffle court.

"Oh non ! Non ne me dites pas que j'ai raté l'accouchement !
-Ok je ne dirais rien.
-Mais tu as raté l'accouchement, répondit Annie, un sourire sournois au lèvres.
-Je suis allé dans tous les hôpitaux de Madrid avant de vous trouvez.
-Oh, c'est peu être moi qui est oublié de le dire à James...
-Ce n'est pas grave, le plus important ce que notre fils soient la et qu'il aille bien.
-Et a première vue, il va pour le mieux ! Alors comment vous aller l'appeler ce petit bout de chou ? Demanda la sage femme qui venait de prendre mon bébé pour lui faire sa toilette.

Je regardais Raphaël dans un moment d'hésitation. Il acquiesça.

-Liam. Il s'appelle Liam.
-Comme c'est jolie, avoua Annie.
-Alors Liam, on va aller te nettoyer, et laisser maman se reposer un peu.

Le bébé se lit à pleurer ce qui le fit rire doucement.

-Je... je peux venir ? Demanda Raphaël, timidement. Je n'ai pas pu être là pour l'accouchement, j'aimerais au moins faire ça...
-Il n'y as pas de souci, venez avec moi."

Raphaël sourit comme un enfant à qui on venait d'offrir une sucette.

Les deux hommes de ma vie s'éloignaient un peu plus loin dans l'hôpital. J'étais en ce moment la femme la plus heureuse au monde.