[TERMINÉE] Tome 2 : Indiana Jones et ses retrouvailles avec la Princesse Leia.

Chapitre 3

"Je ne vais pas y aller par quatre chemins, Indiana. Quand j'ai découvert que j'étais enceinte, je ne pouvais plus avorter. Je ne te cache pas que je l'aurais fait si je le pouvais ! Je n'ai n'y l'âge, n'y l'expérience et surtout pas la maturité pour être mère. Mon père l'a très mal prit, vraiment. J'ai cru qu'il allait me couper les vivres tellement ... Enfin, tout ça pour te dire que tu es son père, Indiana."

Elle caressait son ventre rond, toujours en me regardant. Je n'ai pas répondu, les paroles qu'elle venaient de prononcer tournaient en boucle dans ma tête. Tu es son père, Indiana. 
Mes yeux étaient fixés sur son ventre, où notre progéniture était logé sous son nombril. Je n'en revenais toujours pas. Je n'aurais pas cru être le père de ce bébé ... Après tout, nous n'avons couché ensemble que deux fois.
Le silence sait installé dans le salon, je n'arrivais pas à me dire que j'allais être père d'ici deux mois. Leia détournait son regard, ses mains toujours sur son ventre. 

"Faut que je prenne un verre." dis-je en allant chercher une bouteille de bourbon. 

"Tu n'as rien d'autre à dire ?"

"Rien d'autre à dire ?! Tu te moque de moi ! Tu attends la fin de ta grossesse pour me dire que je vais être papa ! Tu n'aurais pas pu me contacter avant ?! Surtout que je t'ai laissé toutes mes coordonnées." 

C'est la première fois que je la tutoie depuis son arrivée. Il faut dire que j'étais très énervé, donc je ne lui ai pas parlé gentiment. 

"Déjà tu vas baisser d'un ton, pour commencer, puis tu n'as rien à faire pour ce bébé ! Je voulais simplement te le dire, c'est tout. Je ne porte pas que mon enfant, je porte également l'héritier du trône ! Oui parce que, c'est un garçon ! Elle a marqué une pause, pour me lancer un regard noir. Le bébé naître et grandira en Angleterre, loin de toi."

"Loin de moi ?! Ça veut dire quoi ça ?! Tu crois que je vais te laisser faire, que je vais faire comme si je n'avais pas d'enfant ? Il en est hors de question. Il n'est pas obligé de grandir en Angleterre, il peut grandir ici."

"Ici ?! Je ne te le laisserais pas, Indiana. Tu peux rêver !"

"Tu peux rester, toi aussi. L'Angleterre n'a pas encore besoin de toi comme Reine."

"J'ai des responsabilités là-bas, Indiana. Le bébé grandira en Angleterre où il apprendra les manières d'un Roi."

"Dans ce cas, je pars avec toi. Je n'abandonnerais pas mon fils."

Mon fils. Dire ses mots me semblaient absurdes, mais il était hors de question que je le laisse grandir sans modèle paternel.
Leia sait levé en posant ses mains sur sa tête et en hurlant pourquoi elle n'avait pas fermé sa bouche. Elle regretté de m'avoir dit la vérité. Elle s'est dirigée vers la porte d'entrée, mais je l'ai rattrapé. Je n'allais pas la laisser partir seule.
Elle m'a hurlé dessus pour que je la laisse passer, qu'elle voulait rentrer à son hôtel. Je n'ai pas insisté, je lui ai seulement dit que je la conduisait en voiture, elle n'allait pas marcher jusqu'à là-bas ou prendre le bus toute seule. Pas enceinte.
C'est dans une tension lourde que j'ai démarré ma voiture, direction l'hôtel le plus chère et le plus luxueux de Boston. A 40 minutes de chez moi, sans compter les embouteillages. Elle regardé par la fenêtre, toujours avec des airs de colère sur son visage. Je voulais lui parler, mais je me retenais. Elle va m'envoyer bouler, mais j'ai quand même ouvert la bouche.

"Si j'ai changé de nom, c'est pour me différencier de mon père. C'est pas évident de partager la même identité que quelqu'un, surtout quand c'est son père. Donc vers l'âge de 6 ans, j'ai pris le prénom d'Indiana. Le nom de mon chien."

A la fin de ma phrase, elle a soupiré en secouant la tête, j'ai compris qu'elle trouvait cela stupide. Mais je me fiche de l'avis des gens ! Elle n'a pas continué la conversation, j'ai donc parlé pour elle.

"Je n'ai pas eu une relation fusionnelle avec mon père. Surtout depuis la mort de ma mère. On ne communiquait pas des masses."

"C'est triste pour toi, moi je m'entends très bien avec mon père !" 

Elle m'a balancé cette phrase sur un ton très narquois. Mais, je ne pense pas que sa relation avec son père soit très fusionnelle, sinon il n'aurait pas failli lui couper les vivres à l'annonce de sa grossesse.

"Ah bon ? Il a portant mal prit ta grossesse." 

"Je suis sa petite fille comme il dit, sa petite Princesse. Tu crois que voir sa fille enceinte à 19 ans est une bonne chose ? Surtout venant d'une aventure sans aucun sens."

"Je ne suis pas le seul fautif. C'est même toi qui a commencé les avances, Leia. Tu as dit quoi exactement à ton père ?!"

"Que j'étais enceinte de toi, je ne pouvais pas lui cacher car, il commençait à s'imaginer des choses. Il t'a insulté pour finir."

"Bien sûr, j'ai tords. Je crois que je devrais avoir une conversation avec lui."

"Il en est hors de question !" 

A ce moment là, elle m'a regardé avec un regard plein de rage. Je sens qu'elle me cache quelque chose, qu'elle ne me dit pas tout. J'ai tourné le visage vers elle quelque seconde avant de fixer à nouveau la route. Je n'ai rien dit sur le coup, ça ne servirait à rien. Je verrais son père qu'elle le veuille ou non !
Nous sommes arrivés à l'hôtel 45 minutes plus tard. Je me suis garé devant l'entrée pour qu'elle marche le moins possible. Elle sait détaché puis elle est sortie de la voiture sans parole, sans regard. Je l'ai regardé entrer et disparaître, puis j'ai garé ma voiture plus loin, sur un parking. Je suis descendu et je me suis assis sur un banc, attendant d'apercevoir l'arrivée du Roi d'Angleterre. 

J'ai regardé ma montre, il n'était pas loin de 19h quand le Roi est revenu. Je l'ai attendu pendant 3 heures ! Je me suis levé et j'ai accouru à lui, il a toujours la même tête donc ça ne peut qu'être lui. Je l'ai accosté gentiment, il semblait très surpris de me voir. A ce moment là, je crois qu'il a compris que j'étais au courant de toute l'histoire.

"Mr Jones. Ravi de vous revoir." m'a-t-il lancé sans conviction.

"De même. Je crois que nous devions discuter."

"A propos de quel sujet ? Je n'ai rien à vous dire."

"A propos de quel sujet ? La grossesse de votre fille, Altesse."

Son ton était neutre et froid, comme le mien.
Il a détourné son regard en soupirant, puis il m'a regardé fixement, comme sa fille. Moi, je n'ai pas bougé, mes yeux étaient toujours rivés sur lui.