Pdv Marianne
—Attends,l'interrompait-je,qui est cet homme dont tu parle
Il me fusilla du regard avant de me répondre car il avait horreur qu'on l'interrompt
—Il faudrait mieux que tu ne le sache pas maintenant car cela te mettrai en danger
—Il doit vraiment être dangereux
—Plus que cela et dire même que c'est un monstre est un euphémisme
Dans ma tête se bousculaient des idées,des souvenirs. J'essayais de deviner de qui il s'agissait ce qui s'avérait être difficile puisque j'avais aucun indice. En plus de cela mon frère me cachais des choses comme le nom de cette femme et cette vérité qui est capable de causer notre mort à ma famille et moi.
—Bon continue ton récit,que s'est-il passé lorsque tu es arrivé là bas
—Je m'attendais déjà à souffrir mais pas à ce point. Pour tout te dire, là bas c'est l'enfer sur terre,on se croirait au 17e siècle durant l'esclavage. Le premier jour il ne m'avait rien fait,il a ordonné qu'on me nourrisse et me donne des habits puis m'a fait installer dans une chambre aussi vaste qu'un trou à rats. Je croyais qu'il allait juste me garder là bas éternellement pour que personne ne me retrouve mais apparemment je me suis trompé. En fait je n'était pas le seul à être captivé par El diablo comme il se surnommait,il y avait ses ennemis et des gens qui en savaient trop sur lui. Derrière la maison il y avait des
Il allait continuer quand une voix nous interrompit. Cette voix je la reconnaîtrait parmi mille.
Le temps que Emilio se cache,le propriétaire de la voix donnait des coups incessants à la porte. J'allais ouvrir la porte et quand celle ci ouverte laissa apparaître mon frère je ne pus m'empêcher de lui montrer toutes mes jolies dents blanches afin qu'il ne se doute de rien mais apparemment il avait remarqué quelque chose au sol de ma chambre.
—Ce t-shirt appartient à qui? Ne me dit pas que Christopher a passé la nuit ici ?
Putain j'avais complètement oublié de cacher le t-shirt sale que Emilio portait après lui avoir donné des habits plus propres que j'avais pris dans l'armoire de mon frère. Et mon con de frère l'avait remarqué et l'avait pris pour celui de ce petit con de Christopher
—Alors là ma chère tu vas trop loin,comment peux tu amener cet idiot dans notre maison,cela me sidère
—Mais
—Il n'y a pas de mais qui tienne,comment as tu pu? Je croyais que tu ne l'aimais pas,ne me dit pas que tu l'as amener juste pour ta mission
—Je,euh
—Alors c'est ça,j'en était certain,je savais que t'allais tomber amoureuse de lui
Bon mon frère et vraiment con,il ne me laissait même pas en placer une. Comme j'en avais marre qu'il me coupe,je le laissai parler tout seul jusqu'à ce qu'il ait fini. Je le regardais gesticuler,bouger les lèvres mais je n'entendais que du bla bla et bla. Quand il eut fini,il se tut et me regarda de haut en bas. C'est vrai que ma tenue portait à confusion mais bon je m'en fichait. Je portait un short à Mario et un crop top sur lequel était écrit "bad celebrity girlfriend" avec des chaussures Nike.
—Qu'est-ce que... D'où est-ce que tu viens comme ça ?
—Ce ne serai pas à moi de poser cette question?
—Euh je sais pas,rétorqua t-il en balayant la chambre du regard.
À ce moment je le tirai hors de la chambre avant qu'il ne remarque la présence de Emilio car déjà que je suis confuse,je ne veux surtout pas embrouiller un autre.
—Mario,d'abord laisse moi te dire que tu es bavard,trop loquace et ça ce n'est pas bon pour un homme
—Mais,essaya t-il de se défendre
—Non,surtout n'ouvre pas ta gueule car tout à l'heure tu ne m'as pas laissé en placer une
Il me lança un regard sceptique puis haussa les épaules comme pour dire tu as gagné,parle autant que tu veux
—Pour ton information ce t-shirt m'appartient,s'il est aussi sale c'est parce qu'aujourd'hui en me promenant dans le jardin ton abominable chien avec ses sales pattes m'est tombé dessus et le léchait.
Je le regardais dans les yeux pour voir s'il croyait à mon mensonge et ça marchait.
—Et comment peux tu penser une seule seconde que j'emmènerais cet imbécile dans la maison et de surcroît dans Ma chambre,fis-je en appuyant sur chaque syllabe de ma chambre.
—Pardon sœurette, c'est que je savais pas quoi faire,je vais tellement mal
Cette fois ci sa voix était à peine audible sous le poids de la peine et c'est à ce moment que je compris qu'il se retenais de pleurer. S'il a agis comme ça c'est parce qu'il était complètement perdu et débousselé.
Je voulais le réconforter mais je ne pouvais pas l'emmener dans ma chambre puisque l'autre con y était,c'est pourquoi je le fit entrer dans sa chambre qui de passage était un bordel(excusez du terme)
Je le fis asseoir et le laissait évacuer toute cette souffrance qu'il gardait en lui.
Quand il eut fini je fis semblant de chercher quelque chose ce qui le déconcerta et il me demanda
—Qu'est-ce que tu cherche?
—Bah tes couilles
Il sourit,voilà c'est ce que je voulais. Je déteste voir mon frère pleurer et c'est vraiment pas viril.
—Qui t'as dit que je ne les ait pas sur moi?
—Bah tu pleurer tout à l'heure ce qui est un total manque de virilité
—Arrête ce que tu fais et viens dans mes bras j'ai besoin d'un câlin
—Donc c'est à cause de ça que tu pleurais. Je te manque trop c'est ça. Putain je savais que tu m'adorais mais pas au point que je te sois indispensable
Il ne me répondis même pas et je me contentais de plonger dans ses bras pour lui apporter le réconfort dont il avait besoin. Après quelques instants je m'écartais de lui et vis qu'il allait mieux. Je décidais de ne pas lui poser de question car je voulais pas trop le bousculer. De toute façon il me racontera tout lorsqu'il sera prêt. Je me levais pour sortir de la chambre quand il m'interpela
—Maria,viens je vais te raconter ce qui se passe car je sais que tu meurs d'envie de tout savoir
Il n'avait pas tort c'est pourquoi je me rassit à ses côtés en un temps record avant qu'il ne change d'avis.
—Si aujourd'hui j'ai craqué c'est parce que j'en ai marre Marianne. J'en ai marre de faire comme si de rien n'était. J'en ai marre de faire semblant de faire croire que tout va bien dans cette famille
Il s'arrêta un moment pour respirer et continua
—Aujourd'hui j'ai vu papa dans un restaurant à la place de l'indépendance avec une femme qui n'est pas sa secrétaire,mais ils avaient l'air proches. Et tu sais qui c'est cette femme? Cette femme n'est autre que notre peste de tante qui souriait comme une idiote. Elle m'a même vu mais elle n'a même pas daigné me ragarder ave respect. Ils étaient en train de discuter comme des amants. Cela me fit mal au coeur juste en pensant à maman. Mais je me suis dit qu'ils sont quite car tous les deux font l'adultère. Et nous on fait semblant de ne rien savoir,de fermer les yeux sur ça et de croire qu'un jour tout s'arrangera.
À ce moment je n'en pouvais plus de retenir mes larmes. C'est vrai que nous fermions les yeux sur tout et nous savions que tôt ou tard tout cela va éclater.
******
Nous étions resté pendant un moment à discuter. Quand je suis sortie de sa chambre je me senti on ne peut mieux. Je rejoignais ma chambre et appela Emilio. Celui-ci ne répondit pas. Je le cherchais dans sa cachette mais rien. Étais-je entrai de rêver ou bien et c'est à ce moment que je compris tout.
Il est repartit,il m'a encore abandonné mais cette fois-ci je le retrouverais car avec moi tout est possible
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Nothing's Impossible
Teen FictionAmour,Tristesse, Trahison, Action, Humour, Aventure Voici ce que vous réserve cette fiction à travers la vie de Marianne,une fille pas comme les autres malgré ses apparences Rien ne lui est impossible mais est-que ce sera toujours le cas?