Chapitre I : I hate You

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« 6 :29 » s’affichait au réveil, du moins je crois c’est ce que j’en ai déduit, plus qu’une minute pour profiter du cocon chaud que forme ma couette autour de moi et du réconfort que me porte mon oreiller.

La sonnerie retentie, je me lève et me dirige vers mon armoire, saisis un pull trop large, le premier venu et un jeans, ainsi que des sous vêtements pour me diriger ensuite vers la salle de bain.

Je passe devant le miroir: mes yeux verts gonflés encore pleins de larmes, mes cheveux bruns en pagaille sur ma tête, mon teint pale et mes lèvres gercées par le rongement de mes ongles, comme après chaque nuit passée à penser et pleurer, me donnent un air de zombie déterré de la dernière saison de the Walking Dead.

Je ne m’attardais pas sur mon visage, je me déshabillai et ouvrai en grand la bouche d’eau de la douche, elle coule, sur ma peau frêle et effleure mes marques de mutilation, l’eau est chaude à me bruler mais cela ne me fait rien, je suis à demi absente, à demi dans mes pensées.

Je descends dans la cuisine prends mon sac de cours et de l’argent dans le petit porte-monnaie consacré à l’argent de mon déjeuner par ma mère ainsi qu’un manteau.

Alors que je marchais, dans le brouillard et la brume glacée d’octobre qui me gèlent le sang et les écouteurs dans les oreilles, j’entendis au loin une voix m’appeler :

Je me retournai et vis que c’était ma meilleure (et seule) amie, Stélina, mais je vis qu’a ces côtés une autre silhouette apparaissait, un corps plus rude, plus carré, plus strict sûrement un garçon : 

« Voila je te présente, mon ami de vacances … Ah mince j’ai oublié mon portable chez moi je vous laisse faire connaissance… on se revoit au lycée ma puce »

Je lui lançai un énorme regard de détresse mais elle partit en coup de vent me laissant seule avec ce garçon dont je ne connaissais rien, même pas son nom.

Je continuais de marcher, je remettais mes écouteurs et faisais comme si il n’était pas la, mais il me demanda :

« T’écoute quoi ? »

Dévier du regard et faire mine de ne rien avoir entendu c’est ca que je faisais, Mais il reprit :

« T’écoute quoi ? Ne répond pas si tu veux mais sache que je sais que tu m’entends… »

Je ne répondis toujours pas. Il partit.

Le soulagement se faisait ressentir, sa présence me gênait et je n’avais pas pris de gants pour lui faire comprendre. Mon coté impulsif fait surface de temps en temps. Apres tout, il peut être sympas mais j’ai appris à faire attention aux gens et à ne plus prêter d’importance aux inconnus, et puis si c’est un ami de Stélina, je le rencontrerais sûrement encore plus d’une fois où je pourrais me rattraper si je le veux.

❖Dring

La sonnerie du déjeuner provoque toujours une certaine euphorie chez moi et mes camarades : nous nous ruons vers nos affaires pour les rangées et sortir de la salle d’anglais au plus vite, mon estomac me crie famine mais avant je dois trouver Stélina pour aller manger.

Nous nous retrouvons devant son casier elle m’attend depuis 5 minutes me dit elle, mais elle a le dont pour exagérer tout sans arrêt. Sur le chemin de la cafet’ nous discutons quand ce sujet occupa l’esprit de Stélina avant de lancer :

« Alors ce matin ?

-Ca a été, le prof de d’histoire n’…

-Mais non pas ca ! Ce matin avec Zack ?, me coupa-t-elle

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 01, 2014 ⏰

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