Nouvelle planète nouveau monde

chapitre 2: Le bunker©

La porte du bunker fermé, personne ne savait, excepté Georges, pourquoi ils devaient à tout prix s'enfermer dans ce bloc de béton armé muni d'équipements les plus sophistiqués.

La lumière allumée, Georges perçu les visages figés par la peur et l'inquiétude.

- Avant de vous expliquer tout ce qui se passe, je vous demanderai instamment de ne pas toucher à quoi que soit, le temps pour moi de vous expliquer comment nous allons devoir nous organiser.

Chacun prit une chaise et s'assit.
Cameron, médusé par tant de technologie dans un endroit si lugubre, n'en revenait pas.

- À quoi servent tous ces ordinateurs, ces radars, ces radios et ces « je-ne-sais-quoi » partout ?
On se croirait dans une tour de contrôle.

- Il est temps pour moi de vous expliquer ce qui se passe et pourquoi nous sommes là.

- Commençons tous d'abord par vous expliquer le pourquoi du bunker.
Il y a déjà un paquet d'années de tout cela, je travaillais pour l'armée américaine, plus précisément dans les forces spéciales.

- Oui, grand-père, coupa Ashton, tout ça, nous le savons déjà.

- Ashton à raison, Mr Green, vous nous avez déjà raconté toutes vos aventures avec les
Forces spéciales ; c'était même génial à écouter !
Mais là, je ne crois pas que c'est le bon moment pour ressasser toutes ces histoires.

- Oui, je sais, mais maintenant est venu le temps de vous dire toute la vérité.

- La vérité ! s'exclama Ashton, surpris.
- Que veux-tu dire par là?

- Il est vrai que j'ai travaillé pour l'armée américaine, dans les forces spéciales.
Un soir, suite à une mission que j'ai dû accomplir, nous nous sommes retrouvés, moi et mes quatre compagnons de section, autour d'une dernière bière avant de rentrer.

A ce moment, un homme d'au moins 1m90 et super baraqué entre, s'assied et se présente :

- Bonsoir Messieurs. Je suis Peter Backer, général aux affaires spéciales.

- Ah oui. Et... ? dit Georges.

- Votre section a été repérée pour une mission sans précédent et je suis ici pour vous en parler et vous recruter.

- On est en permission ; on finit notre bière et on rentre chez nous! lança Trévor.

- Finissez votre bière, j'en ai pas pour longtemps.

- J'ai avec moi une mallette dans laquelle toute la mission est expliquée dans le moindre détail. Je vous laisse cette enveloppe contenant la position d'un bunker ultra-secret dont personne, à part moi, ne connaît l'existence. Je vous y attendrai demain à 12h précise. Si à 12h20, vous n'êtes pas au point de rendez-vous j'en déduirai que vous refusez la mission.

- Hé hé ! Deux minutes là, c'est quoi cette mission? On ne va pas accepter sans savoir! dit John, l'un des quatre partenaires de Georges.

- Je ne peux rien vous dévoiler pour le moment. Si vous venez, ça voudra dire que vous acceptez la mission. Sinon, je devrai trouver une autre section.
Sur ce, messieurs, à demain... ou pas !...

Peter est donc reparti donc sans rien dire de plus.

Après le départ de Peter, Georges dit à Trévor, John, Eddy et Marlon :

- C'est vraiment bizarre, cette histoire. Vous ne trouvez pas ?

- Oui, c'est louche, dit Trévor.

- Alors, on fait quoi... on y va, ou pas ? interrogea Eddy.

- Je vous propose d'en discuter ailleurs qu'ici, proposa Marlon.

- George s'est alors levé de sa chaise :
- Marlon a raison. Allons en parler ailleurs.