~CHAPITRE 8~

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Je suis encore debout, le regard dans le vide comme une teubé quand quelqu'un ouvre la porte : c'est Maggy . Elle me saute dessus avant de m'empoigner fermement les épaules :

- MAIS T'ES FOLLE OU QUOI ?! DEPUIS CE MIDI QUE JE TE CHERCHE ! Me hurlat elle dessus

-euhm...désole mais ... Je me suis endormie et ... Bref, je vais bien !

-okay ...on va manger ?

-on y va ...

On sort du bloc D et on se dirige vers le grand bâtiment remplis de monde : le réfectoire .

On rentre, on prends nos plateaux, de la bouffe, et on va s'asseoir Maggy et moi a une petite table dans un coin . On commence à manger nos nuggets et nos haricots quand : j'ai soif ! Merde, le piché est vide. Je me dirige vers la fontaine et commence à remplir ce dernier, quand je sens des mains empoigner fermement mes fesses...mes fesses ? WTF ?! Je me retourne et fout une gifle à la personne derrière moi . Harry ?!

-MAIS T'ES UN GROS MALADE ! Lui dit-je en hurlant

Toute la cantine regarde dans ma direction

-non pas du tout...

-Alors pourquoi tu me touche le cul, comme ça ?!

-je fait ce que je veux ! Me dit il avec un petit sourire en coin

-NON ! NON TU FAIT PAS CE QUE TU VEUX ! JE SUIS PAS TA SOUMISE MOI, TU T'ES CRU CHEZ LES ZOULOUS OU QUOI ?!

Il me regarde attentivement avant de se jeter sur moi comme un malade et il plaque ses lèvres contre les miennes. Bordel. Elles sont sucrées ...il embrasse comme un dieu ce mec, punaise ! Il se décolle lentement de moi et me regarde dans les yeux

-tu vois, je peux t'avoir quand je veux, me dit il

Oh le salop.

-non. C'est juste que je suis pas le genre de fille qui met des vents.

Moi menteuse ?! Non, pas du tout !

-pff...tu me fait pitié, tu crois que t'es belle mais t'es qu'un sal thon, t'es tellement moche que tu me fait mal aux yeux, t'es parents c'est des gros connards, parce qu'ils t'ont fait naître !

Putain...je sens les larmes qui me montent aux yeux...je tourne la tête vers la droite et m'aperçois que toute la cantine nous regarde, bouche bés. Je le regarde dans les yeux et ...oh ! Je crois trahir de ses pupilles une lueur de remords face à ce qu'ils vient de dire . Il ne sait pas pour mes parents, sinon, il se serait excusé. Enfin j'espère .

Bref, je sens qu'une l'arme va finir par déborder de mon œil donc je me dépêche de me mettre à courir en direction de ma chambre, je pleure désormais à chaudes larmes, je suffoque en étouffant mes sanglots coupés par une longue respiration. Une fois devant la porte de ma chambre, j'entre et ferme à cléf. Non. Non, je ne doit pas recommencer. Oh et puis merde, c'est pas une fois en plus qui va me tuer. Je commence donc à faire ce que je faisait depuis la mort de mes parents, avant d'arrêter grâce à mon copain, qui m'a aidé à sortir du gouffre. Avant de me violer. Bref, je me dirige vers ma valise, fouille un moment, avant d'ouvrir une petite poche camouflée . J'en sors le petit sachet de poudre blanche. Vite, un billet . Ah, en voilà un. Je dépose un peu de cocaïne au creux de mon pouce après avoir roulé un billet de manière à en faire un tube. J'approche une extrémité de ma narine droite, l'autre au dessus de la drogue, avant d'aspirer. Oh mon dieu, comme ça soulage. Malgré le picotement intense sur la surface de mon visage qui se produit a moment même ou la cocaïne pénètre dans mon systeme nerveux, je me sens planer. Bref, je me dirige vers la salle de bain désormais, et sors de ma trousse de toilette une lame de rasoir. Je prends appuis sur le bord de la baignoire avant d'approcher la lame, fine et luisante, de mes veines. Je commence à la faire pénétrer dans ma chair et l'enfonce un peu plus profondément des que j'aperçois un filet de sang qui glisse le long de mon bras, avant de laisser tomber ses gouttes sur le tapis de bain, produisant un petit son grave mais régulier. Ça m'apaise.

Oui, je me drogue, oui je me mutile, mais je ne doit rien faire paraître, jamais. Car on pourrais m'enlever ma cocaïne ou mes lames. Et ça je ne le permettrais jamais, car elles on été la, elle, alors que le monde s'écroulait autour de moi.

Je retire donc l'objet tranchant, de. Mes veines, mince, le sang à coulé un peu partout sur le tapis de bain, je me rince les poignet même si mes blessures, continuent à saigner, attrape le tapis et commence à frotter pour enlever les tâches, 10 minutes plus tard, elle ont disparu, je range le sachet et les lames et me met en pyjama avant de me glisser dans mon lit. 1 heure après, quelqu'un toque à la porte. Je me lève avec paresse avant de hurler :

-C'EST QUI?!

Une voix se fait entendre de l'autre côté de la porte, une voix de femme :

-C'EST MAGGY ! OUVRE !!!

À okay, c'est Maggy, je m'approche de la porte, et tourne les clefs encore attachées à la serrure de la porte, Maggy entre, aucune d'entre nous ne ressent le besoin de parler après l'épisode "Harry" ...elle ne sait pas pour le reste. Donc je retourne dans mon lit, et je m'endors pendant j'essuie avec mon index le sang qui se remet à couler des mes blessures. Si seulement je pouvais faire pareil avec celles qui sont à l'intérieur...

~Can We Do It All Over Again ?~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant