Je marche lentement au travers de cette mise en scène où tout le monde a quelque part où aller. J'esquisse un sourire quand je me rends compte dans le métro que personne ne se parle. Nous sommes tous là, dans un endroit commun à quelques centimètres les uns des autres et pas même un mot de politesse ne sort de notre bouche. Et je rigole encore plus quand j'entends un silence encore plus pesant que chez moi voler au-dessus de la ville. Pas un seul petit groupe de copains qui parlent ensemble pour rompre ce silence, ni même les cris d'une mouette ou le chant d'un oiseau : rien.
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Le temps d'une vie
PoetryLes journées qui défilent comme un petit film dans lequel nous en somme l'acteur. Voilà, je vais écrire sur ceci.